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Gelukkig Nieuwjaar !

Par 2 janvier 2024IDA Alertes

C’est « bonne année » en néerlandais

« L’Europe est un rat mort dont la dépouille dérive au fil d’une rivière de Coca-Cola. » – Un internaute venu du plat pays…

 

LES CHIFFRES DU JOUR

CAC40 GR : 0,11% Bund 10 ans : 3,19%
Dow Transports : -0,65% Bitcoin (en €) : 38 191,00 €
VIX : 11,73% Or (once en $) : 2 062,40 $

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ACTU

Bonne année !

Les années passent si vite…

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La vitesse à laquelle défilent les années nous donnent le tournis… Est-ce que nous sommes les seuls à éprouver un certain vertige à l’idée que nous sommes dorénavant plus proches de 2040 que de 2000 ? Quoi qu’il en soit, nous vous souhaitons une excellente année 2024 ! Nous espérons que vous avez passé de joyeuses fêtes, placées sous le signe de l’amour et du partage. Avant d’entamer cette nouvelle année, nous vous transmettons tous nos voeux de réussite financière ! Que vos projets soient couronnés de succès et vos investissements récompensés !

(Et merci à M. B., l’un de nos lecteurs belges, pour cette punchline incroyable que nous avons choisie comme citation du jour ! Super inventive, très bien sentie et piquante juste comme il faut… on a adoré !)

EPARGNE

Chargés comme des mules

Les propriétaires ploient sous le poids des taxes

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Si vous avez été enfant dans les années 1990 ou que vos enfants ont grandi durant cette décennie, vous vous souvenez probablement d’un jeu d’adresse appelé « Bourricot ! » (l’INA regorge de trésors…). Commercialisé dès 1989 en Europe, l’objectif des joueurs était de placer avec délicatesse divers objets sur le dos d’une mule, en évitant à tout prix les ruades (terrifiantes, si vous nous voulez notre avis !) de celle-ci.

Comme cette malheureuse bourrique à l’époque, les propriétaires immobiliers sont aujourd’hui accablés par l’administration fiscale. Alors quand le CPO (Conseil des prélèvements obligatoires) a préconisé d’abaisser les droits de mutation, les propriétaires – à bout de souffle, la langue pendante – ont cru y voir un répit bien mérité. C’était bien mal connaître le Fisc tricolore ! En effet, l’allègement des frais de notaire, lors des transactions immobilières, se ferait au prix d’une taxe foncière toujours plus écrasante. Explications avec Etienne Henri, dans La Chronique Agora :

« Las, dans le détail, le CPO préconise simplement de reporter les sommes récoltées lors des transactions sur la taxe foncière. Se plonger dans le détail des chiffres indique qu’une telle mesure, si elle était mise en oeuvre, impliquerait au bas mot un doublement de cette taxe qui a déjà augmenté de 9% en 2023.

En pratique, il s’agirait d’un tour de passe-passe qui conduirait à renforcer en façade l’attractivité de la propriété immobilière en limitant la friction lors des transactions. En contrepartie, les propriétaires seraient saignés année après année, ce qui aurait pour effet de laminer la rentabilité des investissements immobiliers de long terme.

[…]

En remplaçant une taxation importante mais unique par une perte financière récurrente, la réduction des droits de mutation va décourager les épargnants qui souhaitent se constituer un patrimoine locatif en début de vie active. Ce sont pourtant eux qui ont la possibilité de posséder et d’entretenir leurs biens durant des décennies.

Dans le même temps, les propriétaires actuels subiraient une double peine. Après avoir payé des droits de mutation au prix fort, ils payeraient chaque année une taxe foncière doublée. Alors que celle-ci représente déjà entre un et deux mois de loyers dans certaines villes, ils seraient potentiellement contraints de verser jusqu’à quatre mois de loyers par an aux pouvoirs publics pour le privilège de détenir des biens de moins en moins rentables.

[…]

Pourquoi l’Etat se risquerait-il à implémenter une mesure qui viendrait laminer la rentabilité annuelle de la location immobilière, heurter de plein fouet les propriétaires au long cours et augmenter encore le poids de la fiscalité pour les classe moyennes ?

La raison est sans doute à chercher dans le contexte actuel. Les droits de mutations étaient devenus, à mesure de la hausse des prix de l’immobilier, une manne pour nos dirigeants. L’année 2023 a rappelé que le marché de la pierre ne monte pas jusqu’au ciel, et peut même se geler brutalement.

En reportant la taxation de l’immobilier sur la détention plutôt que sur les transactions, les pouvoirs publics seront assurés de toucher la même somme tous les ans, et ce quel que soit le dynamisme du marché. En termes économiques, l’Etat et les communes, qui récoltent les fruits de la taxe foncière, vont simplement transférer le risque de cyclicité des revenus sur les propriétaires. »

Ce qu’il faut retenir

Véritable « contre-sens économique », la proposition du CPO est, selon Etienne, « un énième transfert de richesse de la sphère privée vers la sphère publique ». Si vous voulez vous affranchir de ce fardeau fiscal, libérer votre épargne du joug étatique, n’hésitez pas à vous pencher sur d’autres placements !

