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Or, Dow Jones et confiscation

Par 1 octobre 2020Alertes

« L’intérêt est la règle de la prudence. »

– Vauvenargues

 

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Votre correspondante est coincée entre réunions multiples et train à prendre, de sorte qu’il va falloir faire vite aujourd’hui. J’espère que l’intérêt du fond compensera le côté un peu hâtif de la forme…

00:15 Entrons dans le vif du sujet avec Gilles Leclerc, qui nous propose dans La Bourse au Quotidien un focus sur LE grand indice américain – le Dow Jones… qui se trouve actuellement dans un contexte assez spécial.

Gilles explique en effet :

« Une fois n’est pas coutume, je n’utiliserai pas ici d’indicateur technique. Et pour cause : ce sont les sondages et autres basses manœuvres entre le président sortant Donald Trump et Joe Biden qui domineront les prochaines semaines. Il n’y a de toute façon pas besoin d’indicateur technique à ce stade tant les supports et résistances sont clairement visibles au niveau graphique.

Sur le graphique ci-dessous, en vue mensuelle, on observe que l’indice revient tester la résistance de son canal haussier de – très – long terme. Les petites flèches vertes et rouges montrent où et comment les algorithmes de trading (qui, je le rappelle une fois encore, sont à l’origine de plus de 80% des transactions sur cet indice) agissent. »

01:00 Les indices étaient sur des supports baissiers solides ces derniers temps, confiait Gilles il y a quelques jours… il s’avère désormais que les résistances haussières le sont tout autant, empêchant le Dow Jones de prendre de la hauteur. Gilles continue :

« Vous constaterez [que les algorithmes] suivent fidèlement les niveaux de ce canal haussier, que ce soit pour prendre position sur le support ou pour relâcher du lest sur une résistance particulièrement tenace, le Dow Jones échouant systématiquement à la franchir depuis le début de l’année.

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Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

J’ai placé un zoom en haut à gauche afin de bien distinguer l’action des prix en vue mensuelle. Il apparaît que les tentatives de dépassement ont été nombreuses, mais toujours contrées (cf. les petites flèches bleues).

Pour la suite, le risque à la clôture de la bougie de septembre est de voir un ‘double top’ se concrétiser, ce qui impliquerait une consolidation d’au moins 15%.« 

15% de baisse potentielle, ouille – Gilles développe son analyse dans la suite de son article, juste ici, et vous propose aussi d’aller un peu plus loin en cliquant là.

02:00 Passons de la macro à la micro-économie, maintenant, en revenant sur Tesla et son fameux « jour de la batterie ». Il a fait pschitt le jour J, expliquait Edern Rio à l’époque… mais sans doute fallait-il prendre un peu de recul.

Selon Ray Blanco – dans sa dernière Alerte Innovations – c’est dans quelques années que les annonces faites la semaine dernière prendront toute leur importance. Il remet les choses dans leur contexte :

« Le plus gros problème que posent les voitures électriques, c’est leur coût élevé. Une berline compacte moyenne se vend 21 312 $, en 2020. La version ‘standard’ la moins chère du Model 3 Tesla coûte 37 999 $.

C’est la batterie qui représente la plus grande partie de ce prix.

Maintenant, Tesla déclare qu’elle peut réduire de 56% le coût de la batterie.

Ce n’est pas un petit changement : cela change fondamentalement le coût de revient des voitures électriques.

La technologie de batterie dévoilée au cours de ce Battery Day signifie que Tesla pourra produire un modèle à 25 000 $. Déduction faite des économies réalisées sur le carburant, le coût total de possession va être bien inférieur à celui des voitures à essence.

En ce moment, les voitures électriques ne représentent que 3% des ventes de voitures. Mais ce chiffre changerait de façon spectaculaire s’il n’y avait plus de différence de prix.

Pas plus tard que cette semaine, la Californie, le plus grand marché de l’automobile des Etats-Unis – et l’un des dix principaux marchés pour les voitures neuves, dans le monde – a annoncé qu’elle allait interdire les ventes de voitures neuves à essence à partir de 2035.

Pour le secteur automobile, cela n’a rien de sidérant. C’était écrit depuis des années. Tous les principaux constructeurs automobiles ont énormément investi dans le développement de véhicules électriques.

Et cela signifie que les investisseurs peuvent s’attendre à ce que la production de batteries augmente dans de vastes proportions au cours des années à venir. »

Le secteur des batteries est devenu vraiment incontournable, pour un investisseur, et c’est bien parti pour durer pendant encore des années, si l’on en croit les données. Si vous n’en avez pas encore portefeuille, le moment est quasiment idéal pour vous positionner : agissez sans (trop) attendre… et si vous avez besoin de recommandations en la matière, Ray est là !

03:00 Pour finir, un petit mot d’avertissement de la part d’Olivier Delamarche – qui s’inquiète du sort de votre épargne, à mesure que la crise s’installe et s’aggrave. Le secteur bancaire est menacé, comme nous l’avons vu hier avec Zach Scheidt : qu’est-ce que la faillite d’une banque ou d’une compagnie d’assurance-vie signifierait en France ?

Olivier répond à cela sans détour dans Delamarche en Liberté :

« Eh bien c’est assez simple, nous avons eu un élément de réponse, voire une idée précise, avec les déboires de la Grèce, qui ont donné lieu à une cure d’austérité générale, avec augmentation du temps de travail, diminution des retraites, blocages des comptes bancaires et retraits limités dans les distributeurs. Plus récemment, du côté de Chypre, les autorités sont allées jusqu’à procéder à la saisie des comptes bancaires des particuliers.

En toute transparence, je me suis dit que les banques allaient brûler, victimes du courroux populaire, mais cela n’est pas arrivé…

En France, dans le cas de la faillite d’une compagnie majeure d’assurance, je crois que nous pourrions tout à fait en être quitte pour une activation de l’article de la loi Sapin 2 et un blocage des actifs en mode ‘side-pocket’.

Votre argent ne sera plus disponible, conformément à ce qu’avait annoncé lors d’une conférence de presse l’ancien patron de la BCE, Mario Draghi, évoquant les hypothèses d’une saisie sur l’épargne et d’une recapitalisation des compagnies via une levée d’impôts.

Bref, le scénario catastrophe d’une saisie (directe ou indirecte) de l’épargne sur vos comptes bancaires ne peut être exclu.« 

Là encore, il est temps d’agir – Olivier vous donne d’ailleurs sa stratégie complète ici… et vous invite aussi à un nouveau Sommet de Crise exceptionnel la semaine prochaine : pour y assister gratuitement, il suffit de vous inscrire en cliquant ici. Incontournable !

Sur ce, je dois vous quitter : je vous souhaite donc une excellente soirée, et à demain.

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

PS : Ailleurs dans les bureaux… Bill Bonner aborde – une fois n’est pas coutume – les défauts de l’or dans La Chronique Agora (et pèse les mérites de Bitcoin)… Mathieu Lebrun propose un plan de trade très convaincant dans La Bourse au Quotidien PRO… et enfin, dans Investissements Personnels, Zach Scheidt examine ce qui pourrait changer (ou non !) dans le cadre de l’élection présidentielle américaine : tout est là.

 

★★★ Le chiffre du jour ★★★


4
C’est le nombre d’étapes nécessaires pour… devenir millionnaire.Comment ça ? Avons-nous perdu la tête ?

Pas du tout, bien au contraire : démonstration… et rendez-vous en 2021 pour les résultats !

 

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