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C’est l’heure de l’apéro

Par 21 mai 2021Alertes

« L’heure de l’apéritif est le seul moment où les gens ont figure humaine. »

– Yvan Audouard

 

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Votre correspondante surveille les cieux d’un air inquiet : tiendront-ils suffisamment longtemps pour que nous puissions réaliser l’ambition du mois – aller prendre, enfin, un petit verre en terrasse…

… Sans terminer avec un kir à l’eau et un bon rhume (ce qui serait tout de même le comble par les temps qui courent).

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00:30 Une situation somme toute assez similaire à celle des investisseurs boursiers actuellement. Pour l’instant, le rebond amorcé depuis hier semble tenir bon, des deux côtés de l’Atlantique, mais les intervenants jettent des coups d’œil réguliers vers les nuages, qui restent denses et menaçants.

Gilles Leclerc tente d’éclaircir un peu tout ça dans La Bourse au Quotidien ; il sort son baromètre graphique pour déterminer à quoi nous pouvons nous attendre dans les jours qui viennent sur le CAC 40 :

« Concrètement, la résistance des 6 400 points a été ‘frappée’ à deux reprises, comme illustré par les deux grosses flèches oranges, pour autant d’échecs. La résistance fait de la résistance et il en est de même pour le support, confirmé lui aussi.

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Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Jamais deux sans trois ? Toujours est-il qu’en cette fin de semaine, le CAC 40 lorgne une nouvelle fois la résistance du range.

Pour le coup, il est désormais possible qu’elle soit légèrement débordée et que l’indice de référence vienne chercher la zone des 6 450 points. Ce faisant, il réaliserait un pullbacksur la conjonction de l’ancien support – devenu résistance – du canal haussier ET de la résistance du canal intermédiaire (le vert).

Ce scénario est mis en évidence par la pastille bleue et le zoom sur ce mouvement, que vous pourrez mieux distinguer dans le petit encart placé à cet effet en bas à droit du graphique.« 

Quelles décisions de trading prendre selon cette configuration ? Gilles vous en dit plus dans la suite de son article, par ici – et n’oubliez pas que nous avons un service entièrement dédié au trading, qui vous aidera à profiter des meilleures opportunités… à la hausse ou à la baisse. Tout est expliqué ici.

01:30 Faisons ensuite un petit point sur l’autre marché qui a secoué l’actualité cette semaine, celui des cryptos. Je vais laisser longuement la parole à Mathieu Lebrun, qui a quelques éléments importants à transmettre, pour vous permettre de surmonter la tempête actuelle sans y laisser votre chemise :

« D’une part, l’expérience de la crise des subprime m’a appris que l’on ne réagit pas à chaud dans ce genre de situation.

[…] Par rapport à ce mercredi sur le marché des cryptomonnaies, on ne ‘balance’ pas tout à tout prix […]. Et, à l’inverse, on ne se rue pas pour autant à l’achat. Car si, effectivement, étant donné le pessimiste récent (cf. ci-dessous), nous pourrions avoir de nouvelles opportunités la semaine prochaine, le fait est aussi que le marché ne passe pas de baissier à haussier en un clin d’œil.

Entre les deux, il y a la case neutre.« 

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02:25 En l’état actuel des choses, il est important de prendre du recul… de respirer profondément… et d’attendre un peu que les choses se stabilisent – en profitant de cette pause pour mettre en place quelques mécanismes de protection.

Mathieu reprend :

« [Etant] donné la volatilité naturelle du segment, il est très délicat de réagir à chaud. Car, sauf à avoir pu être présent mercredi entre 15h et 16h et faire preuve d’une extrême réactivité (car le cours du Bitcoin était déjà remonté sur les 39 500 $ mercredi peu après 18h), nous sommes désormais plus dans une phase de latéralisation qu’autre chose.

Pour en revenir rapidement aux catalyseurs de la baisse, la cause est surtout dans les effets de levier utilisés. Des effets qui, sans gestion du risque et money management, peuvent s’avérer dramatiques, comme le précise notamment cet article sur le site de Bloomberg.

Contrairement aux marchés classiques (indices/actions), l’absence de régulation de ce marché des cryptomonnaies a aussi ses inconvénients. Comme notamment le fait qu’il n’y ait ici ni chambre de compensation ni mécanisme de coupe-circuits. Dès lors, il n’y a pas de pare-feu comme sur les indices/actions où, quand la baisse dépasse un certain pourcentage à deux chiffres (variable selon les actifs), le régulateur est là pour calmer le jeu et stopper la machine.

Donc, plus que jamais dans ce marché, le recours aux stops est essentiel. Que ce soit dans le cas où vous n’auriez pas déjà sécurisé vos lignes en doublant au minimum votre mise, ou si vous n’avez juste pas de ‘plan en tête’.« 

Une stratégie solide, doublée d’une discipline sans failles et de nerfs solides : voilà les armes qu’il vous faut pour continuer à prospérer sur le marché crypto. Rien d’insurmontable à ce stade – il faut surtout avoir la patience d’attendre et voir, sans paniquer au plus petit repli… ni céder à l’euphorie au moindre signe de rebond.

