« Qui laisse sa chaise l’hiver la perd. »
– Proverbe québecois
Chère Lectrice, cher Lecteur,
00:00 Un qui part, un qui arrive : l’actualité économique et financière joue aux chaises musicales aujourd’hui.
Celui qui part, c’est – surprise ! –, c’est Jeff Bezos, qui passe la main en tant que PDG d’Amazon. Il reste à la tête du conseil d’administration, cela dit, et actionnaire majoritaire. Son successeur, Andy Jassy, n’est pas un néophyte puisqu’il dirigeait la branche d’activités du cloud d’Amazon – laquelle est en grande partie responsable du succès de l’entreprise ces derniers temps.
Le cours de la valeur a ralenti suite à la nouvelle, le temps que les investisseurs la digèrent… mais il n’y a pas de raison que l’événement pèse durablement sur le cours : à voir !
00:30 Celui qui arrive – re-surprise ! –, c’est Mario Draghi, désormais chargé de former un gouvernement en Italie. Le pays est en proie à une profonde crise politique, et l’ex-président de la BCE a pour tâche de remettre de l’ordre dans tout ça.
A suivre attentivement, bien entendu : en termes de destin économique et politique, la France a de nombreuses choses à observer et apprendre de son voisin transalpin. Eric Verhaeghe y reviendra d’ailleurs prochainement dans La Chronique Agora, dans une vidéo exclusive : rendez-vous samedi si vous êtes abonné… et si ce n’est pas encore le cas, c’est par ici (l’inscription est gratuite).
01:00 Ce dernier point me permet d’ailleurs de souligner une nouvelle fois que l’économie n’est de loin pas sortie d’affaire, au contraire… et surtout en Europe, comme le rappelait Bruno Bertez hier.
Il continue d’explorer les dangers qui nous guettent aujourd’hui – notamment la suite de la crise de 2008.
Comment ça, « 2008 » ? C’est réglé depuis longtemps, non ? Les banques centrales sont intervenues et hop, problème réglé ? Comme en mars dernier !
Eh bien… pas tout à fait. Explications de Bruno :
« L’année dernière, une nouvelle crise financière a éclaté. Elle est devenue publique en mars mais en fait elle couvait depuis la fin de l’année précédente. Bien entendu, pour le public et ses médias, tout cela semblé être un grand mystère ; souvenez-vous des imbécilités qui ont été écrites sur la crise dite des repos !
Elle a été facilement surmontée par la combinaison des sauvetages à 13 chiffres de la Fed et du gouvernement fédéral américain. On a tout lâché, les liquidités, le crédit, les garanties, les cadeaux en veux-tu en voilà. On a noyé le système – y compris avec des swaps de dollars aux étrangers.
On a surréagi de peur qu’il n’y en ait pas assez. C’est l’opacité et l’ignorance qui obligent aux surréactions.
Quelles qu’en soient les conséquences négatives, le sauvetage a masqué avec succès le gouffre qui s’était à nouveau creusé sous les pieds, sous la surface de la finance. Beaucoup de gens ont acquis la conviction que non seulement tout risque était écarté pour le présent mais qu’il était également écarté pour l’avenir : on savait comment traiter ces menaces avec succès. «
Cette dernière affirmation n’est pas exacte : ce qu’on sait faire, c’est cacher ces menaces… mais pas les éliminer.
01:50 On oublie aussi de dire que les conséquences de ces politiques ne sont pas inoffensives, même si elles parviennent à apaiser les intervenants. Bruno continue :
« Les mouvements de prix sur l’or – indexés sur les risques de dislocation – retracent assez bien l’évolution des convictions des gros acteurs : quand ils ont cessé d’avoir peur, l’or s’est calmé.
Ce que le public bien sûr n’a pas compris puisqu’il ignore ce qui se passe dans les sous-sols de la finance.
Les interventions combinées, y compris en dehors des Etats-Unis, ont évité la révulsion. Les liquidités et la logique ont fait le reste : une envolée boursière, une explosion de l’appétit spéculatif.«
Ce qui nous donne des envolées irrationnelles sur Tesla… sur certaines cryptos… l’affaire GameStop… et les nombreuses autres aberrations auxquelles on assiste en ce moment. Les explications de Bruno sont par ici – et pour un remède aux excès actuels, c’est par là.
02:30 Ce n’est pas une raison, cela dit, pour passer à côté de vraies opportunités en Bourse. Des entreprises en croissance, qui ont des raisons concrètes de voir leur cours augmenter lors des mois et des années qui viennent – et de rapporter de beaux gains à leurs actionnaires par la même occasion.
