« Le Bitcoin, c’est n’importe quoi !! »

« La vie, c’est une panique dans un théâtre en feu. »

– Jean-Paul Sartre

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Bon, la situation n’est peut-être pas aussi dramatique que le dit ce bon vieux Jean-Paul ci-dessus, mais j’avoue que l’ajout impromptu d’une réunion supplémentaire dans une journée qui en comptait déjà quatre a un peu bouleversé mon planning.

L’édition du jour sera donc sur le modèle concis et rapide…

00:15 … Et nous commencerons directement sur une opportunité, dévoilée par Ray Blanco dans NewTech Insider. Il s’agit d’un sujet d’actualité, après la tempête qui a privé le Texas d’électricité pendant plusieurs jours : les réseaux américains sont en très mauvais état.

Energie, eau, internet… « y’a du boulot » – et cela représente d’ailleurs tout un volet de la politique de Joe Biden, puisqu’il s’agit de renouveler les infrastructures sur un modèle plus durable.

Il y a là de très belles opportunités à saisir pour un investisseur, notamment dans les nouvelles technologies – et bien entendu, on pouvait compter sur Ray pour « aller au charbon » (façon de parler, puisqu’il s’agit précisément de s’en passer…) et dénicher une belle valeur au croisement des infrastructures et des énergies durables :

« Cette entreprise travaille sur la construction d’un nouvel avenir énergétique […]. La société s’est fixé l’objectif de commercialiser de petits réacteurs modulaires (SMR), une technologie nucléaire évolutive permettant de produire une énergie moins chère et plus sûre.

De plus, les centrales nucléaires ne génèrent pas de dioxyde de carbone lorsqu’elles produisent de l’électricité. 

Le gouvernement Biden a l’intention d’injecter 2 000 Mds$ dans les énergies propres, et Biden a déclaré qu’on n’avait pas seulement besoin d’énergies renouvelables : le nucléaire fait partie des ‘technologies d’énergie propre cruciales’ pour réduire les émissions carbone des Etats-Unis. 

Même Bill Gates, lors d’une récente interview, a reconnu que les énergies solaires et éoliennes ne suffisaient pas. Il a énormément investi dans la fusion nucléaire, une technologie qui n’est pas encore disponible, malgré des dizaines d’années de recherches, et qui ne le sera peut-être pas de sitôt. 

En attendant de possibles avancées dans le domaine de la fusion, Bill Gates croit qu’il est sage d’investir dans la fission nucléaire, qui fournit actuellement 20% des besoins en électricité des Etats-Unis avec une énergie propre et fiable. »

Le nucléaire reste un secteur d’avenir, qu’il convient de surveiller – d’autant que la France a quelques fleurons en la matière : de belles plus-values y sont possibles (nous en reparlerons prochainement, d’ailleurs).

Par ailleurs, si vous voulez investir dans la recommandation de Ray Blanco, il suffit de rejoindre les lecteurs de NewTech Insider en cliquant ici.

01:15 Continuons avec un peu de polémique, allez. Vous savez bien sûr que les avis sont divisés sur le Bitcoin et les cryptomonnaies… entre partisans acharnés qui voient le numérique révolutionner la monnaie telle que nous la connaissons, et sceptiques tout aussi convaincus que cela s’achèvera en fumée, pleurs et grincements de dents.

Eh bien, figurez-vous que le conflit va jusque dans les bureaux des Publications Agora : beaucoup de nos spécialistes sont d’avis que l’investissement crypto vaut le détour, s’il est bien maîtrisé, mais certains y restent décidément réfractaires… comme Philippe Béchade, qui donne son point de vue sans détour dans La Bourse au Quotidien, suite à un événement notable en ce début de semaine :

« La valeur du bitcoin, qui a touché les 58 000 $, a dépassé hier celle d’un lingot d’or (et plus accessoirement d’une Tesla Model-Y).

Les forums de cryptotraders se sont sans surprise bruyamment réjouis de voir se concrétiser leur pari que l’or numérique dépasse l’or physique, celui-là même que détiennent les banques centrales comme l’une des garanties de la monnaie fiduciaire. Les tauliers desdits forums y voient la preuve ultime du discrédit qui frappe ces institutions et leurs émissions de billets de Monopoly.

