Skip to main content

Les anges-gardiens vont-ils fonctionner ?

Par 11 février 2020Alertes

« Si ces robots s’humanisaient, inversement les êtres humains se robotiseraient-ils ? »

– Paul Guth

 

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Bonne humeur générale aujourd’hui – dans les rues, où les passants parisiens semblent soulagés de retrouver un brin de soleil après les dernières journées agitées par la tempête Ciara…

… Et sur les marchés, où le vert est de mise à l’heure où j’écris ces lignes.

L’euphorie est-elle justifiée ?

Pas selon Eric Lewin, qui explique dans sa dernière de La lettre PEA que les raisons de rester prudent ne manquent pas :

« Le comportement actuel des marchés actions a de quoi laisser pantois. Les investisseurs semblent en effet faire comme si un vaccin contre le coronavirus avait déjà été trouvé !

D’une manière générale, on peut se demander s’ils ont bien jaugé les répercussions sanitaires et économiques de l’épidémie, avec une consommation chinoise au ralenti, des fermetures de magasins en pagaille, des géants américains comme Apple, Nike ou Starbucks privés d’une manne considérable et des métropoles totalement figées ou presque.

Les épidémies sont faites pour être vaincues et tout indique que c’est ce sentiment qui prévaut, quitte à susciter le scepticisme chez certains. […] En fait, on observe une étrange dichotomie, avec des intervenants actions qui vivent toujours dans une douce euphorie et leurs homologues du marché pétrolier qui, à l’inverse, sont particulièrement inquiets, comme en témoigne le repli du baril de WTI sous les 50 $, à un plus bas depuis un an.

Il est trop tôt pour savoir qui a raison, mais de notre côté, nous concédons ne pas être à l’aise avec la valorisation actuelle des marchés. »

Les stratégies de couverture restent donc d’actualité… mais notez bien que la prudence n’a pas empêché les lecteurs d’Eric d’engranger deux coquettes plus-values ces derniers jours – avec +16% dans MicroCaps Fortune et +21% dans Penny Stocks Winners !

00:30 Par ailleurs, n’oublions pas que les marchés ont des « anges-gardiens » vigilants et efficaces, comme le rappelle Gilles Leclerc dans La Bourse au Quotidien :

« Rien ne dit que les marchés boursiers pâtiront de cette accumulation de déboires macros et microéconomiques. Avec eux, il ne faut jamais préjuger de rien et les banques centrales pourraient tout à fait décider d’intervenir massivement par le biais de nouvelles (et abondantes) injections de liquidités, suivant l’exemple récent de la PBOC.

Ces mesures ne font pas repartir la production, pas plus qu’elles n’enrayent la propagation de l’épidémie. Elles n’ont pas davantage d’impact économique, mais, historiquement, soutiennent les marchés actions.

J’ajoute que les autorités de régulation savent faire preuve d’imagination et de créativité lorsqu’il s’agit de tordre le cou aux principes de marché, à l’image de l’interdiction des ventes à découvert des actions du secteur bancaire à la suite de la crise de 2008.

Bref, gardons-nous d’essayer de prévoir l’avenir. Ce qui n’empêche pas de tenter de s’y préparer en ‘cadrant’ le marché, de façon à faire apparaître les niveaux d’intervention qui sont autant de repères permettant de se positionner à l’achat, à la vente ou de rester neutre.

Ça s’appelle un plan de trade, et cela a vocation à éviter à l’investisseur de prendre des positions au petit bonheur la chance et de réagir sous le coup de l’émotion. De même, les plans de trade lui évitent de rester inerte quand la situation commande au contraire d’agir… ou de réagir.« 

01:30 Ceci posé, Gilles embraye sur son analyse technique de l’Eurostoxx 50 – pour lequel il y a des raisons d’espérer, même si certains niveaux sont à surveiller de près :

« Si les tensions persistent voire augmentent dans les jours à venir, je partagerai avec vous mes analyses des principaux indices boursiers, mais il me semblait judicieux de commencer dès aujourd’hui par l’Eurostoxx 50, pour lequel les tendances sont haussières. Aussi bien à long terme (cf. le canal bleu clair sur le graphique ci-après) qu’à moyen terme (le canal bleu foncé).



Cliquez sur l’image pour l’afficher en grand.

 

Se placer et tenir les positions dans une tendance haussière est une bonne chose en soi, mais quand les cours arrivent au niveau d’une résistance importante comme c’est le cas ici, il est nécessaire de se tenir prêt à manœuvrer au cas où justement la résistance ferait son œuvre et bloquerait la tendance.« 

Gilles approfondit l’analyse dans la suite de son article – et identifie un point d’entrée potentiel, intéressant dans une perspective de trading. Tout est dans la suite de son article, consultable ici.

02:15 Et si, décidément, la Bourse ne vous dit rien en ce moment… avez-vous déjà envisagé d’investir dans le non-coté ?

Le potentiel de profit peut y être exponentiel… à condition de faire preuve d’un peu de patience, comme en témoigne James Altucher dans Investissements Personnels :

« [Avec] des sociétés non cotées, une fois que vous avez investi, cela s’arrête là. Vous ne pouvez pas récupérer votre argent tant que la société n’est pas revendue ou introduite en Bourse, ou que l’on ne vous propose pas de racheter vos parts (ce qui est rare).

Et il y a également ceci : les entreprises médiocres disparaissent vite. Traditionnellement, elles font faillite ou bien se vendent pour une bouchée de pain et les investisseurs privés perdent de l’argent.

Mais les entreprises de qualité existent longtemps avant de disparaître.

Comment ça se fait ? Une entreprise de qualité peut progresser de 100% par an au cours de ses dix premières années, avant de véritablement trouver sa vitesse de croisière (c’est-à-dire d’avoir trouvé le bon modèle économique).

