Si d’aventure un sondage réalisé auprès d’un échantillon représentatif devait porter sur la composition du CAC40, rares sont ceux qui penseraient immédiatement à LEGRAND (FR0010307819). Le commun des investisseurs citerait plus volontiers Total, Kering ou encore Sanofi.-20%… Non ! Ce sera en fait un recul de « seulement » 17%…
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Qui l’eût cru ? Il y a encore deux ans, l’économie allemande évoluait sur un trend annuel de croissance de 2,5% et si certains économistes avaient prophétisé une quasi-récession à l’époque, ils auraient au mieux été pris pour des incompétents, au pire pour des fous.
Et pourtant… La première économie de l’eurozone est confrontée depuis de longs mois à un très sérieux trou d’air, avec une hausse de seulement 0,6% de son PIB l’an passé et une croissance qui ne devrait pas dépasser 1% cette année.
La semaine close n’a pas été de tout repos pour les marchés actions. Le CAC40 a en effet cédé 2,7% sur la semaine, plombé par deux séances épouvantables mardi et mercredi à la suite de la publication d’indicateurs macroéconomiques pour le moins préoccupants de l’autre côté de l’Atlantique.
La communauté financière n’ignorait rien du ralentissement économique chinois, des difficultés de l’eurozone (avec, pour rappel, la quasi-certitude que l’Allemagne basculera en récession au terme du troisième trimestre), mais elle n’était manifestement pas préparée au fait que la machine américaine se grippe, à tout le moins pas dans ces proportions.
BCE, Fed : à la plus grande joie des opérateurs, les banques centrales viennent donc de décider d’appuyer une nouvelle fois sur la gâchette monétaire, poursuivant ainsi leurs politiques accommodantes. Le 12 septembre dernier, Mario Draghi, qui transmettra le flambeau à Christine Lagarde d’ici quelques semaines, a annoncé une baisse des taux d’intérêt de dépôt de -0,4 à -0,5% ainsi que
la relance du fameux QE (« quantitative easing »). Ce programme de rachats d’actifs reprendra début novembre à hauteur de 20 Mds€ mensuels.