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Minières or : comment investir

Par 24 septembre 2020Alertes

« Acquiers bonne renommée, et dors grasse matinée. »

– Proverbe espagnol

 

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Votre correspondante était persuadée qu’on est vendredi – à tel point que je vous avais sélectionné une « lecture du week-end » avant de me lancer dans la rédaction de l’édition du jour. Cruelle déconvenue en réalisant que demain n’est pas jour de grasse matinée…

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Dormeur réveillé par une jeune fille tenant une mèche, Nicolas Régnier

… Et on dirait qu’il en va un peu de même sur les marchés : après avoir repris du poil de la bête hier, ils sont revenus en territoire négatif à l’heure où j’écris ces lignes – peut-être soupirent-ils après leur oreiller, eux aussi, et veulent un peu de repos ? (Voilà qui tombe bien, le mois de septembre est plutôt favorable à une « pause boursière », explique Bruno Bertez dans La Chronique Agora).

00:30 Puisque l’humeur n’est pas des plus dynamique, restons dans le thème et prenons des nouvelles de Tesla. Nous en discutions hier, le très médiatique constructeur automobile a déçu les attentes en n’annonçant pas de batterie miracle… et le cours de l’action s’en est ressenti, avec une chute de près de 10% sur la séance.

Philippe Béchade nous offre aujourd’hui un éclairage plus technique dans La Bourse au Quotidien, examinant les niveaux actuels et comment TSLA en est arrivée là – autant vous dire que cela n’a pas été de tout repos :

« Il serait […] prématuré de prédire la cassure imminente du support oblique crucial des 355/358 $ (qui coïncide avec l’ex-record absolu du 12 juillet dernier), mais si l’on se met dans la peau de ceux qui sont entrés en ‘stop achat’ à 360 $ et qui ont pyramidé jusque vers le record des 502 $ du 31 août à l’ouverture, avant de subir le sell-off de 21% du 7 septembre vers 330 $ (aucun stop de protection n’a pu fonctionner, un piège imparable), il fallait avoir des nerfs d’acier pour ne pas tout larguer.

Ces acheteurs ont cru en leur bonne étoile avec une rapide remontée vers 450 $ (du 14 au 20 septembre), mais après la baisse de 5,6% du 22 septembre suivie d’un gap sous 417 $ le lendemain, le cauchemar de la période du 2 au 7 septembre semble recommencer… A ceci près que cette fois-ci, il apparaît évident que toutes les plus folles espérances – nonobstant celles qui ne se sont pas concrétisées – sont maintenant dans les cours.« 

01:15 La question suivante est bien entendu : et maintenant ? Quelle sera l’orientation du titre ? Philippe a consulté les oracles de l’analyse graphique, et en tire quelques conclusions :

« Tesla risque un ‘re-test’ des 330 $, mais aussi et surtout de la zone des 280 $ qui servait de support juste avant l’annonce de la division par 5 du titre. Or, à 280 $, il y aurait beaucoup plus de perdants que de gagnants sur un intervalle de trois mois, ce qui pourrait faire toute la différence… Et sous les 275 $, difficile d’identifier un support avant 185/190 $, c’est-à-dire l’ex-plancher du 15 au 25 juin, mais aussi l’ex-zénith historique des 4 et 19 février.« 

Selon Philippe, un retour vers des niveaux qu’on n’avait plus vus depuis avril dernier n’est pas à exclure : vous pouvez retrouver toute son analyse en cliquant ici… et je vous recommande par ailleurs de rester prudent sur Tesla : ce n’est pas le moment de vous positionner !

01:45 N’abandonnons pas tout de suite les nouvelles technologies, parce qu’une nouvelle de taille pourrait venir ébranler la donne dans le domaine. La Chine est en passe de devenir la première puissance mondiale (elle l’est déjà à bien des égards, d’ailleurs – même s’il lui reste des fragilités considérables), et elle ne cache pas ses ambitions pour l’avenir…

… Et cette dernière nouveauté représente un pas de plus pour sa domination en termes financiers et boursiers. Explications avec Etienne Henri dans Opportunités Technos :

« Si l’Asie était déjà le paradis des industriels pour son savoir-faire et sa concentration de talents, elle est également en passe de devenir l’Eldorado des investisseurs du monde entier.

La Bourse de Hong Kong, surtout connue pour son Hang Seng Index qui permet aux Occidentaux de s’exposer facilement aux évolutions des marchés d’Asie du Sud-Est, vient de se doter d’un nouvel indice : le Hang Seng Tech Index (HSTI). Il est tout récent puisqu’il a vu le jour le 26 juillet. On y retrouve toutes les valeurs-phare de la tech asiatique.

Avec ce nouvel indice, le Hong Kong Stock Exchange a pour ambition de fournir au monde entier un point d’entrée unique pour investir dans les géants numériques de demain. En ligne de mire, le bien connu Nasdaq 100 qui était jusqu’alors le baromètre des valeurs technologiques mondiales. »

La suite de cet article se trouve juste ici – à lire absolument, car il en dit plus sur ce qui pourrait être une véritable révolution de l’investissement new tech

02:30 Pendant que l’une – la Chine – monte, les autres descendent. Les Etats-Unis avaient entamé leur déclin il y a quelques années déjà ; la crise du coronavirus a donné un bon coup d’accélérateur à cette tendance

C’est un phénomène à surveiller de près, car il contient de précieuses leçons s’appliquant à toutes les économies occidentales – notamment en ce qui concerne l’emploi.

