Excellente nouvelle !

« Une réunion sert à décider de l’ordre du jour de la réunion suivante. »

– Jean-Loup Chiflet

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Ce mardi étant jour de réunions à répétition aux Publications Agora, cette édition sera plus courte que d’ordinaire… mais promis, mercredi, tout sera rentré dans l’ordre !

00:15 Commençons par un petit « suivi du suivi » envoyé hier – sur le marché du cannabis légal, plus précisément. Le secteur donne des signes encourageants suite à sa période difficile, disions-nous…

… Eh bien, une excellente nouvelle est tombée pour l’une des valeurs cannabis que nous avons en portefeuille – ou, plus précisément, une valeur que les lecteurs de NewTech Insider ont en portefeuille.

Ray Blanco donne tous les détails dans sa dernière alerte :

« Par un fantastique concours de circonstances, [cette valeur] a reçu l’autorisation d’importer du cannabis médical en gros au Royaume-Uni, et devient ainsi la première entreprise ayant jamais reçu cette autorisation.

C’est énorme ! 

Cela va [lui] permettre d’envoyer du cannabis à usage médical [vers un site britannique] – où il sera stocké jusqu’à ce qu’il soit demandé.

Considérant que les patients britanniques sont obligés d’attendre jusqu’à trois mois pour accéder à cette plante miraculeuse, ce cannabis médical ne va pas y rester longtemps. 

Les prières des grossistes ont été exaucées avec l’attribution de la licence accordée par l’agence du médicament britannique, la MHRA (Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency), chargée de la sécurité et de l’efficacité des médicaments et des dispositifs médicaux.

Le cannabis à usage médical a été légalisé au Royaume-Uni en novembre 2018, alors j’imagine qu’il y a une longue file de gens prêts à recevoir un traitement. »

00:45 A lui seul, ce fait a de quoi réjouir les investisseurs… mais son importance va en réalité bien plus loin. Ray continue :

« Le fait que [cette valeur] ait reçu l’autorisation d’importer du cannabis médical au Royaume-Uni est un pas en avant essentiel pour le secteur du cannabis, au-delà des avancées accomplies au Canada et aux Etats-Unis : ‘un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas’.

C’est évident si l’on observe la progression du cannabis à usage médical et celle du cannabis récréatif en Amérique du Nord. 

Je pense que [cette valeur va] avoir énormément de succès sur ce marché vierge, mais qui pourrait s’étendre ensuite à l’usage récréatif, comme nous l’avons constaté le 17 octobre au Canada.

Grâce au cannabis 2.0 au Canada et désormais au cannabis médical au Royaume-Uni, [cette entreprise] se trouve dans une position idéale pour réaliser énormément de chiffre d’affaires, ce qui lui offre l’opportunité de retourner la tendance en sa faveur. 

Je vais garder un oeil sur le déroulement des événements. Si vous ne vous êtes pas encore positionné […] c’est le moment de le faire !« 

Je ne peux pas vous donner le nom de la valeur : les abonnés à NewTech Insider en ont la primeur, bien entendu… mais si l’investissement cannabis vous tente, c’est par ici.

01:30 Restons dans les petites valeurs, pour continuer – mais côté français cette fois-ci.

Mathieu Lebrun se penche sur ce segment dans La Bourse au Quotidien, histoire d’y voir un peu plus clair sur ce qui nous attend en la matière. Voici ce qu’il pense du CAC Mid&Small :

« Depuis plusieurs mois, ce segment est sous pression, avec une décollecte qui n’a de cesse de s’accentuer. C’est bien simple, les gérants vendent tout (ou presque) ce qui n’est pas suffisamment liquide.

Début août, je vous avais fait part de mes craintes quant à une poursuite de la dérive baissière. Alors que le CAC 40 et ses principaux pairs européens sont remontés sur leurs sommets, le CAC Mid & Small, lui, se maintient dans sa figure latérale de court terme, de type canal descendant (visible en noir ci-dessous).

Un breakout haussier est-il possible ? Pour valider (ou appuyer) cette hypothèse, il faut commencer par se demander quel pourrait en être le catalyseur fondamental.

Les OPA pourraient-elles être ce catalyseur et finir par remettre la puce à l’oreille aux gérants sur les vertus de ce segment ? C’est en tous les cas l’une des pistes que je vais suivre d’ici la fin de l’année. Au passage, c’est évidemment tout sauf un hasard si, après le rachat du britannique Sophos la semaine dernière, j’évoquais le cas de Publicis dans l’un de mes derniers articles. »

Les OPA en tant que sauveuses des petites valeurs ? Une piste à creuser, comme vous pourrez le constater dans la suite de l’article de Mathieu.

A noter : les OPA ont aussi permis à quelques chanceux d’engranger +111% de gains (oh le beau chiffre) – en un seul trade, dans le cadre d’OPA Business Club… Il est trop tard pour cette position, bien entendu, mais ne manquez pas les prochaines recommandations ! Il suffit de cliquer ici.

02:30 Pour terminer cette demi-édition, rendez-vous avec Bill Bonner dans La Chronique Agora. Une fois n’est pas coutume, Bill, grand pourfendeur des moeurs et méfaits de l’industrie financière, se propose de… faire comme elle.

Une manipulation boursière bien précise a permis à certains d’engranger des millions – des milliards – de dollars : pourquoi ne pas les imiter, se demande Bill ? D’autant qu’une fenêtre d’opportunité est en train de s’ouvrir – et le succès est quasi-assuré.

Explication :

« Les vraies fortunes – surtout ces 10 dernières années – se sont faites en anticipant systématiquement les actions de la Réserve fédérale.

Les universitaires naïfs en charge de la Fed ont décidé qu’ils devaient être ‘transparents’, qu’ils devaient signaler leurs intentions bien avant d’agir. Cela permettait aux traders d’acheter des actions et des obligations (en prenant des positions financées par les prêt de court terme ultra-bon marché de la Fed), confiants dans le fait que la banque centrale ferait grimper encore plus les prix ensuite.

Ils n’ont pas été déçus. La Fed a injecté tant de nouvelle monnaie dans le système qu’elle a faussé toute la structure du capital – faisant grimper à la fois les actions et la dette. Les spéculateurs ont gagné des milliards. Les détenteurs d’actifs ont enregistré jusqu’à 35 000 Mds$ de richesse non méritée.

Tout cela nous a encouragé à nous demander si nous ne ferions pas nous aussi un peu d’anticipation… »

Comment faire, et quel secteur privilégier ? L’intégralité de l’analyse de Bill est juste ici.

C’est tout pour aujourd’hui, exceptionnellement ; rendez-vous demain pour une édition plus complète… et en attendant, passez une très bonne soirée.

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes