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Nous nous adressons à vous pour le deuxième jour consécutif afin de vous signaler que KERING (FR0000121485-KER), qui l’avait intégré le 28 août dernier sur des niveaux de 427 €, a désormais quitté notre portefeuille.
Le CAC40 s’est adjugé 3,2% la semaine dernière, dopé par la perspective d’une fin de l’interminable guerre commerciale qui oppose les Etats-Unis et la Chine. Les délégations des deux pays s’étaient données rendez-vous jeudi et vendredi pour discuter. Une rencontre particulièrement attendue, mais qui n’a débouché que sur un accord partiel. Dans le détail, l’Empire du Milieu s’est engagé à acheter plus de soja, ce qui entérine une promesse de Xi Jinping qui remonte en réalité à janvier… 2018. L’Empire du Milieu achètera en outre davantage de porcs et un moratoire sur les hausses de tarifs douaniers sur 250 Mds$ de produits chinois doit entrer en vigueur mardi prochain.
Comme nous l’escomptions dans notre dernier conseil (pour mémoire, nous évoquions notamment le fait qu’il est revenu sur des ratios plus attractifs et estimions que le fort ralentissement économique était largement « pricé » dans sa valorisation actuelle), le titre KERING (FR0000121485-KER) évolue actuellement dans une très bonne dynamique.
Après un début de mois d’août empreint d’un net regain de volatilité et de nervosité, le marché parisien s’est bien repris et il vient même de connaître une semaine faste, avec un CAC40 qui a engrangé plus de 2% et a clôturé juste au-dessus des 5 600 points vendredi. Si les volumes restent faibles, les investisseurs ont tout de même salué la relance des discussions entre la Chine et les Etats-Unis (qu’il convient cependant de relativiser, Donald Trump ayant habitué les marchés à souffler le chaud et le froid et à prendre tout le monde de court), et attendent que la BCE déploie l’artillerie lourde ce jeudi, avec force mesures accommodantes pour soutenir une économie de l’eurozone qui semble atone à la lecture des dernières statistiques disponibles.
Mal voire très mal engagé, le mois d’août n’aura finalement pas été aussi catastrophique que redouté sur les marchés actions. Le CAC40 l’a en effet terminé sur un repli somme toute limité de 0,5%, bien aidé par des banques centrales à la manœuvre pour empêcher les investisseurs de fuir les Bourses. En l’état, Christine Lagarde, qui succèdera à Mario Draghi le 1er novembre prochain, vient de déclarer que la BCE « (disposait) encore de bonnes marges pour réduire les taux », lesquels sont déjà à zéro depuis neuf ans. La FED, elle, n’en fait pas assez aux yeux de Donald Trump, qui attaque Jerome Powell bille en tête depuis de longs mois et appelle de ses vœux une politique monétaire plus accommodante.
Plutôt que de vous parler pour la énième fois de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis ou de la remise en cause des théories économiques historiques, avec notamment l’avènement de cette fameuse stagnation séculaire, panachage de croissance molle, de faible inflation et de taux bas – et qui figure désormais dans les propos de tous les économistes de la planète –, arrêtons-nous un instant sur la microéconomie.