« Dans ce moment de panique, je n’ai peur que de ceux qui ont peur. »
– Victor Hugo
Chère Lectrice, cher Lecteur,
00:00 Oh là là… On se croirait un peu de retour au mois de mars 2020, non ? Le nombre de cas de coronavirus détectés augmente considérablement partout dans le monde… les hospitalisations aussi… et nombre de sources scientifiques affirment que ce n’est qu’une question de temps avant que les décès, eux aussi, repartent à la hausse.
Votre correspondante a pour sa part enregistré une augmentation radicale du nombre d’« alertes au Covid » dans son entourage – elles se sont toutes soldées par un résultat négatif, heureusement : les ravages du rhume saisonnier plutôt qu’une attaque de coronavirus vicieux… mais tout de même, pour un peu, on recommencerait à guetter d’un œil inquiet les rayons pâtes et papier toilette dans les magasins…
Et pour couronner le tout, les marchés – effrayés par ce renouveau épidémique – connaissent une journée noire rappelant d’assez près le cauchemar de mars dernier ; le CAC 40 perd plus de 3% à l’heure où je vous écris, et le reste des places mondiales ne va guère mieux.
Ce n’est pourtant pas faute de les avoir prévenus : depuis des mois, les autorités politiques et sanitaires martèlent et ressassent la possibilité d’une deuxième vague etc. Pour des instruments censés « pricer » l’avenir, c’est un peu décevant…
00:45 Que les actionnaires se rassurent, cependant : les banques centrales sont à la manœuvre, et elles feront tout, absolument tout, pour s’assurer que les marchés boursiers restent vigoureux. C’est un choix politique assumé – et même confirmé la semaine dernière par la Fed.
En quête désespérée d’inflation, elle a l’intention de maintenir ses taux au plus bas pendant encore longtemps sans doute… et tant pis pour les épargnants qui, eux, recherchent un rendement devenu de plus en plus maigre !
Zach Scheidt explique tout cela dans Investissements Personnels – et si cette « guerre contre votre épargne » vous déprime, sachez que tout n’est pas noir. Il y a un bon côté à la situation, à condition de savoir reconnaître (et saisir) les opportunités qu’elle fait apparaître.
Zach explique :
« Les investisseurs qui ont besoin de revenus pour couvrir leurs dépenses du quotidien doivent à présent se tourner vers le marché boursier afin d’obtenir des rendements plus importants. Et c’est exactement ce que la Fed souhaite vous inciter à faire !
En supprimant toutes les autres options de placements qui généraient des rendements et en forçant ainsi les épargnants à s’orienter vers le marché boursier, la Fed espère pousser les cours des actions vers de nouveaux sommets.
Cela enrichit naturellement les investisseurs, permet aux entreprises de lever plus facilement des capitaux et doit permettre de soutenir l’économie.
C’est la terrible vérité concernant la guerre menée par la Fed contre les épargnants.
Mais notre stratégie de riposte proactive pourrait permettre de générer davantage de revenus pour votre retraite – tout accumulant des plus-values grâce à la hausse du marché boursier.«
01:40 Tirer votre épingle du jeu dans un contexte de rendement qui fond comme neige au soleil, comment cela ?
Zach reprend :
« La meilleure riposte […] consiste à commencer à allouer une part plus importante de votre capital aux actions de rendement qui versent des dividendes réguliers. (Comme ces valeurs très profitables du secteur de l’énergie…)
Voyez-vous, avec la raréfaction des opportunités de placement générant des rendements, les capitaux devraient continuer de s’orienter de plus en plus vers les actions.
Ces capitaux proviennent de tous les secteurs des marchés financiers.
Fonds de pension, fondations, fonds spéculatifs, fonds communs de placement – quasiment l’ensemble des investisseurs institutionnels qui ont besoin de générer des rendements pour leurs clients.
Compte tenu des milliers de milliards de dollars se dirigeant vers les actions de rendement qui versent des dividendes réguliers, les cours de ces titres devraient monter naturellement.
Et si vous investissez sur ces titres dès aujourd’hui, avant que ces flux de capitaux ne propulsent leurs cours vers de nouveaux sommets, vous pourriez bénéficier de ce mouvement de hausse !«
De quoi continuer à alimenter votre épargne… mais aussi votre future retraite – et Zach est là pour vous aider à repérer les meilleures opportunités, juste ici.
02:30 Notez au passage que les marchés américains ne sont pas les seuls concernés, en matière de dividendes : une bonne nouvelle potentielle nous vient (une fois n’est pas coutume) de la Banque centrale européenne, révèle Bruno Bertez dans La Chronique Agora :
« La Banque centrale européenne pourrait autoriser les banques à reprendre leur versement de dividende.
Les régulateurs, qui ont de facto interdit aux établissements financiers de distribuer des dividendes et de racheter des actions jusqu’au début de l’année prochaine afin qu’ils puissent faire face aux conséquences de la pandémie de coronavirus, pourraient lever leur recommandation début 2021.
Selon les sources de l’agence Bloomberg, plusieurs membres du Conseil de surveillance de la BCE, qui ont soutenu cette interdiction, estiment désormais qu’une nouvelle extension de cette mesure ferait plus de mal que de bien au système.