CRISE

🎥 La crise bancaire n’est pas finie…

Vous auriez tort de penser le contraire !

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Quand il s’agit de la crise bancaire que nous avons traversée en 2023, beaucoup prétendent savoir ce qui s’est passé. Ils affirment que la tempête qui avait soufflé sur le secteur bancaire en mars est maintenant derrière nous. Ils sont persuadés que tout avait commencé avec la Silicon Valley Bank, le 10 mars 2023.

Ils ont tous tort sur toute la ligne.

La crise bancaire de 2023 n’a certainement pas dit son dernier mot… et les événements survenus en mars dernier ne sont qu’un symptôme d’une contagion financière globale, qui a germé depuis bien longtemps.

Dans cette vidéo exclusive, Jim Rickards retrace les origines de ce tumulte financier qui a marqué les esprits en 2023. Au passage, il nous rappelle l’importance de ne pas croire aveuglément ce que racontent Janet Yellen ou les médias grand public…

Il a conseillé le Pentagone et la CIA, il connaît ces institutions de l’intérieur, alors il est bien placé pour vous dire que nos gouvernements sont passés maîtres dans l’art de la dissimulation et de la manipulation ! Et leur dernière magouille en date risque de vous coûter cher, si vous n’agissez pas avant qu’il soit trop tard…

OPPORTUNITE

Intel réalise l’impossible

L’IA sera-t-elle sa prochaine cible ?

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Depuis l’arrivée de Pat Gelsinger au poste de P-DG au printemps 2021, la firme de Santa Clara a su se réinventer. Elle est en passe de rattraper une décennie de retard technologique, face à ses rivaux asiatiques Samsung ou TSMC : en cette fin d’année 2023, elle a lancé la production de son processeur Intel Core Ultra. Avec son nouveau procédé de fabrication, Intel atteint une finesse de gravure de 4 nanomètres. Quel sera le prochain défi du groupe américain ? Etienne Henri a sa petite idée… Il nous en dit plus, dans La Bourse au Quotidien :

« Depuis un an, Nvidia et sa fameuse puce H100 ont fait couler beaucoup d’encore. Parce qu’elle a été massivement utilisée par les pionniers de l’IA générative comme ChatGPT pour entraîner leurs modèles d’IA, et parce que son prix catalogue avoisinait les 30 000 $, certains y ont vu le signe d’un nouveau cycle d’hyper-domination de Nvidia sur le secteur du hardware dédié à l’IA.

Il y a quelques mois, je vous mettais en garde sur le positionnement de ces puces, qui ne s’appuyaient sur aucune barrière technologique infranchissable par la concurrence.

Mais plus que la question de l’entraînement des modèles d’IA, c’est celle de leur utilisation qui se pose désormais. En effet, les IA déportées comme ChatGPT représentent un coût pharaonique pour les entreprises. La plus populaire des IA coûte à OpenAI la bagatelle de 700 000 $ par jour rien que pour faire tourner les serveurs.

L’avenir est donc à l’exécution des calculs directement sur le matériel des clients, qu’il s’agisse de smartphones ou d’ordinateurs. Apple a fait partie des précurseurs en intégrant dans ses iPhone des circuits électroniques dédiés à l’exécution d’IA depuis 2017, et plus récemment dans tous ses Mac dotés de puces Apple Silicon.

Intel se bat désormais sur les deux tableaux. Côté entreprises, ses puces Gaudi 3 viennent directement concurrencer le H100 de Nvidia. Côté utilisateurs, les derniers Intel Core Ultra gravés en 4 nm embarquent un NPU permettant d’accélérer les opérations d’IA directement sur les machines. Intel a annoncé collaborer avec une centaine d’éditeurs parmi lesquels Adobe (Photoshop, Illustrator), Microsoft (Zoom), Audacity et Cisco. Leurs logiciels pourront effectuer les calculs directement sur les appareils des utilisateurs, pour une consommation énergétique dérisoire par rapport au modèle déporté de ChatGPT.

Intel s’engouffre ainsi dans le marché des puces pour IA, estimé par son concurrent AMD à 400 milliards de dollars par an d’ici 2027. De quoi faire gonfler significativement le chiffre d’affaires d’Intel, qui s’établissait à 63 milliards de dollars en 2022. »

Ce qu’il faut retenir

A une certaine époque, peu d’investisseurs auraient misé sur Intel, qui semblait voué à finir au purgatoire des valeurs technologiques. Les fondeurs asiatiques – Samsung et TSMC, en tête – avaient bien mieux négocié le virage de la gravure ultra-fine : Intel paraissait dépassé. Alors l’année 2023, au cours de laquelle son action a gagné +90%, fut une belle revanche pour la société américaine ! Nul doute que sa bonne résolution, pour cette nouvelle année, est de renouveler l’exploit ! Si elle parvient à réclamer sa part du gâteau de l’IA, rien n’est impossible…

 

 

 

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