« Un escalier se balaie en commençant par le haut ».
– Proverbe roumain
Chère Lectrice, cher Lecteur,
00:00 Mais qu’en est-il des ascenseurs ? Par où faut-il les balayer d’abord ? A moins qu’ils ne se chargent de se balayer tout seuls ?
00:30 La journée d’hier n’a pas été agréable, sur les places mondiales, et celle d’aujourd’hui ne l’est guère plus, à l’heure où j’écris ces lignes. Mathieu Lebrun nous donne son point de vue technique – et un autre proverbe – dans La Bourse au Quotidien :
« D’une manière plus générale, le repli du CAC 40 hier est une nouvelle illustration d’une autre célèbre maxime boursière : ‘les marchés prennent l’escalier pour monter et l’ascenseur pour descendre’. Car après une semaine flat et sans réelle impulsion, l’ouverture en baisse d’hier matin a, à elle seule, effacé la hausse de la dernière quinzaine d’avril.
Afin de mieux illustrer mon propos, j’ai mis en lumière sur le graphique journalier du CAC GR (qui comme vous le savez certainement intègre les dividendes, ce qui est d’actualité vu la période) ci-dessous l’ensemble des put que j’ai recommandés à mes abonnés depuis environ trois mois (flèches rouges + rectangles bleu clairs).
Ce sont là autant d’occasions de gains qu’ont pu saisir les lecteurs de Mathieu depuis le début de l’année…
01:30 …Et selon Mathieu, un deuxième facteur indique que la baisse pourrait désormais être à l’ordre du jour :
« Dans ce contexte, un indicateur ne ment pas : il s’agit du Bund. Regardez plutôt mon graphique ci-après sur le contrat refuge allemand :
Que l’on parle des 7 et 8 février (où nous avions pris en simultané deux put sur S&P 500/Dow qui ont chacun rapporté 10% à mes abonnés en très peu de temps), du 5 mars (avec deux put CAC et Nasdaq pris et une plus-value de 25 % à la clef), du 15 mars (avec un put CAC à l’origine d’un autre gain de 25%), du 9 avril dernier ou encore du repli d’hier après le ‘coup de pression’ de Donald Trump, des consolidations voire des corrections ont à chaque fois suivi sur les indices.
Je vous avoue être assez friand de ces cohérences et corrélations statistiques, lesquelles illustrent bien certains aspects de mon approche. En l’occurrence, dans tous les cas, tout s’est fait en l’espace de quelques heures ou de quelques séances tout au plus.
Personnellement, j’aime bien l’ascenseur. Vu le niveau des marchés, mon petit doigt me dit de surcroît que l’escalier risque de ne pas être très tendance dans les prochaines semaines« …
Vous pourriez d’ailleurs y rencontrer plusieurs belles opportunités de trading, au passage – et Mathieu vous aidera à en profiter : cliquez ici pour vous assurer de recevoir ses conseils.
02:30 En attendant de voir si les places mondiales se décident pour l’ascenseur, l’escalier ou l’escalator – voire de rester purement et simplement à leur étage –, concentrons-nous aujourd’hui sur quelques grandes tendances à surveiller de près dans les mois qui viennent.
La première, nous la tenons à l’œil de longue date : il s’agit de l’or, pour lequel Jim Rickards a trouvé un « petit » détail qui en dit long, dans sa dernière alerte d’Intelligence Stratégique :
« […] Cet article a retenu notre attention. Il vient du site internet de la banque centrale néerlandaise, la DNB (De Nederlandsche Bank).
La DNB possède 600 tonnes d’or physique pur. Environ 31% de cet or est entreposé à Amsterdam. Le reste est réparti dans des chambres fortes situées à New York, au Canada et au Royaume-Uni. Dernièrement, la DNB a pris des mesures en vue de rapatrier une part plus importante de son or.
Traditionnellement, les banques centrales ne sont pas tendres à l’égard de l’or, mais la DNB se distingue du lot. Elle déclare que ‘l’or conserve sa valeur, avec ou sans crise’. Elle indique également que ‘l’or est la tirelire idéale, et le point d’ancrage de la confiance vis-à-vis du système financier’, et que ‘l’or crée un sentiment de sécurité’.
Bien entendu, je suis d’accord avec ces déclarations (et d’autres arguments semblables que vous découvrirez dans cet article).