Les propriétaires de l’entreprise et les principaux investisseurs NE VEULENT PAS QUE LA SOCIETE SOIT VENDUE.

S’ils la vendent à une société établie depuis plus longtemps, leurs actions deviennent celles d’une société qui existe depuis plus longtemps. Par exemple, disons qu’une entreprise non cotée soit revendue à Microsoft et que Microsoft réalise l’opération par échange d’actions. A partir de là, les actions évolueront au rythme de la croissance de Microsoft, lequel est bien plus lent que celui d’une start-up en plein essor.

Tant que l’entreprise est sur une trajectoire de croissance rapide, elle n’est pas revendue. Pourquoi la revendre ? Et où investir cet argent en vue d’obtenir une croissance de 100% par an ? C’est difficile à réaliser ! »

James joint à ces quelques réflexions quelques règles fondamentales pour tout investisseur dans le non-coté : à lire juste ici si vous vous sentez l’âme d’un business angel !

03:15 Non ? Vous préféreriez une forme d’investissement plus traditionnelle ? Dans ce cas, prenons quelques nouvelles du marché immobilier avec Patrick Coquarst, dans La Chronique Agora. Le secteur est en pleine forme, explique-t-il :

« [Le] marché [immobilier] semble ne pas vouloir interrompre sa montée vers les sommets. A fin 2019, la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) constatait que le marché n’était pas retombé, contrairement aux prévisions, et ce après déjà trois années de hausse. Au contraire, les volumes de transaction ont atteint de nouveaux records pour approcher les 1,1 million d’unités (+11,5% par rapport à 2018).

L’indice des prix, calculé par Meilleurs Agents pour Les Echos, est en progression, en France, de 1,9% entre le 1er janvier 2019 et le 1er janvier 2020. En dix ans, la hausse est de 8,6%. Ces chiffres masquent évidemment bien des contrastes. Si, sur dix ans, les prix augmentent de plus de 55% à Paris, ils baissent de 4,6% dans les zones rurales. Sur l’année 2019, la hausse est ainsi de 8% à Paris contre 1,6% dans les zones rurales.


 

 

Même dans les villes, les prix peuvent chuter. C’est le cas au Havre (-4,3%), à Saint-Etienne (-2,6%), à Dijon (-1,7%) et – surprise – également à Nice (-0,9%). Lille (+6,9%) et Toulouse (+7,3%) connaissent des progressions proches de Paris, alors que Nantes (+9,5%) et Lyon (+11%) dépassent la capitale.« 

04:15 La hausse va-t-elle se prolonger ? Les facteurs qui la sous-tendent sont-ils partis pour durer ? Eh bien… si l’on en juge par la conduite passée des banques centrales, oui, tout à fait. Car, continue Patrick, la politique de crédit actuelle a largement contribué à la vigueur de la pierre :

« Ces hausses généralisées des prix s’expliquent par plusieurs facteurs : croissance continue de la population, baisse du chômage, accroissement du nombre de familles monoparentales et recomposées, mesures fiscales et diminution des mises en chantier de logements neufs à l’approche des élections municipales.

Mais la raison principale de la bonne santé de l’immobilier tient, encore et toujours, au crédit peu cher. Une tendance qui va probablement se maintenir en 2020. A moins que les banques deviennent plus prudentes, comme le leur a demandé le Haut conseil de stabilité financière (HCSF) en fin d’année 2019.

Meilleurs Agents prédit ainsi une hausse moyenne des prix de 1,5% en 2020, hausse qui pourrait atteindre 6% à Paris. Et les atermoiements actuels sur le futur des retraites ne risquent pas de détourner des Français de ce placement, bien au contraire. L’investissement dans la pierre rassure toujours. »

L’intégralité de cette analyse se trouve ici. Et n’oubliez pas qu’Etienne Brois, spécialiste de l’investissement locatif, est à votre disposition pour vous aider à lancer votre projet – vous pouvez recevoir son « kit de démarrage immobilier » en cliquant ici.

05:00 Bon, le temps réglementaire est écoulé… mais je suis tombée entre temps sur une info que je trouve mi-passionnante mi-inquiétante – et je ne résiste donc pas à l’envie de vous en parler : les premiers « robots vivants » ont vu le jour !

Cette nouvelle aux allures de science-fiction nous vient d’Arthur Toce, qui nous raconte cette innovation révolutionnaire – et les possibilités qu’elle ouvre – dans Opportunités Technos :

« Ces xenobots font moins d’un millimètre et sont constitués de 500 à 1 000 cellules. Ils peuvent avancer en ligne droite ou de façon circulaire et vivre durant une dizaine de jours. Surtout, ils peuvent ‘coopérer’ et même déplacer de petits objets. Comme tout organisme vivant, ils peuvent s’auto-réparer grâce à leur propre énergie.

Ces machines vivantes sont un savant mélange d’IA et de biologie cellulaire. Ils ont d’abord été codés grâce à un supercalculateur. Les chercheurs ont testé des centaines de design pour trouver la forme optimale pour accomplir certaines tâches. L’algorithme de programmation était évolutif et apprenait au fur et à mesure. Il existe ainsi aujourd’hui plusieurs types de xenobots dédiés à différentes tâches. »

La suite se trouve sur le site, en cliquant ici – une nouvelle preuve que, décidément, les nouvelles technologies sont une source inépuisable d’opportunités, pour l’humanité comme pour les investisseurs.

Excellente soirée,
à demain !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 


★★★  Le chiffre du jour  ★★★

3 000 €

 

C’est le montant de votre augmentation de salaire mensuelle : 3 000 € de plus par mois, tous les mois.

Comment est-ce possible (si votre employeur n’est pas tout à fait partant) ?

Toutes les explications sont ici

FERMER