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Accumulation de gains… et prudence !

Par 28 novembre 2019Alertes

« Le propriétaire a une maison et le locataire en a mille. »

– Proverbe persan

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Après les journées enflammées que les marchés américains viennent de nous faire vivre, il fallait une pause : les nouvelles interrogations sur la guerre commerciale Chine/USA s’en sont chargées.

Les Etats-Unis viennent de promulguer une loi pro-démocratie en faveur des manifestants hong-kongais… et, bien entendu, Beijing n’apprécie pas. La signature « imminente » d’un accord censé être « dans la dernière ligne droite » s’éloigne par conséquent, et les inquiétudes renaissent…

… Jusqu’au prochain tweet de Donald Trump !

00:30 Bref, plus ça change, plus c’est la même chose. Et comme l’explique Eric Lewin dans La Lettre PEA, les marchés commencent peut-être à accuser un peu le coup :

« La semaine écoulée aura été des plus calmes sur la cote parisienne, à l’exception bien sûr des premiers pas boursiers plus que réussis de La Française des Jeux.

En léger repli hebdomadaire, le CAC 40 est toutefois reparti de l’avant depuis lundi, mais dans des volumes assez peu étoffés.

[…] De son côté, l’économie européenne reste fragile, comme en ont témoigné les derniers PMI, supérieurs aux attentes, mais pas forcément réjouissants (à l’exception notable du PMI manufacturier français, ressorti en hausse à 51,6 points, au-dessus donc du seuil des 50 points qui distingue contraction et expansion de l’activité), alors que les minutes de la Fed n’ont pas eu d’impact. Tout juste ont-elles confirmé qu’une nouvelle baisse des taux outre-Atlantique n’était pas forcément nécessaire, n’en déplaise à Donald Trump. »

01:00 Notez bien que ce climat en demi-teinte n’a pas empêché les lecteurs d’Eric de faire une belle plus-value – dans le cadre du service MicroCaps Fortune, cette fois-ci :

« Très bonne nouvelle en ce milieu de semaine : le niveau de 34 € sur lequel nous vous recommandions de vendre le solde de Sword Group (FR0004180578-SWP) a été atteint en début de matinée.

L’action, qui avait intégré notre portefeuille début juin à 28,80 € et représentait originellement 5% de nos encours, quitte donc définitivement notre portefeuille avec, nous concernant, un gain global de près de 16%. Nous nous étions en effet délestés de la première moitié de cette ligne sur des niveaux de 32,60 € la semaine dernière.

Nous en sommes à seize plus-values depuis le début de l’année et espérons une poursuite de l’embellie sur le compartiment des petites capitalisations. »

Seize plus-values depuis le début 2019, cela fait plus d’un gain par mois en moyenne : si vous voulez profiter des prochains, c’est par ici !

01:45 Eric voit sans doute juste concernant les petites valeurs : après des mois de ralentissement, il semblerait que les choses commencent à bouger – et jusqu’à présent, cela signifie… encore plus de gains pour vous ! Explications avec Mathieu Lebrun dans La Bourse au Quotidien :

« Quelle séquence de Thanksgiving pour mes abonnés à BAQPro ! Après avoir acheté Showroomprivé 30% plus bas que les cours actuels en fin de semaine dernière, puis Quadient (l’ex-Neopost a ouvert hier matin en gap sur les 20 €, à la suite du relèvement de ses prévisions de croissance annuelles), nous avons poursuivi sur notre bonne lancée en nous plaçant sur EOS Imaging, dont l’action a flambé de près de 24% hier.

Il y a un dénominateur commun à ces trades gagnants : l’appartenance de ces trois valeurs à l’indice CAC Mid & Small qui, l’air de rien, regorge de petites valeurs qui ne manquent pas de catalyseur potentiel. »

02:15 +30%, +24%… les conseils de Mathieu se révèlent souvent payants… et son analyse graphique du compartiment des petites valeurs démontre qu’il y a un beau potentiel à ce niveau :

« […] En fait, plus le temps passe, plus je trouve que le newsflow général de ce segment va dans le bon sens, avec notamment une dimension capitalistique qui ne manque pas d’attrait.

D’une manière générale, ce type de petits dossiers décotés (voire bradés) semble avoir actuellement le vent en poupe et il est tout à fait possible que ce mouvement de rattrapage n’en soit qu’à ses débuts. Regardez ainsi où en est le CAC Mid & Small en base hebdomadaire ci-dessous (cf. le rectangle noir) :


Graphique CAC Mid & Small
Cliquez sur le graphique pour l’agrandir

 

On observe ici un beau range horizontal (cf. le rectangle noir) qui ne demande qu’à céder… »

La suite est par ici : il y a encore de belles affaires à faire…

03:45 … Mais ne perdez tout de même pas de vue que nous sommes actuellement dans une période boursière dangereuse – il convient donc d’agir avec prudence, et peut-être d’imiter un peu les « ringards » des marchés !

Explications avec Jim Rickards dans Intelligence Stratégique :

« Toutes les bulles de marché intègrent une phase finale où tout le monde est impliqué, les derniers sceptiques ayant jeté l’éponge et rejoint le troupeau en faisant grimper le cours des actions. Le sentiment est dominé par le ‘FOMO‘ [NDLR : ‘Fear Of Missing Out‘, la peur de passer à côté de quelque chose] et un élan haussier. L’ultime défaitiste est muet, et les actions ne cessent de grimper.

