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+83% pour ce secteur depuis début 2019…

Par 11 octobre 2019Alertes

« Une contradiction, il n’y a qu’à ne pas s’en apercevoir. »

– Paul Claudel

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Avertissement : l’édition du jour sera pleine de contradictions et de paradoxes – un peu comme la météo d’hier, avec pluie et soleil mêlés (et une bonne petite averse en sortant de chez le boulanger – sans parapluie évidemment).

pluie
 

Mais, admettons-le, la conjoncture actuelle n’est pas des plus simples. Bonnes et mauvaises nouvelles alternent ; inquiétudes profondes et vraies bonnes opportunités se relaient. Où donner de la tête, et qui croire ?

00:30 Commençons par prendre un peu de recul, si vous le voulez bien, en compagnie de Gilles Leclerc, qui fait un point complet sur le CAC 40 dans La Bourse au Quotidien – en commençant (paradoxe n°1 !) par la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis :

« Les marchés actions auront été littéralement bombardés de messages contradictoires tout au long de la semaine. En substance, ‘les négociations vont capoter’, ‘les discussions sont constructives’ ou, pour varier, ‘les émissaires chinois sont prêts à claquer la porte et à rentrer chez eux’ et ‘les perspectives d’un accord sont proches’.

Difficile, dans ces conditions, de faire émerger une tendance claire et d’anticiper l’évolution des discussions en cours entre Pékin et Washington.

Mais que se passe-t-il actuellement lorsqu’une ‘mauvaise nouvelle’ tombe sur les écrans ? Eh bien… rien ! Soit les indices se stabilisent, soit ils grignotent encore quelques points à la hausse. Et lorsque des messages encourageants parviennent au marché, c’est une ‘bonne nouvelle’ et il en profite pour accélérer à la hausse…

Il y a donc deux poids, deux mesures quant à la façon dont ces informations sont interprétées et digérées par les investisseurs, et il s’agit d’un élément que l’on se doit de considérer, parce que révélateur de la ‘psychologie’ du moment. »

On ignore les mauvaises nouvelles, donc, et on surréagit aux bonnes (paradoxe n°2 !). Pas facile à naviguer, pour un investisseur particulier n’ayant pas la puissance des algos à sa disposition…

01:15 … Mais il y a tout de même quelques indices permettant d’orienter vos prochaines décisions, explique Gilles, en se basant sur l’analyse graphique de l’indice hexagonal :

« […] En passant en vue journalière, on s’aperçoit que le CAC 40 est toujours dans son dernier canal baissier (en rouge dans le graphique ci-dessous), mais qu’il n’en est pas moins revenu tester la zone de résistance graphique ‘R’.

graph 1

Or cette dernière a de plus en plus de chances de céder. D’abord, parce que les flux (On Balance Volume – OBV) sont toujours orientés à la hausse (flux positifs) et, ensuite, au niveau technique, parce que la moyenne mobile 150 périodes (MM150) est toujours positive et demeure un support potentiel.

Désormais, si l’indicateur de momentum (le Stochastique momentum index – SMI) venait à délivrer un signal positif, la zone de support des 5 450 points pourrait alors servir de prétexte à un rebond.

Attendons maintenant le communiqué final des discussions entre les délégations américaine et chinoise, sujet par lequel le marché semble hypnotisé. Toutefois, si celui-ci est bien ‘vendu’ par les intéressés, il n’y a pas de raison pour que l’indice ne poursuive pas sa progression.

Pour le moment, l’espoir fait vivre, mais n’oublions pas non plus que ‘l’espoir réside dans la faculté de se tromper’ (Lewis Thomas)… »

Quelques raisons d’être prudemment optimiste, donc, comme l’explique Gilles plus en profondeur dans son article – disponible ici – mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne côté actions françaises (paradoxe n°… attendez… n°3, c’est ça).

02:15 Car si un rebond potentiel se dessine pour les grandes valeurs françaises, du côté des small caps, l’horizon est moins riant, explique Eric Lewin dans la dernière alerte de Mes Valeurs de Croissance :

« J’ai la désagréable sensation de me répéter chaque semaine, mais c’est un fait : les volumes restent très faibles sur les small et mid caps, comme si les gérants attendaient avec impatience que cette année 2019 se termine. L’écart de performances entre le CAC 40 d’une part, et le CAC Mid & Small et le CAC Small d’autre part demeure par ailleurs conséquent. L’indice phare affiche en effet un gain de 16,8% depuis le début de l’année, le CAC Mid & Small et le CAC Small n’ayant pour leur part engrangé respectivement que 10,3 et… 3,4% sur la même période.

