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Nouvelle économie : deux tendances incontournables

Par 13 octobre 2020Alertes

« Cheminée : fume toujours. Sujet de discussion à propos du chauffage. »

– Gustave Flaubert, Dictionnaire des idées reçues

 

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Pause sur les marchés, au milieu d’une litanie de mauvaises nouvelles coronavirusiennes : vaccin en pause, hausses de cas, resserrement des mesures de précaution, fréquentes apparition du mot « confinement » dans les gros titres…

Bref, « ça ne sent pas bien bon, tout ça, madame – et en plus y z’ont coupé le chauffage », comme le disait ma voisine avant-hier.

(Non, le gouvernement n’a pas unilatéralement décidé de mettre fin au dérèglement climatique en empêchant les Français d’allumer leur radiateur ; simplement, les travaux d’isolation dans mon immeuble se poursuivent, et suivent une évolution assez proche de celle du Covid-19 : un mois, deux, trois, hiver 2020, été 2021…)

00:35 Encore une journée où l’actualité nous donne peu de matière à commenter, donc : concentrons-nous donc sur des secteurs et des marchés plus discrets, mais où des choses intéressantes se passent néanmoins…

… Et reprenons la discussion entamée hier sur les petites et moyennes valeurs, qui connaissent un parcours singulier en ce moment. Gilles abordait la question côté américain, avec le Russell 2000 – aujourd’hui, c’est Mathieu Lebrun qui revient sur le sujet dans La Bourse au Quotidien, en se concentrant sur la France et le CAC Mid&Small :

« D’une manière générale, depuis le trou d’air de la mi-mars sur les marchés boursiers, le regain de force relative des petites et moyennes valeurs de la cote parisienne n’a eu de cesse de se confirmer au fil des semaines.

Résultat des courses en cette mi-octobre : [le CAC Mid&Small] évolue déjà au contact de ses sommets de début juin, autour des 12 000 points (cf. le rectangle grisé + les flèches rouges sur le graphique ci-dessous).

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Cliquez sur l’image pour l’agrandir

De son côté, et pour remettre les choses en perspective, le CAC 40 pointe à 200 points de ses sommets du 5 juin dernier.« 

01:35 Pourquoi les petites valeurs françaises affichent-elles une telle santé, et la tendance est-elle durable ? Mathieu reprend :

« […] A première vue, cette situation pourrait surprendre. Etant donné le confinement – à cet égard, le gouvernement cherche à tout prix à éviter un lockdown de dimension nationale, mais pourrait, selon l’évolution de la situation sanitaire, imposer de nouveaux confinements à l’échelle locale – et la décroissance impressionnante qui en a découlé, on serait en effet enclin à penser que les mastodontes du CAC 40 ont davantage de latitude et de marge de manœuvre que les petites capitalisations.

Sauf que, comme toujours, c’est Wall Street qui donne le ton, et qu’on a observé outre-Atlantique un regain de forme du pendant américain du CAC Mid&Small, le Russell 2000 […].

Cette embellie tient sa source dans les espoirs que nourrissent les investisseurs autour d’un nouveau package d’aides budgétaires dans le sillage du scrutin présidentiel, quelle que pourrait être son issue. Or ces mesures favoriseraient davantage les petites et moyennes valeurs de la cote américaine.« 

Il n’est pas très prudent de faire dépendre vos investissements de long terme des humeurs des marchés US – surtout lorsqu’il s’agit de petites valeurs françaises : restez prudents et privilégiez le stock-picking sur ces valeurs… ou alors adoptez plutôt une stratégie de court terme.

Il y a là de beaux trades à faire – et ce ne sont pas les lecteurs de Mathieu qui me contrediront, considérant les plus-values de 75% et 25% qu’ils ont pu engranger ces derniers jours – pour les rejoindre, c’est par ici.

02:20 Tout cela vous laisse un peu sur votre faim, et vous voudriez des opportunités un peu plus conséquentes à vous mettre sous la dent ?

Rendez-vous du côté de chez Zach Scheidt, dans Investissements Personnels : il explore un secteur dont les perspectives sont – malheureusement – brillantes, celui de la cybersécurité. Entre l’explosion du télétravail et l’utilisation quasi-généralisée, désormais, des services du cloud… les occasions de détournement de données et de piratages ne manquent pas.

Cela crée un marché gigantesque pour les sociétés de cybersécurité… et Zach a sélectionné les sept meilleures actuellement, de son point de vue. En voici une, pour vous donner un petit avant-goût :

« Check Point Software Technologies Ltd. (CHKP)

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Cette entreprise de tech israélienne cotée au Nasdaq fournit des logiciels et du matériel de cybersécurité. Son revenu annuel de plus d’un milliard de dollars fait de Check Point l’une des actions les plus prometteuses du secteur de la cybersécurité en 2020.

Les lancements de produits et les rachats de l’entreprise ont stimulé la réussite de Check Point ces dernières années. Cela lui offre une place de choix au sein d’un marché qui continue de croître à toute allure.

