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5 actions de la rentrée

Par 8 septembre 2022Alertes

« Il y’a tellement de bulles que ça commence à ressembler à de la mousse ! » Philippe Béchade

 

LES CHIFFRES DU JOUR

CAC40 GR : 0,02% Bund 10 ans : -2,55%
Dow Transports : 0,54% Bitcoin (en €) : 19 297,73 €
VIX : -8,44% Or (once en $) : 1 702,65 $

Pourquoi ces chiffres ? Cliquez ici pour tout savoir

 

CRISE

 

Le yen au plus bas depuis 1998

Qui dit super bulles dit super krach…

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Pour les vieux de la vieille, nous vivons une drôle d’époque financière. Philippe Béchade – notre vétéran des marchés (il a commencé sa carrière en 1984, tout de même !) – raconte qu’à ses débuts, ses aînés lui expliquaient que « de tous les périls qui menacent les marchés financiers, le plus redoutable, c’est le désordre monétaire ». Auparavant, à peine une devise perdait plus de 10% en quelques mois, c’était panique à bord. Aujourd’hui, la stabilité monétaire est reléguée au rang de problème secondaire. À l’image du yen, dont la dernière chute en octobre 1998 « avait failli entraîner la finance mondiale vers le gouffre ». Philippe s’intéresse à cette anomalie monétaire, dans La Lettre des Affranchis :

« En ce qui concerne la BoJ, alors là, c’est à se demander si la préservation de la ‘stabilité monétaire’ (le pouvoir d’achat du yen) a jamais fait partie de ses prérogatives.

La banque centrale japonaise non seulement ne défend pas sa devise (suivant l’exemple de la BCE), mais semble surtout s’acharner à la faire chuter plus rapidement qu’à aucun moment au depuis le début du XXIe siècle.

Et compte tenu de ‘sujets’ tels que la guerre par procuration entre les États-Unis et la Russie, l’inflation à l’échelle planétaire, les pénuries, la fragmentation des dettes européennes, la bulle immobilière chinoise, les élections de mi-mandat qui vont priver Joe Biden de sa majorité au Congrès… l’effondrement du yen figure en avant-dernière page des quotidiens financiers, juste devant les 80% d’inflation en Turquie et l’interminable faillite du Sri Lanka.

[…]

Qu’observons-nous depuis début janvier 2021 ? Une chute de plus de 20% de l’euro face au dollar, mais aussi et surtout un nouveau plus bas absolu du yen face au billet vert, à 143 (alors qu’il valait 103 début janvier 2021 et 115 début janvier 2022 : une chute de 25% en 8 mois et une semaine, et de 38% en 20 mois).

Le mobile serait le soutien du commerce extérieur nippon afin de rester compétitif face à la Chine alors que le Yuan inscrit lui aussi un nouveau plancher annuel de 6,935 face au dollar.

Mais 38% perdus en 20 mois, cela s’appelle soit une perte de confiance (scénario livre turque), ou alors une ‘guerre des monnaies’. Si c’est le cas, cette guerre-là pourrait s’avérer encore plus fatale pour les marchés que celle qui sévit depuis 6 mois en Ukraine.

[…]

Nous sommes en 2022 et il devient légitime de se poser la question : qu’est-ce qui arrêtera la chute du yen ? L’un des moyens consisterait pour la BoJ à revendre des bons du Trésor américain (donc du dollar) pour racheter sa propre devise.

Problème : cela ferait plonger les T-Bonds, flamber les taux et, par conséquent, dévisser Wall Street dans des proportions dantesques (relation inverse entre le ‘taux sans risque’ et le rendement anticipé des actions à un horizon de 12 mois). »

 

Ce qu’il faut retenir

« Malgré 15 années d’expérience de plus (ce qui inclut le krach de 1987), ni Gilles ni moi-même ne sommes capables d’éclairer leur lanterne parce que, en effet, nous n’avions jamais observé une ‘bulle de tout’ aussi gigantesque mais avec des échanges aussi lilliputiens. » L’ampleur de la bulle actuelle laisse notre expert dubitatif. Qui dit multiplication de bulles (bulle immobilière, bulle crypto, etc.) dit super-krach à l’horizon ! Alors, pour protéger votre argent, cliquez ici !

 

 

 

TRADING

Cinq actions de la rentrée

Mathieu Lebrun vous partage sa liste

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Tandis que certains secteurs économiques fonctionnent au ralenti, d’autres sont florissants. En cette rentrée, tout n’est pas à jeter, sur les marchés. Dans La Bourse au Quotidien, Mathieu Lebrun s’applique à voir le verre à moitié plein, en vous présentant cinq valeurs prometteuses qu’il surveille de près, actuellement… Et les nominés sont :

« Alors que le CAC 40 est en mal de direction avant le compte rendu de la BCE […], je vous propose un petit tour non exhaustif de quelques titres qui font partie de ma Watch List (et qui sont donc susceptibles de faire l’objet d’une recommandation de ma part).

