« Les problèmes sont des opportunités en vêtements de travail. »
Henry H. Kaiser
Chère Lectrice, cher Lecteur,
00:00 Aujourd’hui, opportunités !
Nous avons parlé hier des risques et des dangers actuels – et commencé à aborder quelques secteurs intéressants dans le contexte actuel…
… Continuons notre exploration aujourd’hui, avec, pour commencer, LE secteur intéressant en temps d’incertitude : l’or – ou, plus précisément, les minières aurifères.
00:30
Mathieu Lebrun nous en donne une analyse approfondie dans La Bourse au Quotidien. Selon lui, le métal précieux pourrait être sur le point de franchir une résistance décisive. Les éléments en ce sens s’accumulent, selon Mathieu :
« Au niveau fondamental […], alors que les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis restent vives (c’est même un doux euphémisme étant donné la posture de Pékin et les derniers tweets de Donald Trump), l’Empire du Milieu a ajouté le mois dernier près de 16 tonnes d’or à ses réserves.
Le but est bien sûr de diversifier ses avoirs par rapport au dollar. Et quand vous avez en face de vous un acheteur de ce poids, il n’est pas facile d’être structurellement short…
L’environnement obligataire actuel est par ailleurs propice. À cet égard, je pense qu’il ne vous aura pas échappé que l’argent entrant dans ce segment des deux côtés de l’Atlantique écrase mécaniquement les rendements. Les obligations américaines n’ont évidemment pas été en reste et sont même, comme toujours en réalité, à l’origine de ce phénomène […].
Mais qui dit baisse des rendements dit soutien indirect à l’or. En effet, la relique barbare ne rapporte rien (son rendement est nul et aucun coupon ou dividende n’est versé, contrairement aux actions). De fait, moins les obligations américaines rapportent, sachant qu’il s’agit là aussi d’un autre refuge connu en temps de crise, moins l’or souffre de la comparaison.
L’évolution de l’Eurodollar pourrait être un autre catalyseur, car si la paire devait finir par sortir par le haut de sa large figure de consolidation de moyen terme (visible en bleu clair dans mon dernier article sur le sujet, paru fin avril), la conjoncture n’en serait que plus favorable à l’or (considérant que le métal précieux et le billet vert ayant une bonne ‘relation inverse’).
Reste le cas du pétrole, alors que le baril de WTI est retombé sous les 52 $ hier, ce qui fait les affaires de l’once de métal fin. Et pour cause : pour les minières aurifères, le coût d’extraction de l’or est en grande partie lié au pétrole.
Il va sans dire que le coût de revient unitaire d’extraction d’une once d’or diffère selon que le baril soit à plus de 80 $ ou sous les 50 $. Or nous approchons justement de cette zone basse… »
02:00 Voilà pour les causes qui pourraient nourrir la hausse de l’or. Quelles seront les conséquences et les seuils à surveiller pour investir sur les minières – qui seraient les premières à profiter d’une envolée du métal jaune ? Mathieu nous donne son analyse :
« Je ne serais […] pas étonné de voir les GDX et autres GDXJ (les minières aurifères, juniors ou non) enfin sortir de leur consolidation descendante en place depuis la fin 2016 (cf. le rectangle bleu clair + flèches de couleur sur mon graphique hebdomadaire ci-dessous).
Dans ce cas, une hausse de 40% voire 50% sur ce secteur serait techniquement possible (cf. les flèches noires à double sens). Et dans cette hypothèse, voir la capitalisation boursière de certains petits acteurs doubler dans les prochains mois ne serait pas illogique… »
Mathieu aura sans doute des recommandations en ce sens si ce scénario se concrétise. Sachant que ses conseils ont déjà rapporté +77% de performance à ceux qui les suivent… ne manquez pas le prochain – il suffit de cliquer ici.
03:00 L’or n’est pas la seule ressource souterraine qui pourrait offrir de belles opportunités dans les mois qui viennent. Ray Blanco nous explique dans le dernier numéro de NewTech Insider que les valeurs du pétrole auront aussi leur mot à dire dans les mois qui viennent…
… Tout simplement parce que, explique Ray, la révolution du secteur pétrolier est en réalité une révolution technologique !
Coup de projecteur sur cette passionnante évolution :
« La révolution numérique, combinée à [des] techniques de forage jusque-là inconnues, a permis cette renaissance pétrolière. Les graphiques assistés par ordinateur ont permis aux producteurs pétroliers et gaziers de placer des ‘pailles’ au cœur même des réservoirs d’hydrocarbures.