Vous pourrez d’ailleurs compter sur Mathieu pour vous accompagner jour après jour : pour recevoir ses analyses et ses recommandations directement dans votre boîte mail, cliquez simplement ici.

03:30 L’autre grand facteur d’instabilité ces derniers jours, c’est l’inflation, bien entendu. C’est elle qui a provoqué les chutes de ces derniers jours, et c’est elle qui inquiète les intervenants, qui ont peur de voir un resserrement de la politique monétaire ultra-souple actuelle – resserrement qui pourrait bien mettre fin au marché haussier qui dure depuis des mois.

Leurs craintes sont-elles totalement infondées ? Dans La Chronique Agora, Bill Bonner examine les arguments du « oui » comme réponse à cette question :

« Janet, Joe et Jerome nous disent de ne pas nous enflammer au sujet des derniers chiffres de l’inflation. Rangez parapluies et imperméables, disent-ils. Du soleil nous attend.

Ils pensent qu’il y a trop de ‘surcapacité’ dans l’économie. Il va falloir l’absorber, disent-ils, avant que les entreprises ou la main d’œuvre regagnent un véritable pricing power.

Et ces prix plus élevés que l’on constate un peu partout ? N’y faites pas attention, répètent-ils ; ils disparaîtront dès que les problèmes de la chaîne d’approvisionnement seront réglés.

Par ailleurs, affirment-ils aussi, les niveaux de prix étaient si bas, il y a un an – suite à la panique provoquée par le Covid-19 – que les dernières mesures de l’inflation sont bancales. Nous observons une aberration statistique, disent-ils, pas de la vraie inflation.« 

Hmm… est-ce vraiment le cas ? La flambée des prix ne serait-elle que transitoire et parfaitement bénigne ? Bill continue la réflexion par ici – et en attendant que les faits nous montrent quel camp a raison… mieux vaut adapter votre stratégie, en adoptant des valeurs « de fond de portefeuille », solides et stables, qui sauront aussi bien résister aux difficultés potentielles des marchés… que grimper lorsque le calme sera revenu.

04:20 Vous pouvez compter sur Zach Scheidt pour vous aider à faire les bons choix en la matière – et c’est d’ailleurs le sujet de la lecture du week-end : tout un article sur « comment battre l’inflation », dans Investissements Personnels.

Zach y détaille les secteurs les plus sûrs et les plus porteurs lorsque les prix chauffent, à commencer par celui-ci :

« Investir dans des actions financières telles que des banques et des sociétés d’investissement est l’une des meilleures façons de se servir de l’inflation pour faire fructifier votre argent en ce moment.

Pour commencer, les dynamiques de l’inflation font grimper le cours des actions, tout comme elles font augmenter les prix de ce que vous achetez.

Les sociétés d’investissement et les banques peuvent réaliser des profits fantastiques sur leurs investissements. Et elles facturent également des frais à leurs clients fortunés qui génèrent de la richesse à mesure que les cours des actions grimpent.

Par ailleurs, rappelez-vous que les périodes inflationnistes s’accompagnent d’une hausse des taux d’intérêt, ce qui améliore naturellement les profits des banques traditionnelles.

Lorsque l’inflation augmente, la Fed n’a d’autre choix que relever les taux d’intérêt. Cela incite davantage les particuliers et les entreprises à conserver leur argent, au lieu de le dépenser immédiatement. Traditionnellement, c’est grâce à cette pression exercée sur les dépenses que la Fed agit pour empêcher l’inflation de s’emballer.

Bien entendu, les taux d’intérêt permettent aux banques de prêter de l’argent aux particuliers et aux entreprises et de facturer des intérêts plus élevés.

Et cela cadre complètement avec un environnement tel que celui d’aujourd’hui, où les entreprises ont besoin de capitaux pour acheter des matières premières ou payer les salaires plus élevés nécessaires pour engager des employés qualifiés.

Si l’on additionne tout cela – l’inflation à Wall Street et pour les ménages, les perspectives d’une hausse des taux d’intérêt et une économie qui s’emballe – on obtient l’environnement idéal pour les actions financières.« 

Voilà déjà un premier compartiment potentiellement profitable pour votre portefeuille, et ce n’est pas le seul.

Continuez votre lecture pour découvrir les autres investissements conseillés par Zach – mais n’oubliez pas pour autant de profiter de votre week-end, que je vous souhaite serein… et ensoleillé !

Très bonne soirée,

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

PS : J’ai failli oublier… lundi étant férié, Les Marchés en 5 Minutes ne paraîtront pas ce jour-là. Nous nous retrouverons dès mardi, cela dit, pour voir ce que le reste de la semaine réserve aux investisseurs !

★★★ Le chiffre du jour ★★★ 


7
 

C’est le nombre de jours qu’il faut en moyenne pour engranger des gains de l’ordre de 1 761 $, 1 460 $, 1 200 $, 1 458 $… et de nombreux autres encore !

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