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Protégez votre argent

Par 14 septembre 2020Alertes

« On ne balaie pas la chambre pour mettre les déchets sous le lit. »

– Proverbe malien

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Difficile de commenter un événement auquel on n’a pas entièrement assisté… mais d’après les conversations entendues un peu partout dans les couloirs, il semblerait que le séminaire des Publications Agora ait été couronné de succès ce week-end !

La quarantaine de lecteurs invités – peut-être pourrez-vous confirmer si vous en faites partie – a semblé apprécier le cadre (le château de Courtomer, en Normandie, n’est en effet pas mal du tout…), les interventions de nos spécialistes et le fait de pouvoir dialoguer avec l’équipe…

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… Tandis que l’équipe elle-même était ravie de rencontrer quelques-uns de nos membres en chair et en os : les e-mails, c’est très pratique, mais un peu de contact humain, même en temps de pandémie, fait toujours du bien.

Tout le monde est reparti avec de nouvelles idées et des pistes d’investissement pour la rentrée… et vous pourrez compter sur moi pour vous tenir au courant à mesure que les divers projets avancent : restez à l’écoute !

00:30 Et les marchés pendant ce temps, alors ? La fin de semaine a une fois encore été difficile côté américain – tandis que les places européennes semblent tenir bon. Ce paradoxe, dont je vous parlais déjà il y a quelques jours, est de bon augure pour les investisseurs européens, explique Philippe Béchade dans La Bourse au Quotidien :

« De ce côté de l’Atlantique […], la résilience du CAC 40 (+1,4% en hebdomadaire) et de l’EuroStoxx 50 (+1,6%) pourrait traduire l’amorce d’une rotation sectorielle après l’hyperpolarisation de la fin août sur une douzaine de poids lourds du Nasdaq 100 qui s’est traduite par un ramassage systématique des capitalisations supérieures à 250 Mds$.

Cette réduction de plus de 10% de l’écart annuel entre le Nasdaq d’une part, et le CAC 40 et l’EuroStoxx 50 d’autre part, en l’espace de sept séances, constitue en tout cas une excellente nouvelle pour les investisseurs européens, surtout si les turbulences monétaires (une trop grande volatilité de la parité eurodollar notamment) devaient être écartées pour quelques semaines. »

On peut donc anticiper une belle évolution du marché français, notamment – la Banque de France estime que notre économie devrait rebondir de 16% au troisième trimestre (à voir… mais on peut compter sur les marchés pour s’emparer de cette estimation comme s’il s’agissait d’un fait gravé dans le marbre…).

Si vous voulez en profiter, n’hésitez pas à faire appel aux conseils d’un spécialiste en la matière : tout est là. Vous pouvez aussi lire la suite de l’article de Philippe en cliquant simplement ici.

01:30 Restons dans les opportunités – en repassant du côté américain, pour faire un petit point sur les indices et leur « mode de vie »… mais aussi sur une belle occasion dont nous vous parlons depuis plusieurs mois maintenant, l’arrivée de la 5G.

C’est Zach Scheidt qui nous en parle dans le dernier numéro de Nouveau Rentier, rappelant au passage quelques bases du fonctionnement boursier :

« Les indices sont un excellent moyen de mesurer la performance globale d’un secteur ou d’une économie. Mais pour rester utiles, ils doivent évoluer constamment.

Prenez le Dow Jones Industrial Average. Il offre un aperçu de la santé de l’économie américaine en s’appuyant sur les valeurs phares des secteurs les plus importants aux Etats-Unis.

L’indice a vu le jour en 1896 et comptait alors uniquement 12 entreprises en son sein, dont American Tobacco, U.S. Leather et American Sugar. Il va sans dire que l’économie a beaucoup changé depuis cette époque. Déjà, les contributions du tabac, du cuir et du sucre au PIB américain ne sont plus ce qu’elles étaient. Et il y a bien plus que 12 grandes entreprises.

Par conséquent, les gens en charge du DJIA réalisent des changements à l’occasion. Dans les années 1920, l’indice comptait 30 entreprises au lieu de 12. Il arrive également que les responsables de l’indice en excluent des entreprises et en intègrent d’autres.

Le changement le plus récent est intervenu début septembre, lorsque ExxonMobil (XOM), Raytheon (RTN) et Pfizer (PFE) ont été remplacés par Amgen (AMGN), Salesforce (CRM) et Honeywell (HON).« 

02:20 Quel rapport avec la 5G, me dites-vous ? Eh bien, Zach a élaboré son propre « indice 5G » analysant l’importance et l’évolution des acteurs du secteur – et un nouvel arrivant y fait son entrée ce mois-ci :

« Notre indice 5G a également évolué pour mieux refléter l’évolution du secteur, quand bien même le processus est beaucoup moins rigide que pour le DJIA. Par exemple, plusieurs entreprises ont été rachetées, ce qui leur a coûté leur place au sein de l’indice.

Aujourd’hui, nous ajoutons un nouveau nom à l’indice 5G. Cette société vient de présenter un nouveau composant conçu spécialement pour ‘accélérer le déploiement de la 5G’. Et ma curiosité a été vraiment piquée quand j’ai appris qu’elle avait rehaussé son dividende tous les ans depuis 2013. »

Pour en savoir plus sur cette pépite 5G, qui vient enrichir le portefeuille des abonnés de Zach, en plus de son indice de référence, c’est par là.

