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Milliards, dividendes et petites valeurs

Par 15 septembre 2020Alertes

« Dans mon enfance, les vieilles barbes disaient : gouverner, c’est prévoir. Ce n’est pas l’avis des jeunes barbes actuelles dont la spécialité est de construire des maisons sur les sites à avalanches, sous prétexte que la vue est plus belle. »

– Jean Dutourd

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 C’est le retour des transitions sauvages ! Il se passe plein de choses dans tous les sens… et alors que les marchés sont dans le vert un peu partout, je voulais vous faire profiter du maximum d’informations et d’opportunités présentées aujourd’hui un peu partout dans nos publications.

Voici donc un florilège des analyses les plus intéressantes du jour… mais ce ne sont de loin pas les seules : si vous voulez avoir un aperçu un peu plus complet de tout ce que nos spécialistes vous concoctent au jour le jour, c’est par là.

bouquet

 

00:30 Commençons sur le bon pied avec une avalanche de milliards – que dis-je, de milliers de milliards. Les chiffres sont tellement astronomiques que nous allons consacrer quelques lignes à prendre la mesure de la situation.

Il s’agit des dernières dépenses américaines, telles qu’analysées par Jim Rickards dans La Chronique Agora :

« Le Congrès US a ajouté 4 000 Mds$ de dépenses financées par le déficit à un déficit de 1 000 Mds$ déjà prévu sur l’exercice 2020.

Ce déficit prévisionnel de 5 000 Mds$ va porter la dette nationale à 27 000 Mds$, soit 135% du PIB, une fois prise en compte la baisse du PIB pour 2020. Il s’agit du montant le plus élevé de toute l’histoire des Etats-Unis (plus élevé encore qu’à la fin de la Deuxième guerre mondiale) et l’un des ratios dette/PIB les plus élevés au monde, après le Japon, la Grèce, le Liban et l’Italie.

Bien évidemment, les Etats-Unis ne feront pas défaut sur cette dette, dans la mesure où ils peuvent imprimer les dollars nécessaires à son remboursement, mais ce niveau d’endettement élevé a d’énormes conséquences en termes de ralentissement de la croissance et d’inflation potentielle.

Alors que le Congrès s’empressait de dépenser 5 000 Mds$, la Fed imprimait 4 000 Mds$ d’argent frais en urgence. Fin 2019, le bilan de la Fed avait baissé aux alentours des 3 600 Mds$, après un record d’environ 4 500 Mds$ début 2015. Aujourd’hui, le bilan de la Fed dépasse les 7 000 Mds$, soit près de 4 000 Mds$ de plus que fin 2019, et le niveau le plus élevé jamais enregistré. »

La tête vous tourne ? Un peu assommé ? Pas étonnant… Et faut-il vous rappeler que jamais au grand jamais une telle impression monétaire ne s’est bien terminée ? Certes, les Etats-Unis gardent la main sur la planche à billets, mais à quel coût pour la population… et pour le reste du monde ?

De Weimar au Zimbabwe, les exemples ne manquent pas – et ne donnent pas franchement envie. Que tout cela se termine par de l’hyperinflation ou une annulation pure et simple des dettes, votre épargne et vos investissements seront en première ligne : pour les protéger, c’est maintenant qu’il faut prendre vos précautions… et Jim Rickards a une stratégie nette et claire à vous proposer – par ici.

01:30
Une autre instance où c’est votre portefeuille qui trinque ? Les dividendes. Comme s’il n’était pas déjà assez compliqué d’obtenir un rendement acceptable sur vos placements en ce moment…

… Avec la crise du coronavirus et les turbulences boursières de ces derniers mois, beaucoup d’entreprises ont choisi de suivre les « recommandations » politiques et de ne pas distribuer de dividendes à leurs actionnaires. En tête, le secteur bancaire, sur lequel se penche Mathieu Lebrun dans La Bourse au Quotidien :

« Quelques poids lourds de la cote parmi lesquels BNP Paribas [suivent] les recommandations de la BCE qui, dans le sillage du déploiement d’une batterie de mesures pour tenter d’atténuer les effets de la crise économique suscitée par le coronavirus, avait demandé aux banques de ne pas distribuer de dividende cette année. »

Heureusement pour nous, certaines entreprises restent fidèles à leurs actionnaires et récompensent leur engagement – Zach Scheidt sélectionne d’ailleurs les meilleures d’entre elles au sein de son service, Le Nouveau Rentier : pour découvrir sa dernière recommandation en date, cliquez ici.

02:00 Mais revenons-en aux bancaires, sur lesquelles il y a plus à dire, comme l’explique Mathieu dans la suite de son analyse :

« […] Plusieurs acteurs [bancaires] sont actuellement en train de consolider dans de larges figures en triangle symétrique (visibles en grisés sur mes deux graphiques ci-après).

Graphique Bitcoin
Cliquez sur le graphique pour l’agrandir

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Cette temporisation apparaît plutôt logique étant donné la forte représentation des valeurs bancaires au sein du CAC 40 et le fait que l’indice phare de la Bourse de Paris demeure indécis dans le même genre de large figure de réflexion.

