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Alerte n°100 – Alerte achat (et vente) : La hausse du secteur solaire n’est pas soutenable (et un gain de 208% sur KGC)

Par 22 octobre 2020Alertes

Jim Rickards Cher lecteur,

L’hystérie entourant le changement climatique bat son plein, actuellement. Mais les éléments scientifiques sont peu solides. La climatologie est l’une des branches scientifiques les plus complexes et difficiles. S’il y a un domaine invitant à l’humilité, sur le plan des prévisions, c’est bien celui-là.

Et dans un contexte économique à nouveau difficile aux Etats-Unis, le secteur de l’énergie solaire va être confronté à des obstacles, dans la mesure où les subventions d’état sur lesquelles il s’appuie vont s’amenuiser au cours de cette crise économique.

Et c’est ce qui nous amène à notre recommandation d’aujourd’hui : Invesco Solar ETF (NYSE : TAN), un ETF qui suit la performance de l’indice MAC Global Solar Energy.

Jim panneaux solaires

Moi-même devant mon installation de panneaux solaires, la plus grande installation (visible en partie à l’arrière-plan) de panneaux solaires à vocation non commerciale de Nouvelle-Angleterre. Mon système fonctionne bien et fournit 7,5 MHz/h d’électricité pour alimenter la maison principale, la serre et les dépendances. J’ai défriché énormément de terrain pour obtenir ce rendement. L’idée que l’énergie solaire puisse alimenter des villes ou des zones densément peuplées n’est pas réaliste. Le solaire demeure une technologie de niche.

TAN est un ETF conçu pour surfer sur la popularité croissance des sources d’énergies à faibles émissions carbone. L’énergie solaire, ainsi que les énergies éolienne, hydraulique et géothermique, font partie des sources d’énergie alternatives, face au supposé changement climatique et au mouvement visant à interdire les énergies d’origine carbonique, telles que le pétrole et le gaz naturel.

Les principales positions de TAN sont SolarEdge Technologies, Sunrun Inc., Enphase Energy, XINYI Solar Holdings et First Solar Inc. Aucune de ces composantes n’est très liquide.
Cela signifie que TAN lui-même n’est pas très liquide car toute baisse brutale des cours inciterait ses émetteurs à vendre les actions sous-jacentes, ce qui exercerait une pression supplémentaire sur TAN. La valeur liquidative de TAN n’est que de 74 M$, soit une capitalisation boursière plutôt modeste.

Le scénario de TAN comporte une faille considérable : cette idée du changement climatique et d’un recours croissant à l’énergie solaire en tant qu’énergie alternative zéro carbone.

Le changement climatique est bien réel. Je vis à Long Island depuis 11 ans. C’est une magnifique étendue d’eau bordée de côtes rocheuses, côté Connecticut. Si cette côte est rocheuse, c’est parce que c’était un glacier, à l’Ere glaciaire, laquelle s’est achevée il y a environ 11 700 ans. La transformation d’un glacier en un lieu où l’on peut nager est un changement climatique. Mais il a fallu des millénaires. Cela ne s’est pas produit en dix ans.

La plupart des scientifiques dignes de ce nom comprennent cette chronologie. En privé, ils disent que la Terre n’est peut-être pas en train de se réchauffer, en ce moment, mais plutôt de se refroidir. Ils disent également que les causes de tout changement n’ont probablement rien à voir avec les émissions de CO2, mais qu’elles sont plutôt liées aux cycles solaires et peut-être à l’activité volcanique.

La science légitime entourant le changement climatique a été prise en otage par les mondialistes et les progressistes, avec la complicité de contributeurs tels que George Soros, d’une armée de scientifiques payés, et de journalistes corrompus, en vue de mettre en œuvre une gouvernance mondiale, une fiscalité mondiale et une réglementation mondiale.

C’est un autre débat, mais comme base d’investissement sur le long terme, c’est incroyablement médiocre.

L’idée que les énergie solaire, éolienne et hydraulique sont dénuées de carbone est une absurdité. Les batteries Tesla sont chargées avec de l’électricité provenant de centrales fonctionnant au charbon, dans de nombreux cas. Les grandes éoliennes sont fabriquées avec des tubes d’acier et de la fibre de verre, tous deux générant énormément de carbone lors de leur production.

Les barrages hydrauliques sont des projets de construction massifs, exigeant de creuser sur des kilomètres et d’injecter des millions de mètres cubes de béton armé. Les panneaux solaires sont réalisés avec des produits chimiques nocifs. Ce ne sont pas des raisons justifiant de s’opposer à ces technologies. Mais on a toutes les raisons de douter de l’argument « zéro carbone » brandi par leurs partisans.

Personnellement, j’ai mis en pratique l’énergie solaire. J’ai construit la plus grande installation de panneaux solaires à vocation non commerciale de Nouvelle-Angleterre, chez moi. Elle produit 7,5 MHz/h d’électricité stockée sur des batteries SONY et convertie en courant alternatif à l’aide de sept onduleurs grande capacité.

Un système de ce type est relativement cher et quasiment non économique. Il est vrai que j’ai de l’électricité « gratuite » (si vous ne tenez pas compte du coût d’investissement et des coûts de maintenance occasionnels), mais je ne vivrai jamais assez vieux pour rentrer dans mon investissement, par rapport aux tarifs de l’électricité.