[…] La BCE a jusqu’ici déclaré qu’elle reverrait sa position au quatrième trimestre.L’interdiction du versement de dividendes a été particulièrement dure pour les banques françaises, BNP Paribas en tête, qui avait promis aux investisseurs un dividende parmi les plus élevés du secteur cette année, avant que la pandémie ne frappe. »
La suite de l’article se trouve ici même.
03:15 Rendement, dividendes et sélectivité – des thèmes qui s’imposent en cette rentrée décidément « pas comme les autres ». Ils sont d’autant plus important que les marchés nagent en pleine hystérie, comme l’analyse Philippe Béchade dans La Bourse au Quotidien.
Il revient sur le cas – spectaculaire – de l’introduction en Bourse de la start-up Snowflake, qui a fait couler beaucoup d’encre…
« [Au début des années 2000], les banquiers mettaient sur le marché un simple business plan et quelques copains journalistes complaisants montaient les œufs en neige dans la presse spécialisée de la Silicon Valley, décrivant une nouvelle start-up qui allait révolutionner le monde numérique… à condition bien sûr que le PDG ne parte pas avec l’argent de la levée de fonds pour couler une retraite dorée dans un paradis fiscal asiatique.
20 ans plus tard, ce n’est pas peine d’inventer de futurs prodiges pour transformer les jeunes pousses en haricots magiques : introduisez une valeur à 100 fois son chiffre d’affaires et au lieu de créer la stupeur, ce sont les investisseurs qui, de leur propre initiative, iront propulser la valorisation à 200 voire à 300 fois le chiffre d’affaires, comme nous avons pu l’observer le 16 septembre avec Snowflake, entreprise de logiciels qui, pour ses premiers pas en Bourse, a vu son cours s’envoler de 134% et sa valorisation atteindre les 70 Mds$.
Une performance ahurissante que les bonimenteurs les plus habiles s’adressant aux boursicoteurs les plus naïfs n’avaient jamais réussi à réaliser au plus fort de l’hystérie des dot-com… Il va sans dire qu’elle n’a absolument rien à voir avec les fondamentaux : tout est question ici de comportement grégaire, de momentum, de delta et, comme au poker, de probabilités.«
Pas exactement les ingrédients d’une méthode d’investissement durable et solide, analyse encore Philippe dans la suite de son article.
Mieux vaudrait apprendre à comprendre et « dompter » ces marchés, en toute lucidité, pour transformer la situation en véritables opportunités : tout est là.
04:05 En matière d’opportunités, l’un des grands favoris de cette année, c’est l’or, bien entendu – et les métaux précieux dans leur ensemble. James Altucher revient sur ce phénomène dans le nouveau numéro de ses Dossiers…
… Mais en tire une conclusion surprenante – les métaux vraiment précieux ne sont pas ceux que l’on croit ! Au lieu d’acheter quelques Napoléons (ou plutôt « en plus d’acheter quelques Napoléons »), il recommande donc ceci :
« [Nous] vous recommandons d’acheter des métaux précieux ? Pas vraiment.
Certains des métaux les plus précieux et demandés qui sont enfouis dans le sol ne sont guère ces métaux ordinaires et brillants que l’on trouve en bijouterie, comme l’or et l’argent, mais ceux que l’on désigne, à juste titre, comme des ‘terres rares’.
Malheureusement pour les Etats-Unis, c’est un marché dominé par la Chine. Mais heureusement, cela ne va pas rester ainsi très longtemps.
Les Etats-Unis possèdent l’un des gisements de terres rares les plus riches du monde – avec une teneur moyenne de 8%, à Mountain Pass, en Californie. La concentration de terres rares est suffisante pour que cela représente 15% de la production mondiale, selon les estimations.
Ces dix dernières années, plusieurs sociétés ont tenté d’exploiter Mountain Pass, mais en vain. »
C’est sur le point de changer, comme l’explique James dans son article – assortissant son analyse d’une recommandation extrêmement alléchante : si vous voulez la découvrir vous aussi, rejoignez James en cliquant simplement ici !
Rendez-vous dès demain avec, je l’espère, des marchés de meilleure humeur… et en attendant, je vous souhaite une excellente soirée !
Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes
PS : Ailleurs dans les bureaux, Mathieu Lebrun a aidé ses abonnés à engranger une plus-value de +30%, précisément grâce à la baisse du CAC 40… Eric Lewin conseillait plusieurs prises de bénéfices sur de belles valeurs françaises, avec des gains de 24%, 11% et près de 9% respectivement… Gilles Leclerc propose un joli plan de trade dans La Bourse au Quotidien…
… Et last but not least, n’oubliez pas de vous inscrire pour l’événement exceptionnel que nous organisons le 27 septembre : c’est gratuit… et c’est entièrement inédit. Tout est expliqué là…
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★★★ Le chiffre du jour ★★★ |
143 $ C’est le montant que James Altucher avait sur son compte à un – sombre – moment de son existence. Depuis, il est devenu plus que millionnaire… en utilisant notamment une technique bien précise. Démonstration par ici : vous verrez, c’est bien plus simple que vous le pensez !
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