Reste maintenant à savoir le sens de sortie… A cet égard, par-delà une petite préférence personnelle pour la hausse (le M&A dans le secteur en Espagne étant susceptible de constituer un bon catalyseur), il me semble tout de même probable qu’il faille attendre cet automne voire cet hiver pour pouvoir disposer de nouveaux éléments de réponse sur le front des dividendes. »

En attendant, il y aura sans doute de belles opportunités à jouer – vous pouvez retrouver la suite des explications de Mathieu en cliquant ici… et ses recommandations concrètes, pour mettre ses idées en application, en cliquant là.

03:15 Des banques au cannabis, il n’y a un pas. De géant, j’admets.

Quoique, après tout, on parle de billets verts pour les premières et d’or vert pour les secondes : avouez, vous ne l’auriez pas trouvée, celle-ci. (Comment ça, c’est « tiré par les cheveux » ?)

Bref, je cède la parole à Ray Blanco, qui explique dans son Cannabis Investors Club que l’avenir du cannabis légal est radieux, si l’on en juge par l’évolution du marché canadien, pionnier en la matière :

« [Pour] la première fois, les dépenses réalisées dans le secteur du cannabis légal dépassent celles du marché noir. Quant au secteur du cannabis récréatif, il devrait doubler cette année, et enregistrer une croissance totale de 500% d’ici 2025.

Les opérateurs canadiens du cannabis ont énormément appris et sont prêts, désormais, à récolter les fruits de ce marché qui progresse rapidement. Mais ils lorgnent également sur d’autres marchés, en particulier ceux de leurs voisins, plus au sud.

Le marché américain serait une véritable manne, pour les entreprises canadiennes. Avec une population dix fois plus importante, l’opportunité de marché serait au minimum dix fois plus vaste.

Mais beaucoup d’entreprises canadiennes ne peuvent pénétrer directement le marché américain. Comme le cannabis est toujours illégal, officiellement, aux Etats-Unis, leur participation pourrait provoquer le retrait d’entreprises cotées sur les marchés. Par conséquent, les sociétés canadiennes ont cherché des solutions de rechange. »

Les solutions de rechange ouvrent de belles opportunités pour les investisseurs – et Ray peut vous aider à en profiter, juste par ici, si vous vous sentez l’âme (et le portefeuille) un peu aventureuse.

04:00 Finissons avec un point sur une catégorie d’investissements extrêmement intéressante – et enrichissante –, à tel point que nous y consacrons plusieurs de nos services : les petites valeurs.

Robert Kiyosaki explique dans Investissements Personnels pourquoi les small caps et autres sont idéales pour l’investisseurs particulier :

« Au départ, la plupart des large caps (sociétés à forte capitalisation boursière) étaient des petites entreprises. Les small caps offrent une chance aux investisseurs individuels de se positionner dès le début sur de jeunes sociétés qui apportent de nouveaux produits et services sur le marché ou bien arrivent carrément sur de nouveaux marchés.

Tout le monde parle de découvrir les prochains Microsoft, Walmart ou Home Depot car, à un moment donné, ces sociétés ont été des small caps, ou des diamants bruts si vous préférez. Si vous aviez eu la vision d’investir dans ces sociétés dès le départ, même une mise modeste se serait transformée en jolie somme.

Comme les small caps sont simplement des sociétés faiblement valorisées, elles ont la possibilité de progresser d’une manière qui n’est tout simplement pas envisageable pour de grandes entreprises.

Une grande entreprise dont la capitalisation boursière se situe entre 1 Md$ et 2 Mds$ n’a pas la même possibilité de doubler sa taille qu’une société dont la capitalisation boursière est de 500 M$. A un certain stade, vous ne pouvez plus continuer de progresser à un rythme aussi rapide, ou bien votre envergure deviendrait supérieure à celle de l’économie toute entière.

Les sociétés ayant une certaine maturité ont un rythme de croissance interne limité car elles occupent déjà une large part du marché qu’elles ciblent. Tout nouveau produit ou service représente une plus petite part de revenus que l’offre de produits bien établie. Voilà pourquoi la croissance des résultats et des flux de trésorerie (cashflow) des large caps peut être limitée, à moins qu’elles ne rachètent d’autres entreprises. Si vous recherchez des entreprises à forte croissance, il faut regarder du côté des small caps. »

Pas encore convaincu ? Robert a d’autres arguments à vous fournir dans la suite de son article, par ici. Et si vous êtes prêt à passer à l’action, notre spécialiste ès petites valeurs, Eric Lewin, est là pour vous accompagner : il suffit d’un clic.

C’est tout pour aujourd’hui : très bonne soirée, à demain !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

★★★ Le chiffre du jour ★★★
3ème
Oui, nous pourrions assister au troisième boom pour cet actif ignoré – voire méprisé – d’une bonne partie des investisseurs : ils ne savent pas ce qu’ils ratent…… Mais vous pourriez engranger des gains considérables grâce à la prochaine envolée, à condition de vous positionner à temps. Pour tout savoir, cliquez ici.

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