Nous avons vécu ce scénario d’innombrables fois. Pourtant, même au cours de ces périodes euphoriques, une ou deux voix sonnent l’alarme, ou bien attendent simplement le moment propice. Car elles savent que la bulle va bientôt s’achever. Elles savent que l’effondrement sera brutal. Et surtout, elles savent que les liquidités sont l’actif le plus précieux qu’elles possèdent.

Les liquidités ne perdent pas leur valeur, lors d’un krach. Et si une déflation survient ensuite, elles prennent de la valeur. On en a plus pour son argent quand les prix chutent. Surtout, les liquidités vous permettent de prendre du recul, face au carnage, de respirer un bon coup et de faire de bonnes affaires lorsque tout le monde veut vendre à tout prix pour tenter de récupérer de l’argent.

Mais, bien évidemment, celui qui est sur le banc de touche, avec toutes ses liquidités, se fait tourner en ridicule.

Cet article décrit une version extrême de ce phénomène. En ce moment, les marchés actions flambent, et de nouveaux sommets sont atteints chaque jour. »

04:00 Certains – et non des moindres – préfèrent pourtant passer leur tour, explique encore Jim :

« Pourtant, l’un des investisseurs les plus célèbres de ces 50 dernières années, Warren Buffett, reste sur le banc de touche avec 128 Mds$ de liquidités en poche. On pourrait penser que Buffett est insensible au ridicule, mais ce n’est pas le cas. Les fortes-têtes du marché haussier se moquent du Sage d’Omaha parce qu’il ‘passe à côté de quelque chose’ et qu’il a amassé un ridicule volume de liquidités.

Parmi les nombreux signes indiquant un pic de marché, le fait que des ‘bleus’ tournent en ridicule un génie de l’investissement est l’un des plus révélateurs.

Buffett sait ce qui va arriver et il est prêt. Son portefeuille contient peu de volatilité à court terme (c’est tout l’intérêt des liquidités) et il sera prêt, à plus long terme, lorsque tous les acteurs surendettés viendront sonner à la porte avec des titres décotés.

Il y a ceux qui misent tout sur les actions, en ce moment. Et il y a ceux qui imitent le maître et possèdent un compartiment de liquidités supérieur à la normale.

Moi, je parie sur Buffett… et les liquidités.« 

Ce qui est probablement une sage décision – et si vous voulez suivre Jim dans sa stratégie défensive, il suffit de cliquer ici.

04:45 Terminons avec un petit détour par l’immobilier, où, là aussi, il faut savoir ne pas « faire comme les autres » – et même carrément ne pas faire « comme pour vous ».

Quoi ?!

Alexandre Lauzier explique dans De Zéro à la Liberté Financière que c’est là le bon sens même :

« Ce n’est pas parce qu’un bien vous déplaît en tant que locataire potentiel qu’il s’agit d’une mauvaise affaire en tant qu’investisseur.

La raison est simple : chaque personne est différente et les avantages des uns sont les défauts rédhibitoires des autres.

Considérons le cas simple de l’étage du logement. Si vous êtes jeune et bien portant, vous préfèrerez les étages élevés pour la tranquillité et la vue généralement plus agréable. Passé un certain âge, le confort et l’accessibilité deviennent prioritaires et un appartement en rez-de-jardin devient idéal.

Cet exemple n’en est qu’un parmi d’autres. Nous pourrions tout aussi bien évoquer le nombre de pièces, la situation en centre-ville ou en périphérie, l’accès à une place de stationnement ou encore la présence d’un chauffage central… Tous ces éléments n’ont pas de valeur intrinsèque, chacun les considèrera comme des atouts, des caractéristiques neutres ou des défauts.

Se projeter en tant que locataire potentiel dans un bien lors d’une visite est une erreur à ne pas commettre. Personne ne vous demande d’habiter dans tous les biens que vous achetez (comment le feriez-vous, d’ailleurs, en tant que multipropriétaire ?). Ce qui est important est que vous puissiez trouver des locataires attirés par le bien que vous visitez. Ce sont eux qui l’habiteront, c’est donc à eux qu’il doit plaire, pas à vous.

En revanche, il existe un consensus de marché sur ce qui fait un ‘bon’ ou un ‘mauvais’ bien. Par exemple, les rez-de-chaussée sont souvent décotés par rapport aux appartements identiques situés au premier étage. Pourtant, l’expérience montre que le loyer potentiel n’est pas sensiblement différent.

Lorsque vous repérez ce genre de contradiction entre coût à l’achat et loyer potentiel, félicitations ! Vous êtes dans une position idéale pour faire une bonne affaire. »

La suite de l’article est ici : une excellente lecture pour vous aider à sélectionner les meilleurs biens – au meilleur potentiel – pour votre future rente immobilière !

Je vous souhaite une excellente soirée, à demain !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

★★★  Le chiffre du jour  ★★★


30 000 €

C’est la somme que vous pourriez toucher année après année grâce à la « méthode Parabellum ». Elle est encore très confidentielle… mais vous pouvez en découvrir tous les détails en cliquant ici. 
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