Bill Bonner en parle aujourd’hui dans La Chronique Agora, avec un constat implacable :

« [Avec] 78 000 Mds$ de dettes… des citoyens auxquels on recommande de ne pas sortir de chez eux… et un déficit budgétaire de 4 000 Mds$ – [les Etats-Unis] auront bien de la chance s’ils enregistrent une croissance quelconque.

[…] Et si le monde que nous connaissions avait été laissé de côté… abandonné… oublié, comme une vieille voiture dans une casse ?

Hier, nous nous sommes penché sur quelques-unes des pièces détachées hors d’usage, répandues sur le sol.

Serveurs. Pilotes. Camionneurs. Vendeurs. Des catégories entières de travailleurs pourraient se retrouver au chômage pour longtemps – voire pour toujours.

La crise immobilière et financière de 2008-2009 a mis huit millions d’Américains au chômage. Il a fallu cinq ans pour récupérer ces emplois.

Aujourd’hui, on trouve encore 11 millions d’Américains sans emploi (selon Reuters… CNBC affirme pour sa part que 30 millions de personnes touchent des allocations chômage aux Etats-Unis).

Si l’économie devait réabsorber ces gens au même rythme qu’avant la dernière crise, il faudrait (dans le meilleur des cas) jusqu’à 2027 pour revenir aux niveaux d’emploi de février… ou, si l’on suit les chiffres de CNBC, jusqu’à 2038.« 

03:15 Mais ça, c’est dans le « meilleur » des cas. Selon Bill, ces emplois sont peut-être en fait… perdus pour toujours :

« Si l’économie s’enfonce réellement dans une Récession perpétuelle, cependant… [les chômeurs] ne retrouveront jamais leur emploi.

Compagnies aériennes, restaurants, hôtels, croisiéristes, universités, hôpitaux, promoteurs et propriétaires d’immobilier commercial – tous réduiront leurs effectifs à mesure que les clients disparaissent.

Ensuite, les employeurs se concentreront sur les ordinateurs et les robots pour remplacer les employés.

Pourquoi ? Parce que l’électronique ne tombe pas malade. Elle ne vous traîne pas devant les tribunaux. Elle n’est pas ‘vecteur de maladie’.

[…] Pourquoi embaucher un guichetier si les gens peuvent être contraints (pour des raisons sanitaires, bien entendu !) à utiliser un terminal informatique ? Pourquoi se donner la peine de payer une agence bancaire ‘en dur’ ? Pourquoi embaucher un chauffeur… quand un camion autonome devrait débouler prochainement sur les routes ? Qu’est censé faire un surveillant de parking quand personne ne vient en ville ?« 

Des perspectives plutôt sombres (qui se poursuivent ici – avec notamment quelques nouvelles du dollar)… mais il est important de regarder les choses en face, avec lucidité, pour pouvoir mieux vous y préparer.

En deux mots, l’économie ne se remettra pas entièrement de sitôt… et, si les raisons d’être optimiste ne manquent pas, il faut tout de même être conscient que le chemin sera semé d’embûches : autant l’accepter… et prendre les mesures qui s’imposent afin de protéger votre épargne et votre retraite.

04:05 Ladite protection passe bien évidemment par l’or, entre autres choses ; nos spécialistes vous le rabâchent depuis assez longtemps maintenant ! L’or physique, en priorité, naturellement – mais étant donné le contexte actuel, rien ne vous empêche d’adopter, en parallèle, une stratégie un peu plus spéculative en misant sur les minières.

Si cela vous tente, rendez-vous dans Investissements Personnels avec Robert Kiyosaki, qui propose un véritable « guide du débutant » pour vous aider à vous lancer. Il détaille notamment une distinction fondamentale dans le secteur :

« Les actions minières (les ‘minières’) se scindent en deux groupes bien distincts : les seniors et les juniors.

Les seniors sont des sociétés ayant un bon niveau de capitalisation, actives depuis plusieurs dizaines d’années, dont les activités s’étendent partout dans le monde, et qui génèrent des flux de trésorerie réguliers. Les minières seniors sont semblables aux grandes compagnies pétrolières, et bon nombre de leurs critères d’évaluation sont presque identiques. Les deux secteurs possèdent des réserves certaines et des réserves probables, sauf que les compagnies minières calculent les bénéfices et les coûts – sur un gisement spécifique – à la tonne et non au baril. Bref, une minière senior est facile à évaluer et il est facile d’y investir.

Les minières juniors sont presque à l’opposé des minières seniors. En général, elles ont un faible niveau de capitalisation, n’existent pas depuis longtemps et espèrent générer plus tard d’énormes rendements. »

Rien qu’avec ces trois paragraphes, vous avez une petite longueur d’avance sur la majorité des investisseurs – et vous pouvez encore approfondir le sujet en lisant la suite de l’article, juste ici. Ensuite, si vous vous sentez prêt à passer à l’action… vous pouvez suivre les conseils de notre spécialiste, en cliquant ici.

Sur ce, je vous retrouve donc lundi… non, demain !… pour de nouvelles aventures.

Excellente soirée,

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

PS : Ailleurs dans les bureaux… Gaël Deballe et Jim Rickards parient sur l’infortune des croisiéristes (avec un joli gain potentiel à la clé) dans Crash Speculator… Mathieu Lebrun fait le bonheur de ses lecteurs avec deux jolies plus-values de +10% (prise de bénéfices partielle sur le cuivre) et +30% sur l’eurodollar… et Addison Wiggin se penche sur la démographie (le deuxième volet est ), qui donne un éclairage intéressant sur les futures grandes tendances mondiales

 

★★★ Le chiffre du jour ★★★


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