Cher(e)s abonné(e)s,
Et de deux !
Conférence de presse de la FED :
Comme prévu, une baisse des taux de 25 points de base a bien été annoncée par le Président de la Réserve américaine (FED) Mr Jerome POWELL lors de la conférence de presse du 18 septembre dernier.
Sans surprise donc. Objectif clairement affiché de soutenir les marchés et d’insuffler de la confiance. Mais un bémol toutefois : des incertitudes quant à l’avenir et le manque de visibilité face notamment à la guerre commerciale à laquelle se livrent les Etats Unis face à la Chine et l’Europe.
Les marchés habitués au soutien indéfectible des Banques Centrales devront toutefois s’attendre à ce que désormais des solutions pérennes émanent des pouvoirs politiques et de leur prise de décisions en matière budgétaires.
C’est en tous cas ce que souhaite la FED à l’instar de la BCE comme l’a évoqué par Mr DRAGHI la semaine dernière. Les décisions que seront amenées à prendre les Banques Centrales au terme de leurs prochaines réunions promettent d’être moins prévisibles.
Les marchés devront faire avec mais ils n’aiment pas çà.
Ce que nous dit l’analyse technique et graphique :
Si l’on considère que l’analyse technique et graphique des marchés financiers est la résultante du comportement de tous les investisseurs parmi lesquels ; les institutionnels hyperinformés, les initiés, les non-initiés : alors toutes les interactions entre ces différents intervenants aboutissent au prix du marché.
Et ce prix du marché se situe actuellement sur les plus hauts annuels.
Le DOW JONES a clôturé la semaine à 26935 points après un plus haut à 27272 points proche de ses plus hauts historiques de juillet dernier à 27398 points.
Sa tendance est toujours orientée à la hausse malgré des signes d’essoufflement mais pas encore de retournement.
Même constat pour le S&P 500 avec un plus haut de la semaine dernière à 3021 points et une clôture à 2992 points, son record historique ayant été atteint en juillet dernier à 3027 points.
Le DAX 30 allemand quant à lui finit la semaine à 12468 points proche de ses plus hauts de la semaine mais encore bien loin de ses plus hauts de janvier 2018 à 13596 points.
Il se situe tout près d’une résistance matérialisable par une oblique baissière passant par les points hauts de janvier 2018 et juillet 2019. On pourrait s’attendre à un coup de frein du DAX 30 sur les niveaux proches des prix actuels.
Notre CAC 40 lui, est parvenu à se hisser au-dessus de ses plus hauts annuels en atteignant les 5696 points et clôturant à peine plus bas à 5690 points.
En synthèse :
Aucun signe de retournement n’apparaît pour l’instant malgré la présence de résistances dont il n’est pas impossible qu’il s’affranchisse.
Les marchés semblent montrer leur capacité à intégrer les doutes que pourraient susciter certains signes de ralentissement de la croissance mondiale. Ils préfèrent s’en tenir aux promesses de soutien des banques centrales malgré les réserves récemment émises par ces dernières lors de leurs récentes conférences de presse.
Il apparait aussi très clairement que les investisseurs se soient habitués aux « invictives twittées » du Président des Etats Unis qui impactent de moins en moins les marchés.
Graphiquement, bien que sur des zones hautes au contact de résistances, des signes de retournement n’apparaissent toujours pas et comme chacun sait, il convient d’accompagner une tendance aussi longtemps que possible en l’absence de signes flagrant de retournement.
En revanche le franchissement de ces résistances pourra être considéré comme un signe de force permettant de libérer de nouveaux potentiels et par conséquent d’envisager de nouveaux objectifs.
N’oublions pas que le plus important en matière de placement boursier n’est pas un prix d’achat forcément bas.
Contrairement à ce que nous apprécions tous aux moments des soldes pour des achats de vêtements par exemple, où les prix bas sont synonymes de bonnes affaires ; ce qui importe ici, c’est que quel que soit le prix d’achat d’un actif financier, il y ait un réel potentiel de hausse.
C’est-à-dire de plus-value à suivre.
Les cours du pétrole :
Les récents évènements contre l’Arabie Saoudite ont provoqué une envolée des cours du pétrole d’environ 6 % avec des pics de plus de 12 % aussi bien sur le BRENT de la Mer du Nord que sur le WTI américain.
Bien qu’en net reflux au moment où j’écris cela a eu pour conséquence de profiter aux valeurs liées au pétrole comme Energy Partners (NGL) que nous détenons dans le portefeuille « Quitte ou Double » qui est revenu toucher sa résistance des 15 USD même si depuis elle s’est stabilisée autour des 14 USD.
Autre valeur, française cette fois-ci, à avoir flambé : Total (raffinage et distribution de produits pétroliers).
L’action a pris près de 10 % en deux semaines. Malgré cette hausse, la tendance haussière de long terme de cette valeur nous incite à profiter d’un prochain versement de dividende pour nous positionner.
Action à mener :
Total (FP) : l’entreprise s’apprête à verser un dividende (1er acompte trimestriel) à ses actionnaires.
Le montant s’élève à 0,66 EUR par action. Cours actuel 49,48 EUR. Le détachement du coupon est prévu le 27/09/19 et le paiement le 1er/10/19.
2ème acompte d’un montant identique prévu le 06/01/20 (détachement). Paiement le 08/01/20.
3ème acompte d’un montant identique prévu le 30/03/20 (détachement). Date de paiement non encore communiquée.
Solde d’un montant identique le 29/06/20 (détachement). Date de paiement non encore communiquée. Rendement brut annuel de 5,6 % en moyenne sur les 10 dernières années.
Préconisation d’achat à hauteur de 10 % du portefeuille existant.
Très cordialement,
Antoine QUESADA.