Curieusement, Mario Draghi, le responsable de la Banque centrale européenne, a fait des déclarations semblables, il y a quelques années, en évoquant la période où il dirigeait la banque centrale italienne. Il a expliqué avec fierté qu’il n’avait jamais vendu une seule once d’or tant qu’il dirigeait la Banque d’Italie. Bien entendu, nous savons que les banques centrales russe et chinoise achètent autant d’or qu’elles le peuvent.
Peut-être bien que les banques centrales ne sont pas si critiques à l’égard de l’or qu’il n’y paraît« .
Et peut-être bien aussi que vous devriez les imiter… et mettre un peu d’or en portefeuille – si ce n’est déjà fait !
03:30 Passons maintenant à la plus grande tendance qui soit – la vie.
Enfin… plus précisément… l’évolution des populations humaines, la démographie, qui, explique Etienne Henri dans Opportunités Technos, est un guide d’investissement « particulièrement fiable ».
Oui, vous pouvez déduire d’une simple pyramide des âges les secteurs qui auront le vent en poupe dans les années qui suivent ! Etienne explique :
« Généralement, les êtres humains vieillissent d’une année tous les 365 jours. Si certains finissent par mourir, peu naissent adultes. Aussi l’évolution de l’âge moyen des populations est-elle tout à fait prévisible.
Une autre constante est la nature humaine. Lorsque leurs moyens augmentent, les individus aiment à s’offrir (pas nécessairement dans cet ordre) nourriture carnée, moyens de communication, un toit au-dessus de leur tête et des traitements médicaux.
Ce dernier secteur est particulier car la santé éclipse tous les autres postes de dépense lorsque le besoin s’en fait sentir. Aussi, si l’enrichissement des pays émergents laisse présager une belle hausse des valeurs spécialisées dans le bâtiment, l’alimentation, et les télécommunications, le secteur du soin est le seul à pouvoir bénéficier à coup sûr de la hausse simultanée du niveau de vie et du vieillissement de la population« .
Pyramide des âges en 1950 (bleu clair), 2017 (bleu foncé) et la projection à 2100 par les Nations Unies (rouge). Source : Our World in Data / Max Roser.
04:30 Etienne se concentre sur ce dernier secteur – les soins de santé –, avec notamment le cas de la France, et sur les possibilités que cela vous ouvre en tant qu’investisseur :
« En France, nous bénéficions d’une rare couverture de nos dépenses de santé. La combinaison d’une Sécurité sociale universelle et de mutuelles omniprésentes rend le citoyen lambda peu conscient du coût réel de ses soins.
A l’échelle du pays, nous avons consacré l’année dernière plus de 230 Mds€ en assurance maladie. Ce chiffre représente une dépense de près de 3 500 € par an et par Français tous âges confondus, sachant que ce montant ne prend pas en compte le coût des arrêts de travail et des retraites !
Bon an mal an, nous consacrons donc près de 10% de la richesse produite sur le territoire à nos dépenses directes de santé.
Nous faisons certes partie des pays qui consacrent le plus de ressources au secteur de la santé, mais la tendance est générale parmi les pays développés. Aux Etats-Unis, pays pourtant volontiers présenté comme le Far West question santé publique, les dépenses de santé dépassent les 10 000 $ par an et par habitant, soit 2,5 fois plus qu’en France. Ce n’est pas qu’une question de niveau de vie supérieur : les Américains consacrent 17,9% de leur PIB au healthcare !
Pourquoi les pays occidentaux dépensent-ils autant ? D’une part, parce qu’ils le doivent, du fait du vieillissement constant de la population. D’autre part, parce qu’ils le peuvent.
Les dépenses de santé étant concentrées sur les dernières années de vie, les pays où les citoyens épargnent durant leurs années actives ont les moyens de dépenser beaucoup pour leur santé lors du troisième âge. De la même manière, dans les pays à forte solidarité inter-générationnelle comme la France, les actifs sont mis à contribution pour financer les dépenses de santé de l’ensemble de la population. Qui dit population productive dit grandes capacité de financement… donc grandes dépenses« .
Ray Blanco vient d’ailleurs de mettre en portefeuille une valeur parfaitement positionnée pour profiter de cette tendance – pour rejoindre ses lecteurs, il suffit de cliquer ici.
C’est tout pour aujourd’hui, il me semble… et même pour demain, puisque Les Marchés en 5 Minutes ne paraîtront pas pour cause de jour férié.
A jeudi donc, et bonne soirée !
Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes
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