C’est précisément le genre de valeurs que cible Ray Blanco, comme il le démontre dans Opportunités Technos, avec un exemple pour le moins… atypique !
« Simon Byrne, heureux propriétaire d’une BMW i8 donc, a décidé de joindre l’utile à l’agréable en bourrant son coffre de cartes graphiques Nvidia GeForce RTX 3080 et d’une carte ASUS B250.
Une BMX i8 comme celle de Simon Byrne
Ce passionné de cryptomonnaies affirme pouvoir miner de l’Ethereum – et donc gagner de l’argent – en conduisant sa BMW i8 dont la batterie vient alimenter son rig. Seul problème : le coffre doit rester ouvert pour éviter toute surchauffe. Très malin mais pas bien pratique tout de même.«
03:15 Une anecdote amusante… mais où est la profitabilité ? On n’a pas tous des bolides électriques permettant de se forger une fortune crypto…
Eh bien, le secret se cache dans la première phrase de Ray – et dans les cartes graphiques de M. Byrne :
« [Derrière] la BMW customisée de Simon Byrne se cache un point vraiment plus intéressant : l’omniprésence de Nvidia (NASDAQ : NVDA) dans le monde de la tech.
L’intelligence artificielle, la réalité virtuelle, le gaming immersif, les voitures intelligentes, et même le minage de cryptomonnaies, ne cessent de stimuler la demande en faveur des GPU de pointe développés par la société. »
Les lecteurs de Ray le savent bien, puisqu’ils ont déjà pu dégager une prise de bénéfice partielle de 117% grâce à Nvidia dans NewTech Insider… et l’entreprise a encore un bel avenir devant elle : pour vous aider à en profiter, n’hésitez pas à avoir recours aux conseils de Ray.
Sinon, vous pouvez tout aussi bien vous contenter de lire la suite de son article, par ici, et voir par vous-même si vous souhaitez vous positionner, et comment faire.
04:00 Terminons avec une autre opportunité « hors des sentiers battus » – de trading, cette fois-ci, plutôt que d’investissement de fond. C’est Philippe Béchade qui l’a identifiée dans La Bourse au Quotidien. Il nous emmène au Japon, où l’indice national connaît un parcours intéressant en ce moment…
Cliquez sur le graphique pour l’agrandir
Philippe commente en ces termes :
« En reprenant 3,5% en ligne droite, le Nikkei a comblé en un temps record le gap resté béant au-dessous de 28 542 points le 27 janvier… et pris à contrepied nombre d’oscillateurs qui venaient de se retourner à la baisse, ce qui semblait confirmer un épuisement des acheteurs et une amorce de correction à moyen terme sous les 28 850 points.
Par ailleurs, cette résistance ne s’est pas matérialisée au hasard puisqu’elle correspondait au report d’amplitude d’un corridor situé entre 20 200 et 24 330 points (de septembre 2017 à février 2020).
Tout l’enjeu consiste désormais à valider le franchissement du zénith de 30 ans des 28 822 points du 25 janvier. Le Nikkei pourrait refuser l’obstacle et ensuite rechuter vers les 28 342 points, avant de combler le gap resté béant au-dessus de 27 625 points depuis le 7 janvier.
Toutefois, l’hypothèse privilégiée serait un maintien au-dessus du petit support des 28 200 points suivi d’un démarrage en direction des 31 000 points, de façon à ‘rattraper’ le Dow Jones, tout en affichant des multiples restant plus raisonnables.«
L’intégralité de cette analyse se trouve ici : de quoi s’amuser un peu en attendant la suite !
Excellente soirée, à demain –
Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes
PS : Le feu d’artifice se poursuit ! Après les gains à trois et même quatre chiffres signalés hier, les lecteurs d’OPA Business Club ont engrangé aujourd’hui une nouvelle plus-value… de 188% cette fois-ci. On n’est pas en reste dans Alerte Innovations, puisque Ray Blanco (encore lui !) a permis à ceux qui suivent ses conseils d’enregistrer un gain de 112% grâce à une belle valeur de la 5G. Décidément, 2021 s’annonce bien !
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★★★ Le chiffre du jour ★★★ |
250 C’est le nombre de places disponibles sur « l’autoroute de la richesse en Bourse »… où vous trouverez en chemin des gains de 30%, 40% et plus – parfois du jour au lendemain ! Comment vous assurer d’en profiter ? Tout est expliqué ici…
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