La production de gaz et de pétrole assistée par ordinateur se base en effet sur des sons émis dans le sous-sol, qui permettent d’en apprendre plus sur l’environnement souterrain. Des capteurs sismiques, aussi appelés ‘géophones’, sont utilisés pour détecter les vibrations émises dans le sol par un équipement spécial.
Les données sont ensuite utilisées pour construire une cartographie du sous-sol en 3D. Ces cartes sismiques sont cruciales pour exploiter ces ressources jusque-là hors d’atteinte. Dans de nombreuses formations schisteuses, par exemple, les couches où le pétrole et le gaz sont prisonniers ne font parfois que 60 m d’épaisseur mais se situent à 1 600 m de profondeur. »
03:45 Grâce à des révolutions de ce genre et aux progrès de techniques comme le fracking, explique encore Ray, la situation du marché pétrolier a radicalement changé :
« Le nombre de puits secs a donc nettement diminué, et le rendement des puits existants et nouveaux a beaucoup augmenté.
Ce n’est qu’en 2008 environ, lorsque le cours du pétrole a atteint les 160 $ par baril, que les choses ont vraiment commencé à décoller. L’augmentation des prix a donné un coup de fouet aux innovateurs : risquer une tentative d’extraction de pétrole piégé dans des dépôts de schiste devenait plus raisonnable grâce aux nouvelles solutions.
La technologie a démultiplié la productivité des puits et des stations de pétrole. Le coût de détection d’un nouveau baril de pétrole dans le sol s’est effondré. Les nouvelles technologies informatiques, les capteurs et les réseaux ont permis d’extraire du pétrole et du gaz dans des zones inaccessibles jusque-là. »
Ce que cela signifie pour vous en tant qu’investisseur ? Eh bien… suivez le principe des « pelles et pioches » : pour profiter d’une ruée vers l’or, mieux vaut vendre des pelles et des pioches aux nouveaux mineurs que de se casser le dos à chercher des pépites.
Dans cet esprit, Ray ne recommande pas d’investir dans le pétrole directement – mais dans une entreprise bien particulière qui fournit aux sociétés pétrolières l’infrastructure informatique indispensable à leur fonctionnement. Intéressé ? Rendez-vous dans le dernier numéro de NewTech Insider pour en savoir plus : c’est par ici.
04:15 Et pour terminer cette édition résolument concrète et pragmatique, un petit rappel réconfortant de la part de Robert Kiyosaki dans Investissements Personnels :
« Voici quelques vérités que la plupart des gens sur Terre ne comprennent pas ; même lorsqu’il s’agit d’athlètes qui gagnent des millions de dollars, la plupart d’entre eux ne sont pas vraiment riches du tout.
Pourquoi ?
Parce qu’ils perdent des sommes astronomiques à cause de quatre forces qui leur volent leur richesse : impôts, dette, inflation et retraite.
Les athlètes, et les autres, qui gagnent beaucoup d’argent ne sont pas nécessairement riches car ils perdent une grande partie de ces sommes au profit de ces quatre forces. Les professionnels qui gagnent très bien leur vie sont parmi les plus lourdement imposés, ils ne possèdent pas de placements qui génèrent des liquidités et les protègent contre l’inflation, ils sont surendettés et ne sont pas prêts à prendre leur retraite, ce qui signifie que s’ils n’ont pas leur chèque de paie, ils sont à sec.
Par exemple, il est tout à fait possible que deux personnes gagnent 1 000 000 $ tout en menant une vie totalement différente d’un point de vue financier. L’une pourrait très bien être pauvre et l’autre riche.
Prenons un exemple. L’une de ces deux personnes s’acquitte de près de 50% d’impôts, croule sous le poids d’une hypothèque, économise de l’argent en le plaçant sur un compte de retraite passif qui suit à peine l’inflation et dépense librement son argent en dettes, en achetant par exemple des voitures et des vêtements qui augmentent gravement son endettement par carte de crédit.
L’autre ne paie pas d’impôts, investit son argent dans des immeubles locatifs qui lui procurent un revenu passif indexé sur l’inflation et utilise ce revenu passif pour investir dans d’autres placements à revenu passif. Quelle est la personne la plus riche des deux ?«
Vous connaissez bien entendu la réponse… et Robert vous en dit plus sur les moyens de ressembler à la deuxième personne plutôt qu’à la première dans la suite de son article, lisible ici.
La richesse et l’indépendance financière sont bien possibles – à condition de disposer des bonnes informations !
Excellente soirée,
Françoise Garteiser
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