« Ceci n’est pas un malheur, mais le supporter noblement est un bonheur. »
– Marc-Aurèle
Chère Lectrice, cher Lecteur,
00:00 « Ceux qui règlent les problèmes profitent des crises »
C’est le titre de l’alerte NewTech Insider d’aujourd’hui – et Ray Blanco résume ainsi si bien ce que je pense que je vous le livre tel quel : oui, il y a moyen de profiter des crises – lorsqu’on est en mesure d’apporter des solutions concrètes à ladite crise.
Evidemment, encore faut-il, comme le dirait le légendaire investisseur Ray Dalio (décidément, deux citations de deux Ray différents en deux paragraphes…), « diagnostiquer les problèmes avec précision », afin de pouvoir investir dans les bonnes solutions !
00:30 Ray Blanco s’est donné pour objectif de vous y aider. Il cible les secteurs qui, selon lui, répondent à des besoins précis, spécifiques à la crise actuelle. Il y a bien entendu toutes les activités liées à la recherche d’un remède et d’un vaccin…
… Mais ce n’est pas tout ! Certains secteurs moins évidents pourraient se révéler tout aussi utiles – et tout aussi profitables, du point de vue de l’investisseurs.
Ray explique :
« [De] l’aide pourrait également surgir de secteurs inattendus…
La technologie de l’intelligence artificielle pourrait s’avérer très utile, pour identifier des thérapies potentielles ou faire du data mining afin de découvrir des schémas types.
[…] D’autres entreprises technologiques […] nouent des partenariats avec la Maison-Blanche afin de mettre leurs ressources de cloud computing à la disposition de la recherche.«
00:45 Il faut aussi savoir anticiper et se projeter dans l’avenir, comme l’explique encore Ray :
« Pas plus tard que le 26 mars, j’ai eu ma première consultation médicale à distance, de même que ma femme. Le changement est dans l’air, s’agissant de nos relations avec les médecins, et il s’accélère en raison des risques exceptionnels provoqués par le Covid-19.
La semaine dernière encore, nous avons encaissé un gain à trois chiffres en vendant une partie de notre position [sur une valeur] dont les actions ont grimpé dans un contexte d’utilisation croissante de la télémédecine.
Non seulement nous utilisons cette technologie médicale plus que jamais auparavant, mais nous travaillons et suivons des cours à la maison plus que jamais auparavant, également, à cause de cette fameuse ‘distanciation sociale’.
A long terme, c’est très bon pour [une autre de nos positions] qui investit dans les start-ups.«
Je ne peux pas vous révéler tous les détails de ces recommandations – ce ne serait pas franchement juste pour les abonnés à NewTech Insider… mais je peux vous dire que le gain en question se montait à +134% – et que la recommandation sur les start-ups est encore valable à l’heure où vous me lisez : si vous voulez en savoir plus, rejoignez Ray simplement en cliquant ici.
01:30 Continuons notre « pas de côté » en nous intéressant à l’argent-métal. Il connaît une trajectoire relativement similaire à celle de son plus prestigieux cousin, l’or… ce qui donne une configuration intéressante du point de vue graphique.
Analyse de Gilles Leclerc dans La Bourse au Quotidien :
« L’argent (je me réfère ici au Silver Future Full0520) est retombé lourdement sur une zone de supports graphiques.
Plus exactement, pas moins de trois supports sont venus converger dans la même zone de prix et le même timing. »
02:00 Que faut-il en déduire exactement ? Gilles continue, avec son bon sens et sa prudence habituels, en nous donnant quelques seuils à surveiller :
« Comme de coutume, on veillera à ne pas anticiper le sens dans lequel le marché va évoluer, en gardant bien en tête que ce sont les institutionnels, les grandes banques d’investissement et autres hedge funds qui ont le pouvoir de faire bouger le marché.
Notre meilleure chance de succès consistera donc à identifier les zones où ils interviennent massivement pour acheter ou vendre leurs positions, les régions ‘clef’ comme ici le regroupement de ces trois supports, et ensuite tenter de suivre ce qu’ils font.
Pour ce faire, je vous propose de procéder à l’analyse de la dynamique des prix de l’unité inférieure, attendu que si un rebond doit se mettre en place sur nos supports de moyen et long terme, un signal technique d’achat devra nécessairement se valider sur une unité de temps plus rapide.
La vue hebdomadaire permet de faire apparaître un canal baissier dont le support (les doubles segments verts sur le deuxième graphique ci-dessous) a été validé à maintes reprises, si on en juge la réaction des prix quand il est touché (cf. les pastilles bleues).
Cliquez sur l’image pour l’afficher en grand.