03:00 En parlant d’évolution et de flexibilité, je voudrais attirer votre attention sur un excellent article (comme toujours) de la part de Bruno Bertez dans La Chronique Agora.

Bruno y explique qu’à force de vouloir « soutenir » et « protéger » nos économies, les autorités ne font en réalité qu’aggraver les problèmes et fragiliser le système tout entier :

« [Pour] éviter le nettoyage, la sélection des plus aptes et des plus productifs, nos sociétés s’opposent au mouvement normal des économies : elles s’opposent à ce qui fait le ménage.

Elles refusent la loi de la valeur, elles refusent les lois de la rareté et de la gravitation. Elles s‘enfoncent dans les artifices du 2+2=5.

Elles sont persuadées que c’est un bien et que cela n’a pas de coût. C’est d’une naïveté sans nom.

Les coûts existent : ils sont terribles mais dissimulés. Etant dissimulés, ils s’accumulent hors de notre vue, sous forme d’inefficacités, de gaspillages, d’érosion de la productivité, d’injustices, d’inégalités.

Le résultat de ces accumulations, c’est le ralentissement de la croissance, la fragilité par excès de dettes, la vulnérabilité aux chocs. Ces politiques favorisent l’ancien en le survalorisant, au détriment du neuf. Le système se gorge de pourriture, il se rigidifie, il cesse d’être manœuvrable.

Le système finit par couper le lien entre les actions et leurs conséquences. Il ne transmet plus. Il devient pervers. »

Cette perversion est parfaitement illustrée par le cas français, comme l’analyse encore Bruno dans la suite de son article : crises et zombies sont au rendez-vous, mais il est essentiel de bien comprendre ces mécanismes… pour mieux s’en protéger.

03:45 Enfin, nous terminons cette édition (d’une rare cohérence, considérant mon goût pour les transitions… disons… sportives) en restant dans le domaine de la protection de votre argent – en compagnie de Robert Kiyosaki.

Il identifie dans Investissements Personnels les prédateurs qui peuvent s’attaquer à votre épargne :

« Les leçons que nous a apprises mon père riche, à son fils et à moi, au sujet de l’importance de protéger son argent des prédateurs financiers, ont commencé très tôt… Avant même que nous n’ayons de l’argent. Quand nous étions jeunes, mon père riche utilisait l’exemple très simple d’un agriculteur pour illustrer son point de vue.

Il disait : ‘Un agriculteur doit protéger ses cultures des lapins, des oiseaux et des insectes. Pour l’agriculteur, les lapins, les oiseaux et les insectes sont des voleurs.’

L’idée que les lapins sont en réalité des voleurs m’a servi de leçon, lorsque j’étais un jeune garçon. Pour moi, les lapins étaient aussi mignons que des peluches. Ils étaient inoffensifs. Il en allait de même pour les oiseaux. D’ailleurs, j’avais même une perruche à la maison et qualifier un oiseau de ‘voleur’ était, pour moi, un concept difficile.

Pour les insectes, en revanche, je comprenais. Je comprenais pourquoi on pouvait les qualifier de voleurs. J’avais un jardin à la maison, et j’ai perdu beaucoup de mes légumes à cause des insectes. »

04:30 Le message à retenir, c’est que les prédateurs ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Arnaqueurs et autres voleurs sont certes en première ligne… mais il faut vous méfier tout autant, voire plus, de deux qui prétendent vous aider. Robert continue :

« Mon père riche n’essayait pas de nous effrayer. Il voulait simplement que son fils et moi soyons conscients de la réalité du monde qui nous entoure et que nous apprenions à nous protéger. S’il prenait l’exemple de créatures aussi mignonnes que des lapins et des oiseaux, c’était dans le but de nous faire comprendre que parmi les plus grands voleurs de richesse, il n’y a pas que des bandits, des criminels ou des hors-la-loi.

Il utilisait l’exemple des lapins et des oiseaux parce qu’il voulait que nous nous souvenions que certains des plus grands prédateurs financiers sont des personnes et des organisations que nous aimons, auxquelles nous faisons confiance ou que nous respectons ; des personnes ou des organisations que nous pensons être de notre côté et censées assurer nos arrières. Mon père riche disait :

‘Si tant de gens nous soutiennent, c’est parce que, dans cette position, il est plus facile de nous vider nos poches. Une des raisons pour lesquelles tant de gens ont des problèmes financiers est qu’il y a trop de mains dans leurs poches.’

Poursuivant avec l’idée des lapins, des oiseaux et des insectes pour désigner les prédateurs qui guettent les agriculteurs, mon père riche a dressé une liste de prédateurs financiers du monde réel : bureaucrates, banquiers, courtiers, pitres et cambrioleurs. »

Robert analyse en détail cette liste de pique-assiettes dans la suite de son article : une lecture salutaire, à retrouver en cliquant ici. Parallèlement, vous pouvez renforcer votre patrimoine en investissant dans des conseils vraiment profitables… aussi bien au niveau financier que personnel – plus de détails par ici.

ous nous retrouverons quant à nous dès demain – et je vous souhaite une excellente soirée d’ici là !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes


★★★ Le chiffre du jour ★★★

14/09/2020
 

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