Nokia : Si l’aspect ‘tech’ représente le point noir du dossier (remontée des taux longs oblige), j’aime assez bien toutefois le comportement du titre depuis l’été. Il est porté à la fois par sa belle publication trimestrielle de juillet (que le marché avait d’ailleurs salué avec l’ouverture d’un important gap haussier) mais également par l’annonce de son arrivée dans l’Euro Stoxx 50 le 19 septembre (cf. les volumes dans la hausse à chaque fois avec les flèches rouges en partie basse de mon graphique journalier ci-dessous).

Graphique

 

TotalEnergies Gabon me fait également de l’œil après l’annonce en début de semaine d’un dividende exceptionnel à venir. Alors que le conseil d’administration de la compagnie pétrolière a proposé le versement d’un coupon de plus de 55 dollars par action (contre à peine plus de 16 $ distribués l’an dernier), le rendement attendu est désormais des plus attrayants. Malgré le bond de plus de 15% du titre avant-hier (mardi 6 septembre donc) dans de gros volumes (cf. flèche rouge ci-dessous), avec un cours autour des 190 $, cela matérialise un rendement de près de 30%.

Graphique

De plus, avec une paire eurodollar retombée sous la parité, les questions de change n’ont désormais plus d’impact. »

 

Ce qu’il faut retenir

Qui sont les autres valeurs saluées par Mathieu Lebrun ? Réponse dans la suite de son article, disponible par ici ! L’un de ces titres finira peut-être par être recommandé officiellement par Mathieu, dans l’un de ses services de trading : recevez ses prochains conseils en exclusivité en cliquant ici…

 

STRATÉGIE

Comment obtenir les meilleures plus-values ?

Ne sortez pas trop tôt !

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Avez-vous déjà eu le sentiment que vous ne pourrez jamais rivaliser avec le marché financier ? Eh bien, vous auriez raison ! (Non attendez, ne quittez pas cet email tout de suite…) Comme il aime bien le faire, Arthur Toce fait preuve de pédagogie dans sa dernière alerte de l’Elephant Investing Club :

« Nous sommes dans un moment où les médias, en bon relais du pouvoir politique, se plaisent à attiser l’angoisse de la population. Il est aisé de céder à cette angoisse, mais c’est un mauvais calcul. Si on réfléchit de manière rationnelle, de nombreux éléments poussent à penser que la barre va être redressée.

Graphique

 

Je suis tombé sur le graphe ci-dessus cette semaine. Qu’y voit-on ?

D’abord que l’investisseur moyen ne bat jamais le marché et que sur le long terme il sous-performe de manière catastrophique (un rapport de 1 à 11).

Ensuite que le gros de la plus-value ne se fait pas à 5 ans, ni même à 10. En fait, la puissance incomparable des intérêts composés ne se voit vraiment qu’à partir de 20 ans où apparaît clairement l’exponentielle que nous cherchons.

Pourquoi cette décorrélation totale entre le marché et l’investisseur moyen ?

Tout simplement parce que la plupart des investisseurs veulent encaisser trop tôt leur plus-value et ne restent pas exposés assez longtemps.

Votre horizon de temps ne doit pas être à 10 ans, mais à 20, voire 30 ans ! Et si vous pensez avec cet horizon de temps, vous DEVEZ accepter d’avoir des moments où vous serez en moins-value forte. Sur 20 ans, il est impossible qu’il n’y ait aucune crise et que le marché ne soit jamais en recul !

Si vous voulez investir, vous devez accepter d’être parfois en perte. Si vous revendez dès que vos actions sont en perte de 15%, vous ne parviendrez JAMAIS à atteindre du x10. C’est un marathon et pas un 100 mètres.

Ce qui compte, c’est de connaître vos sociétés et de savoir si elles sont en capacité d’apporter de la valeur. Si c’est le cas, vous serez gagnant sur le temps long. »

 

Ce qu’il faut retenir

Avec le bon esprit, on comprend aisément que les périodes de moins-values ou de baisse des marchés sont inévitables. Mais, au lieu de subir passivement, vous pouvez vous servir de ces creux boursiers pour acheter des valeurs à prix cassés. Arthur a sélectionné cinq entreprises qui tirent leur épingle du jeu, en ce moment : il vous dit tout par ici !

 

 

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