Cher abonné, 2021 a bien démarré avec le joli rush de DERICHEBOURG (FR0000053381-DBG), notre avant-dernier conseil, qui avait intégré notre…
Cher abonné, Les plus anciens d’entre vous s’en souviennent peut-être. En juillet 2019, je vous avais recommandé d’acheter EKINOPS (FR0011466069-EKI),…
Alors que les marchés actions ont été assez durement secoués la semaine dernière, la faute essentiellement à deux indicateurs décevants outre-Atlantique (l’ISM manufacturier et l’ISM des services, qui ont l’un et l’autre fortement reculé au titre du mois écoulé, ce qui a considérablement renforcé les craintes d’un ralentissement de la première économie mondiale), l’une de nos valeurs, EKINOPS (FR0011466069-EKI), à laquelle j’avais attribué la note globale de 15/20 mi-juillet, tire son épingle du jeu.
Séance à marquer d’une pierre blanche pour EKINOPS (FR0011466069-EKI), dont l’action s’envole de… plus de 25% vers 17h10 dans des volumes extrêmement denses (près de 450 000 titres échangés, contre à peine 29 000 hier). Le fournisseur d’équipements de télécommunications pour les opérateurs est la star du jour à la suite de comptes semestriels de haut tenue. Alors que la perte nette a été divisée par près de quatre à 300 000 € et que le chiffre d’affaires a crû de 7% à 45 M€, l’Ebitda a quant à lui été multiplié par deux pour s’établir à 8,1 M€, d’où une marge d’Ebitda record de 17,9%.
Salade au bœuf thaï, un Perrier et un café… Mon déjeuner avec Dmitri Pigoulevski, le directeur financier d’EKINOPS (FR0011466069-EKI), aura été frugal, mais riche en discussions et pour l’essentiel consacré au business model de cet équipementier télécoms qui a intégré notre portefeuille le 18 juillet dernier. « Dans ta recommandation d’achat, tu n’as pas suffisamment parlé de notre activité liée à l’acquisition de « One Access », les boîtiers qui permettent d’avoir accès à Internet », m’a reproché Dmitri Pigoulevski. Et mon interlocuteur, avec lequel nous avions convenu de nous revoir d’ici fin juillet, de brandir un argument chiffré irréfragable : « l’accès à Internet représente pourtant 75% de notre chiffre d’affaires, tandis que le transport, sur lequel tu as insisté, ne compte que pour 25%. »
Comme chaque année, la dernière semaine du mois de juillet se caractérise par un véritable déluge de publications. Si les bigcaps occupent toujours le devant de la scène, avec des réactions parfois très marquées des investisseurs, à la hausse (Faurecia, Vallourec, que nous avons un temps détenue en portefeuille, avec un joli gain à la clef, et qui engrange encore près de 18% ce jeudi matin…) comme à la baisse (je pense notamment à celle de Publicis), les petites et moyennes capitalisations ne sont pas en reste.
C’est un fait : certains métiers sont plus complexes à appréhender que d’autres. C’est notamment le cas d’EKINOPS (FR0011466069-EKI), un fournisseur d’équipements de télécommunications pour les opérateurs, essentiellement des opérateurs dits de rang 2 et 3. Concrètement, les solutions du groupe permettent le déploiement rapide de nouveaux services de transport optique. Une activité porteuse comme en témoigne la progression de 7% du chiffre d’affaires en rythme annuel à fin juin (+5% à devises constantes) à 45 M€, grâce à un très bon début d’exercice (les revenus ont augmenté à un rythme moins soutenu (+4%) au deuxième trimestre). EKINOPS génère au surplus 68% de ses revenus à l’export, ce qui dénote une hausse de 10 points par rapport à l’ensemble de l’année 2018.