Désormais, ce sont aussi des milliers de petits investisseurs – qui se voient bientôt très grands – qui viennent clamer leur foi dans le bitcoin, la ‘monnaie de l’avenir’, alors que chaque transaction en BTC consomme autant d’énergie que 500 000 opérations d’achat traitées par Visa ou Mastercard.

Une débauche d’énergie et une empreinte carbone à faire hurler de rage chaque militant écologiste, simplement pour avoir effectué un aller-retour spéculatif qui, pour l’heure, ne fait que des gagnants.

Il n’est plus question que de cela sur WallStreetBets, une plateforme d’échanges qui rassemble des communautés de traders (souvent novices) qui se fient à des leaders bien plus expérimentés qu’eux, probablement des professionnels chevronnés travaillant pour de gros hedge funds, dont les performances spéculatives et le ‘champ lexical’ font autorité.« 

Tout cela finira mal, comme l’explique Philippe dans la suite de son article : trop d’amateurs, trop d’ébullition, trop de folie… et pas assez de recul.

02:15 Philippe conclut d’ailleurs sur un petit fait important, qui vous aidera à garder la tête froide si vous êtes positionné en cryptos… et que vous risquez de vous laisser submerger par la vague d’excès actuelle :

« […] Il existe désormais autant de cryptomonnaies que d’entreprises cotées de part et d’autre de l’Atlantique. Vous avez dit ‘rareté’ ?« 

Les cryptos, c’est très bien – et les opportunités sont nombreuses. Il faut cependant savoir garder les pieds sur terre et, de temps en temps, écouter les « rabat-joie » qui incitent à la prudence et à la lucidité : votre trading n’en sera que plus profitable.

02:45 C’est d’ailleurs ce que recommande aussi James Altucher – adepte des cryptos depuis des années déjà dans ses Dossiers… Méfiez-vous des excès d’enthousiasme en tous genres, et abordez chaque opportunité avec un principe simple, pour éviter d’y laisser trop de plumes si jamais les choses tournent mal :

« N’investissez pas plus de 1% de votre valeur nette dans un seul projet.

Même s’il s’agit du prochain Google ou du prochain Uber, N’INVESTISSEZ PAS plus de 1% de votre valeur nette.

Imaginez que le projet capote. Vous perdez tout votre investissement. Ce n’est pas grave : vous n’avez perdu que 1% de votre valeur nette.

Maintenant, imaginez que les affaires marchent bien. TRÈS BIEN, même. Votre investissement vous rapporte 100 fois votre mise. C’est super ! Grâce à ce petit placement que vous aviez presque oublié, vous venez de doubler votre valeur nette.

Vous vous demandez si vous n’auriez pas pu gagner plus… Toucher le JACKPOT… Auriez-vous dû investir une plus grosse somme ?

La réponse est non.

Voici mon secret : quel que soit le montant investi, j’aurais gagné la même somme de toute façon. Parce que si j’avais dû investir une certaine somme, cela m’aurait stressé et j’aurais essayé de vendre mes parts à la première personne intéressée.

Mais plus j’investis dans une entreprise, plus je risque de perdre.« 

Et voilà que la petite mélodie Skype m’appelle – je vais donc vous laisser sur cette règle avisée, qui est d’ailleurs accompagnée de plusieurs autres dans la suite de l’article de James, par ici, intitulé… « Comment éviter la ruine » ; autant dire que c’est une lecture incontournable…

Je vais quand même prendre le temps de vous souhaiter une excellente soirée, nous nous retrouverons demain dans un contexte un peu moins « Zoomesque » !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

PS : Quand même, un petit mot sur la belle plus-value de 44% engrangée aujourd’hui par les lecteurs de MicroCaps Fortune, grâce à un trade mené de main de maître par Eric Lewin : la prochaine recommandation ne va pas tarder à tomber… et pour en profiter, il suffit de cliquer ici.