Les petites ‘capis’ ne sont décidément pas à la fête, la faute à des flux entrants en forte baisse, mais également à un décalage de valorisation qui les dessert. Les valeurs qui composent le CAC40 se paient ainsi, en moyenne, sur un PER de 14 au titre de 2020, alors que celui des sociétés du CAC Small est supérieur à 15 et dépasse même les 16 s’agissant des entreprises du CAC Mid & Small.«  

Circonspection et discernement sont donc les deux mots-clé à appliquer à ce segment du marché si vous y êtes investi – c’est d’ailleurs ainsi que les lecteurs d’Eric ont pu engranger +14% de gains en seulement deux mois, grâce à une valeur soigneusement sélectionnée pour le portefeuille de Mes Valeurs de Croissance. Pour bénéficier de ses conseils vous aussi, c’est par ici.

03:00 Bon, CAC 40, CAC Mid & Small – tout ça, c’est du classique : que penseriez-vous de vous intéresser à… un indice tout neuf, et parfaitement inédit ?

C’est ce qu’a décidé de faire Zach Scheidt : avec son équipe, il a élaboré un indice mesurant les performances d’un secteur bien précis et aux perspectives ultra-prometteuses – la 5G.

La conclusion de ces recherches ? Elle est simple : Si vous n’avez pas encore investi… il est temps !

La parole est à Zach, dans le dernier numéro du Nouveau Rentier :

« Le marché américain des actions est en effervescence depuis plusieurs années et fait tomber les records à tour de bras. Le S&P 500 a bondi de 54% au cours des cinq dernières années. Or c’est précisément il y a cinq ans que les opérateurs de télécommunications ont commencé à planifier le déploiement de la prochaine génération de communications sans fil. Cela nous a poussés à analyser les performances des valeurs du secteur de la 5G lors de ces cinq dernières années.

Il s’avère que les valeurs 5G ont battu le marché à plate couture. Au total, notre indice 5G a gagné 83% depuis fin 2014, ce qui en fait un moyen plus efficace que les actions pour doubler (ou presque) votre capital.

Il n’y a pas d’outil plus performant pour voir ce qui se passe dans l’univers de la 5G. Je le répète, à ma connaissance, personne n’a créé de référentiel similaire à notre indice 5G.

Or, c’est exactement le genre d’outil que j’aurais utilisé lorsque je gérais des fonds spéculatifs pour aider mes clients à gagner beaucoup d’argent. Je ne serais donc pas surpris d’apprendre que des établissements financiers de premier plan gagnent des fortunes en investissant dans le secteur de la 5G dans les prochaines années et qu’ils admettent devoir leur succès à un indice comme le nôtre.« 

index 5G face S&P
 

Pour obtenir vous aussi le suivi de cet indice unique en son genre – et profiter des recommandations de Zach en la matière par la même occasion –, c’est par ici !

04:15 Enfin, pour votre lecture du week-end, rendez-vous avec Robert Kiyosaki dans Investissements Personnels, pour une manière d’investir dans l’immobilier… sans acheter d’immobilier (paradoxe n°4 !).

Il ne s’agit pas de « pierre papier » type REIT, mais d’une toute autre manière d’envisager les affaires. Robert explique de quoi il s’agit :

« La vente en gros de biens immobiliers présente de nombreux avantages.

Tout d’abord, l’investissement dans l’affaire est faible, voire nul. Généralement, la seule somme à investir dans ce type d’affaires, ce sont les dépôts de garantie. Heureusement, le montant est tout à fait négociable avec le vendeur. Quasiment chacun d’entre nous peut se le permettre. Et si vous négociez correctement votre contrat, le risque de perdre votre argent si l’affaire tourne mal est proche de zéro.

Ensuite, vous n’avez pas à vous soucier d’obtenir un financement pour la transaction. Dans le cadre d’une transaction immobilière traditionnelle, si vous souhaitez obtenir le prêt dont vous avez besoin pour conclure l’affaire, vous devrez travailler avec des créanciers et le processus sera long et stressant.

Dans le cas de la vente en gros, il ne s’agit pas de vendre la propriété mais plutôt d’essayer de vendre le contrat à un autre acheteur, il n’est donc pas nécessaire d’obtenir un prêt. En fait, aucun besoin non plus de capitaux propres, il est donc inutile de trouver de l’argent pour verser l’acompte. Encore une fois, vous payez uniquement les frais de séquestre.

Enfin, vous n’avez pas les soucis que connaissent de nombreux propriétaires, comme les travaux ou l’entretien de la propriété à effectuer. Techniquement, vous n’êtes jamais le propriétaire d’un bien immobilier mais plutôt le propriétaire d’une transaction importante sous la forme d’un contrat ; c’est la raison pour laquelle vous n’avez pas besoin de consacrer du temps ou de l’argent à l’entretien et aux travaux qu’un propriétaire aurait à faire. Rien de plus simple comme transaction. » 

Tout cela vous semble bien énigmatique ? Toutes les explications sont ici.

Et n’oubliez pas – si l’investissement immobilier vous titille – de vous inscrire à l’événement exceptionnel qui se déroulera le 18 octobre prochain : il est gratuit… et vous pouvez en profiter sans bouger de chez vous. Tout est là.

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un très bon week-end… et une soirée tout aussi satisfaisante !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes


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