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3e guerre mondiale : Chine/Etats-Unis ?

Par 10 janvier 2020Alertes

« On mesure l’intelligence d’un individu à la quantité d’incertitudes qu’il est capable de supporter. »

– Emmanuel Kant

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Bon, examiner les opportunités naissantes en 2020, comme nous le faisons depuis quelques jours, est une chose…

… Mais pour élaborer une stratégie vraiment efficace et sûre, il vous faut aussi bien comprendre les risques et les dangers qui menacent actuellement les marchés.

Notez aussi, au passage, que ce sont souvent les contextes « tendus » qui offrent les plus belles opportunités – et que les investisseurs les plus prospères sont ceux qui savent tirer parti des crises et des périodes difficiles.

00:30 Ceci posé, voyons un peu ce qui pourrait nous attendre durant l’année qui vient… et commençons avec Olivier Delamarche. Alors que tout le monde regarde du côté de l’Iran, Olivier identifie dans le dernier numéro de sa lettre, Delamarche en Liberté, une autre menace, bien plus pernicieuse car beaucoup moins visible qu’un missile tombant sur une base militaire :

« Dès 2017, j’ai écrit le scénario de création d’une monnaie chinoise en tandem avec la Russie en véritable alternative au dollar. Nombreux sont ceux qui m’ont repris. Vous pouvez lire le dernier en date dans les Outrageous Predictions de Saxo Bank pour 2020.

Ce scénario s’est renforcé tout au long de l’année 2019. La Russie et la Chine ont continué de se dédollariser et d’augmenter leurs stocks d’or. Appuieront-ils sur le bouton en 2020 ? C’est possible mais pas certain.

Encore une fois, ce scénario est un de ceux qui restent actifs pour 2020, mais nous ne souhaitons pas qu’il se réalise car il a une forte probabilité d’être le prétexte d’une guerre entre Chine et Etats-Unis. »

Effectivement, si on pouvait éviter d’en arriver là, personnellement, je préférerais…

01:15 Quoi qu’il arrive, cela fait une incertitude de plus dans un contexte déjà bien nerveux. Dans cette équation « crises = opportunités », on voit apparaître l’or bien entendu, comme réponse aux incertitudes… mais également un petit nouveau (enfin, plus ou moins) qui fait de plus en plus parler de lui.

Mathieu Lebrun nous dit tout dans La Bourse au Quotidien :

« Si [les] actifs refuges [traditionnels] n’ont sans doute pas dit leur dernier mot, il me semble qu’il va aussi falloir surveiller le bitcoin en termes de risk/reward comme hedge alternatif.

Depuis fin novembre, la stabilisation puis la reprise que j’entrevoyais (sur fond de divergence haussière active, cf. la flèche noire ci-dessous) dans mes dernières analyses ici et se sont en tous les cas bel et bien produites, avec une poussée de la plus célèbre des cryptomonnaies sur les 8 000 $ en sortie de son ancienne large figure descendante (visible en pointillés noirs ci-dessous) qui me semble assez engageante. »


Graphique CAC40
Cliquez sur le graphique pour l’agrandir

La suite de cette analyse – avec les perspectives du Bitcoin – se trouve juste ici.

2020 sera-t-elle l’année où les cryptomonnaies déploieront tout leur potentiel ?

02:15 James Altucher, en tout cas, en est persuadé. Selon lui, le Bitcoin est en train de connaître une phase d’évolution décisive, comme il l’explique dans la dernière alerte d’Altucher Crypto Trader :

« Cela démontre plus encore que le Bitcoin est ‘le nouvel or’.

Tout au long de l’Histoire, chaque fois que le monde ou un pays en particulier connaissait des incertitudes politiques ou économiques, les citoyens dudit pays abandonnaient leur propre devise pour acheter de l’or.

Maintenant, lorsqu’il y a des incertitudes politiques et économiques, ils achètent du Bitcoin. »

02:45 Il suffit d’observer ce qu’il s’est passé en Iran suite à l’intervention américaine de la semaine dernière, continue James :

« [Quelques] heures après l’attaque, le besoin était tel que le prix du Bitcoin (en devise iranienne, ce qui montre qu’il y avait une forte demande de la part des classes moyennes et supérieures iraniennes) a dépassé les 29 000 $.

C’est un pic gigantesque ‒ 300% supérieur au prix actuel de Bitcoin, à 7 940 $.

Evidemment, l’Iran est un marché relativement petit. Il faudra donc surveiller l’évolution du prix normal du Bitcoin une fois que la poussière retombera.

Au passage, je ne pense pas que la poussière retombera. Nous vivons dans un monde plein d’incertitudes.

Nous avancions vers une mondialisation croissante avant le gouvernement américain actuel, mais désormais, entre le Brexit, les problèmes avec l’Iran, les troubles en Argentine, les guerres commerciales avec la Chine, etc., les choses bougent.

Là encore, ce n’est ni une bonne ni une mauvaise chose. C’est l’Histoire qui déterminera cela. Peut-être que la mondialisation s’est produite avant que nous y soyons prêts. Peut-être qu’il nous faut un choc – reculer de deux pas pour ensuite avancer de quatre.

Nous verrons.

Mais l’incertitude – et la garantie qu’elle va durer – fera grimper le prix du Bitcoin. »

03:15 Alors, le Bitcoin, nouveau refuge détrônant enfin la « relique barbare » ?

Il est vrai que les cryptomonnaies ont des avantages que l’or n’a pas… mais aussi des défauts que l’or n’a pas non plus.

Personnellement, je ne recommande pas de placer toutes vos économies et l’héritage de la tante Adèle dans le Bitcoin (je ne recommande d’ailleurs pas de faire ça avec quelque investissement que ce soit), mais ce pourrait être un « à côté » vraiment intéressant à rajouter à d’autres actifs refuge : si vous voulez passez à l’achat, c’est par ici.

03:45 Et pour terminer cette édition, une « lecture du week-end » bien complémentaire du thème Bitcoin et actifs refuges, puisqu’on y parle de la société sans cash – cette mesure dont rêvent nos dirigeants pour mieux contrôler ce que vous faites avec votre argent…

C’est Nicolas Perrin qui nous en parle dans La Chronique Agora :

« Globalement, force est constater que les autorités publiques sont favorables à cette dématérialisation progressive de la monnaie. Au rang des arguments mis en avant, on trouve :

– l’accroissement de la transparence des transactions ;
– l’accroissement de la sécurité des transactions ;
– et bien sûr la lutte contre la fraude fiscale et le blanchiment de capitaux (sans quoi Bruno Le Maire serait un fervent partisan de Bitcoin).

C’est pour cette dernière raison que, depuis le 27 janvier 2019, les banques centrales nationales de la Zone euro ont cessé d’émettre des billets de 500 €. »

Ces tentatives ont-elles des chances d’aboutir ? Quels pays sont à la tête de la dématérialisation ? Vous promènerez-vous bientôt avec un porte-monnaie vide ?

Nicolas vous donne des éléments de réponse par ici… et je ne peux que vous conseiller de prendre les choses en main à votre niveau dès maintenant pour protéger votre épargne : la répression financière n’a pas dit son dernier mot…

Je vous souhaite une excellente soirée et un très bon week-end – à lundi !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

★★★  Le chiffre du jour  ★★★


4

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