Le signal de rebond sera donné si l’inertie des cours repasse à la hausse, c’est-à-dire si l’indicateur de momentum (ici le stochastique Momentum Index, ‘SMI’) délivre un signal de retournement dans la zone des supports (estimée entre 13,7 et 15,5 $).«
Gilles précise et affine cette analyse dans la suite de son article, qui se trouve par ici – et n’oubliez pas que vous retrouverez aussi ses conseils sur une base plus régulière dans Béchade Confidentiel, juste là.
03:00 C’est ensuite au tour de Zach Scheidt de voir le « bon côté » de la crise – et les opportunités qu’elle ouvre.
Dans Le Nouveau Rentier, il explique que même les taux négatifs peuvent avoir des avantages :
« Depuis maintenant des années, la Réserve fédérale et le gouvernement américain [tout comme la majeure partie des gouvernements occidentaux] ont encouragé la population à consommer au lieu d’épargner.
Le faible niveau des taux d’intérêt donne l’impression d’être stupide à ceux qui décident de garder des liquidités en sécurité à la banque.
Et avec des taux d’intérêt négatifs, vous êtes littéralement puni pour avoir choisi d’épargner – puisque vous perdez de l’argent chaque mois sur votre compte courant, vos livrets d’épargne et autres placements du même type.
Cependant, comme vous le savez, le meilleur moyen d’éviter de devenir une victime de cette ‘guerre contre les épargnants’ consiste à tourner les règles du jeu à votre propre avantage.
Cela implique d’accepter que vous ne gagnerez pas d’argent en conservant votre épargne sur un compte en banque. Mais ne le dépensez pas pour autant en frivolités ou sur des investissements risqués qu’ils veulent vous pousser à acheter.«
03:45 Passez plutôt à une stratégie plus constructive, continue Zach… et surtout plus profitable :
« A la place, assurez-vous de percevoir des revenus passifs en investissant dans des entreprises solides et en croissance régulière, qui reversent de juteux dividendes.
Actuellement, vous avez l’opportunité d’investir dans certaines de ces actions de grande qualité à des prix cassés.
Cela s’explique par le fait que la plupart des ventes réalisées dans la panique concernent des parts dans des fonds communs de placement, des fonds indiciels et autres fonds cotés en Bourse (ETF), qui contrôlent ensemble d’importants blocs d’actions répartis dans un grand nombre de sociétés différentes.
Ces ventes en bloc entraînent une chute des cours de l’ensemble de ces sociétés sans distinction, peu importe que cela soit justifié ou non.
Donc même des entreprises qui devraient en fait bénéficier du coronavirus ont été survendues. Ces sociétés ont donc les plus fortes chances de connaître un rebond rapide et de grande amplitude.
Et comme je vous l’ai promis, j’ai identifié les trois meilleures opportunités d’investissement à l’heure actuelle, dont l’une fait déjà partie de notre portefeuille. »
Là encore, je ne peux pas vous les dévoiler ici, priorité aux abonnés du Nouveau Rentier oblige… mais vous pouvez les rejoindre très facilement, en cliquant ici.
04:30 Enfin, pour terminer, je vous propose d’élargir un peu le débat, en cette période de confinement – qui est pour certains une période de remise en question, maintenant qu’on a le temps de se poser un peu et de réfléchir…
Robert Kiyosaki se penche, dans Investissements Personnels, sur les salariés – ou plutôt sur les salariés « marginaux », ceux dont les idées sont différentes, qui n’ont pas peur d’aller à contre-courant et apportent ainsi à leur entreprise une richesse insoupçonnée (à condition de savoir la détecter !).
Robert propose à cela une conclusion assez inattendue :
« Je reconnais que les entreprises s’ouvrent davantage à laisser leurs employés exercer leur créativité au travail. Mais de mon point de vue, l’état d’esprit et le monde des employés tels qu’ils sont étoufferont toujours même les plus malicieux des marginaux.
L’état d’esprit des employés se concentre avant tout sur la sécurité. La seule raison d’avoir un emploi est d’avoir un salaire stable. Si un marginal au sein d’une entreprise sent que son salaire est menacé, son sens de l’innovation cèdera la place à la sécurité du statu quo.
L’état d’esprit entrepreneurial est celui qui, par définition, prend des risques tout en étant à l’aise. En renonçant à un salaire régulier pour résoudre les problèmes, les marginaux entrepreneurs libèrent tout leur potentiel de marginal.
En réalité, qualifier ses employés de marginaux, pour les entreprises, n’est qu’une tactique de motivation pour obtenir ce qu’elles ont toujours voulu de leurs salariés. Les entreprises veulent prendre vos meilleures idées et se les approprier pour leur propre croissance. Il n’y a rien de mal à cela, mais vous devez savoir ce pour quoi vous vous engagez et si vous êtes un vrai marginal, ce que vous pouvez en retirer.«
La suite est ici – idéal pour une petite réflexion en période d’enfermement…
Pour ma part, je vous souhaite une bonne soirée, et je vous donne rendez-vous demain !
Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes
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