Tu as laissé tout le monde pantois
« Ô Canada ! Terre de nos aïeux,
Ton front est ceint de fleurons glorieux ! » – Adolphe-Basile Routhier, Ô Canada
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STRATEGIE
🎥 Un invité au pedigree exceptionnel !
Il a travaillé pour l’une des plus grandes banques mondiales
Du haut de ses 31 ans, le dernier invité de notre chaîne Youtube en impose avec son CV ! Il a effectivement occupé un poste clé au sein d’un groupe financier d’envergure mondiale…
Marc Lesage-Moretti, ancien vice-président de Goldman Sachs, nous emmène dans les coulisses d’une grande banque d’investissement. Beaucoup de gens pensent, à tort, que c’est un milieu réservé aux baleines de Wall Street. Aujourd’hui, les particuliers peuvent accéder à des nouvelles classes d’actifs financiers. (Il suffit d’avoir un bon professeur… ça tombe bien : on a le meilleur !)
Pour découvrir cet entretien inédit, cliquez ci-dessous !
ACTU
Zéro carbone : un revirement surprenant
On ne s’attendait pas à ça
(En tout cas, quand il s’agit de panoramas magnifiques, les Canadiens savent y faire !)
On ne peut pas vraiment dire que le Canada soit particulièrement réputé pour sa politique écologique. On entend bien plus souvent parler de ses paysages à couper le souffle ou de son fameux sirop d’érable que de ses engagements pour la transition énergétique. Alors quand le ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie – au nom qui fleure bon la francophonie, si chère au coeur des Canadiens – s’est exprimé au sujet de l’hydrogène, ses propos ont surpris tout le monde. Etienne Henri nous en dit plus, dans Zéro Carbone Millionnaire :
« ‘L’hydrogène va être au XXIe siècle ce que l’électricité a été au XXe.’
C’est avec ces mots que François-Philippe Champagne, ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, a annoncé le Projet Mauricie, qui rebat les cartes du paysage énergétique du pays.
[…]Berceau de l’exploitation des sables bitumineux et suffisamment vaste pour que la population ne voie pas au quotidien les effets environnementaux de l’exploitation des hydrocarbures, le Canada n’a jamais été une référence en matière d’écologie.
Sa faible densité de population (à peine plus que l’Islande et deux fois moins que la Russie) rend même la problématique de la transition énergétique quelque peu superflue. Ses importantes ressources fossiles lui garantissent, par rapport aux autres pays occidentaux, une énergie peu chère et abondante pour les décennies à venir.
Pourtant, le pays fait preuve en cette fin d’année d’un volontarisme qui force le respect. Il y a quelques jours, la société TES Canada a annoncé le lancement d’un mégaprojet autour de l’hydrogène au Québec.
Les installations du Projet Mauricie devraient générer, à partir de 2028, jusqu’à 70 000 tonnes d’hydrogène vert qui seront intégralement utilisées dans l’économie locale, en remplacement des énergies fossiles. Pour y parvenir, un méga-électrolyseur d’une puissance totale de 500 MW sera installée – permettant d’absorber, en permanence, l’équivalent de production de la moitié d’une centrale nucléaire à pleine puissance.
Selon le gouvernement, ce site permettra à lui seul de diminuer de 3% les émissions de gaz à effet de serre de la province, qui regroupe près du quart des habitants du pays, pour un coût relativement raisonnable puisqu’il est estimé à seulement 4 milliards de dollars canadiens (2,7 Mds€).
Le Projet Mauricie permet de confirmer que la décarbonation par l’hydrogène-énergie, qui nécessite évidemment des investissements, reste une dépense compatible avec le pouvoir d’achat des pays occidentaux. La somme ne représente en effet que 1% du PIB de la province, et permettra de disposer d’une énergie décarbonée pour des dizaines d’années.
Mieux encore, elle a été entièrement financée par des capitaux privés, apportant la preuve que la transition énergétique est devenue suffisamment rentable pour offrir une perspective de retour sur investissement positif aux investisseurs sans avoir à saigner les contribuables.
C’est grâce à ce changement de paradigme économique que nos entreprises du zéro carbone parviennent à boucler, année après année, des exercices placés sous le signe de la croissance. Les derniers chiffres trimestriels nous laissent à penser que 2023 devrait être, une nouvelle fois, un grand cru. »
Ce qu’il faut retenir
Le Canada surgit là où personne ne l’attendait : l’hydrogène vert. Si M. Champagne a vu juste et que l’hydrogène est vraiment « au XXIe siècle ce que l’électricité a été au XXe siècle », l’opportunité est trop belle pour la laisser filer ! Heureusement, notre expert est là pour vous conseiller les meilleures actions pour parier sur la transition énergétique, et ainsi marcher dans les pas du Canada…