Protego, une entreprise de cybersécurité sans serveur, fait partie de ses rachats les plus importants. Après ce rachat, Check Point est devenue la première entreprise de cybersécurité à combiner deux spécialisations clés en une seule et unique solution :

– la Cloud Workload Protection (CWPP) ;
– la Security Posture Management (CSPM).

Ces rachats ont aidé Check Point à sortir des solutions et services de cybersécurité de haute qualité, ce qui l’a poussée à continuer sur sa lancée. Tout cela explique bien l’optimisme des analystes envers cette action. »

Vous trouverez les six autres recommandations de Zach en cliquant ici : un peu d’inspiration pour vos prochaines prises de position… que vous pouvez également approfondir en cliquant ici.

03:20 Autre secteur où le coronavirus accentue et accélère des tendances déjà à l’œuvre avant son arrivée : la dématérialisation des espèces.

Nous en avons déjà parlé à maintes reprises (ici et , par exemple)… mais Ray Blanco aborde les choses, dans Opportunités Technologiques, sous un angle purement… eh bien… technologique :

« L’argent est sale et c’est devenu un problème. Selon une étude, lorsqu’ils circulent, les billets de banque peuvent accumuler des centaines de types de bactéries, virus et même champignons – dont un grand nombre n’est pas particulièrement amical avec l’espèce humaine.

De même, une autre étude, plus récente celle-ci, affirme que le Covid-19 subsisterait jusqu’à 28 jours sur certains billets de banque

De fait, dans certains pays, la stérilisation de l’argent est devenue une nouvelle normalité.

Le Covid-19 ne fait qu’accélérer la tendance à délaisser l’argent liquide. Selon une étude réalisée par la Réserve fédérale, les espèces ont été utilisées dans 26% des transactions en 2018, soit une chute de 30% par rapport à 2017.

Mais l’argent liquide n’est pas la seule source de risques lors d’une transaction…

Retirer de l’argent est risqué. Les claviers des distributeurs que nous utilisons, ou les terminaux de carte de crédit, peuvent être néfastes, également, avec leurs surfaces grouillant de microbes.

Et le coronavirus qui nous inquiète tant peut rester jusqu’à 72 heures sur des surfaces en plastique ou en inox, selon une étude publiée cette année dans le The New England Journal of Medicine.

Donc, exit l’argent sale…« 

Par quoi sera-t-il remplacé ? Ray continue l’analyse par ici (sur deux épisodes : rendez-vous demain pour la suite !) – une tendance à surveiller de près…

J’en profite pour vous rappeler que vous avez jusqu’à ce soir minuit pour profiter d’une autre méga-tendance repérée par Ray… et qui ouvre un potentiel de gains assez spectaculaire : plus d’explications par ici, mais n’attendez pas trop pour agir !

04:00 Maintenant que nous avons terminé notre petit tour de la « nouvelle économie » – ou en tout cas des secteurs les mieux placés pour les mois qui viennent –, allons prendre quelques nouvelles de l’ancienne économie avec Bill Bonner… ou plutôt des tentatives désespérées de nos gouvernements de la protéger à tout prix, et tant pis pour les conséquences.

Bill explique ainsi dans La Chronique Agora :

« Naturellement, les autorités cherchent par-dessus tout à stopper une dépression.

Cependant, elles n’admettront pas qu’elles ont eu le moindre rôle dans son apparition… ou que leurs propres politiques (taux d’intérêt ultra-bas et fausse monnaie) ont créé des excès qui doivent être purgés.

Ne vous attendez pas non plus à ce qu’elles confessent que leurs remèdes de charlatans (encore plus d’impression monétaire) rendront la correction finale pire encore.

Pour l’instant, au cours de ce siècle, elles ont retardé trois corrections majeures.

Entre octobre 2000 et juillet 2003, elles ont sabré 5% de leur taux directeur, déclenchant l’effondrement de la finance hypothécaire de 2008-2009.

Ensuite, elles ont à nouveau entravé cette correction, réduisant une fois encore leur taux directeur de plus de 500 points… et imprimant 3 600 Mds$ supplémentaires.

Cette année, elles sont en mode ‘Weimar, toute’, avec des taux de retour à zéro… et 3 000 Mds$ de nouvel argent supplémentaire.« 

Tout cela finira mal, dit encore Bill – vous pouvez découvrir tous ses arguments dans la suite de son article, en cliquant ici.

Je vous souhaite pour ma part une excellente soirée, en attendant de vous retrouver dès demain.

Excellente soirée,

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

PS : Ailleurs dans les bureaux… Bruno Bertez remet en question la sacro-sainte « indépendance » des banques centrales dans La Chronique Agora – et pourquoi les citoyens, une fois encore, sont les premiers à en souffrir… Et Philippe Béchade, de son côté, commente les résultats trimestriels dans La Bourse au Quotidienc’est par là.

 

★★★ Le chiffre du jour ★★★


3

Trois étapes sur quatre sont déjà remplies pour créer le premier « Millionnaire OPA » des Publications Agora France.

Il ne manque donc qu’une seule étape… et nous avons besoin de vous pour la concrétiser : cela pourrait vous rapporter très gros, comme vous pouvez le découvrir en cliquant ici.

Alors… agissez vite !

 

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