La raison pour laquelle j’ai construit ce système d’énergie solaire est liée à l’éventualité d’une coupure du réseau électrique. Ce n’était pas une démarche économique mais survivaliste.

J’apprécie le fait que mon empreinte carbone soit inférieure à celle de Greta Thunberg, mais mon installation solaire me revient bien plus cher que le fournisseur d’électricité local, lorsque tous les coûts sont pris en compte.

J’ai également dû défricher beaucoup d’espace pour installer le système. Les détracteurs me disent que je n’avais pas besoin d’en défricher autant. J’imagine qu’ils vivent dans le désert et n’ont jamais vu un arbre tomber. J’ai dû défricher tout le périmètre autour des panneaux solaires pour éviter qu’un arbre ne tombe et endommage les panneaux.

J’ai également dû défricher du terrain pour le passage des câbles des panneaux jusqu’à la maison. Et tout ça pour alimenter une maison ! Comment diable l’énergie solaire pourra-t-elle alimenter des villes, des banlieues très peuplées, des zones en grande périphérie des villes, et des systèmes de transport, s’il faut plusieurs hectares de terres défrichées pour alimenter une maison ?

(Au fait, les panneaux installés sur les toits, que l’on voit partout, ne génèrent pas assez d’électricité pour alimenter entièrement les maisons qu’ils équipent. Ces systèmes alimentent le réseau. Les propriétaires ont une facture d’électricité réduite et leur propriété est grevée d’un privilège jusqu’à ce que le coût d’installation des panneaux soit remboursé).

Je dois aussi expliquer aux visiteurs que ma maison ne fonctionne pas réellement à l’énergie solaire. Elle fonctionne grâce à des batteries, des batteries chargées par les cellules photovoltaïques. Ces batteries sont assez imposantes et coûteuses (j’ai 20 batteries de dimension industrielle dans cinq armoires en contenant 4 chacune). Je le répète, ce n’est pas une solution pratique pour un propriétaire de maison lambda.

Les installations à grande échelle, dans les zones désertiques, sont faisables, mais les batteries représentent tout de même un problème et une forte dépense. L’énergie solaire est une énergie qui est « utilisée ou perdue ». Si le réseau peut absorber l’énergie solaire produite continuellement, c’est très bien. Mais si le réseau est au maximum de sa capacité, toute énergie solaire supplémentaire est perdue.

Si vous ne vivez pas dans un climat désertique, bon courage avec les conditions climatiques. La production d’énergie solaire chute à zéro lorsque le temps est pluvieux, neigeux ou même très nuageux. Et, au fait, il n’y a pas d’énergie solaire la nuit.

L’utilisation à grande échelle de l’énergie solaire, en tant que source d’énergie économique, étant de plus en plus remise en doute, quelles sont les perspectives pour TAN, au cours des mois à venir ? Et que nous révèlent nos analyses ?

Eh bien les perspectives ne sont pas roses.

Le graphique 1 ci-dessous indique que TAN a suivi le rally opéré par l’ensemble du marché actions ces six derniers mois. Alors que l’indice Dow Jones Industrial Average (DJIA) opérait un rally à partir de ses plus bas de fin mars, liés à la pandémie, TAN a grimpé résolument en affichant peu de volatilité, et s’est autant redressé que l’indice.

Graphique 1 – Comparaison de l’ETF TAN (bleu) et de l’indice Dow Jones Industrial Average (orange) sur les six derniers mois
Cours de XXXX

TAN a opéré un rally de 27,70 $ le 16 avril à 73,50 $ le 16 octobre, soit un gain de 165% sur six mois. Ce rally s’est fondé en partie sur le fait que TAN se range dans la catégorie « technologies », laquelle a été relativement peu affectée par la pandémie.

TAN a également été soutenu par la montée continuelle de l’idéologie du changement climatique. La performance de TAN a bénéficié de la pression exercée par de grandes institutions telles que BlackRock, pour investir dans des sociétés (et ETF) affichant des notes ESG (« Environment, Social and Governance » : un indicateur privilégié par les mondialistes) élevées.

Le problème, c’est que cette forte hausse n’est pas soutenable. Après une forte reprise du PIB américain au 3e trimestre (pas assez forte pour compenser le rendement perdu au 2e trimestre), l’économie est à nouveau en difficulté. L’énergie solaire s’appuie lourdement sur les subventions gouvernementales, lesquelles vont s’amenuiser en raison des pertes de recettes fiscales des Etats et du gouvernement fédéral, dans un contexte de récession et de nouvelle dépression associées à la pandémie.

L’énergie solaire est de plus en plus un produit de luxe, dans un monde où le pétrole est bon marché, et le pétrole de schiste promet d’amples approvisionnements. Le gaz naturel est d’origine carbonique, mais il est relativement bon marché et propre, et une bonne alternative pour ceux qui se préoccupent des émissions de carbone mais ne sont pas prêts à adhérer au New Deal environnemental.

L’énergie solaire a un avenir, mais c’est plus une niche qu’un phénomène de marché de masse assorti d’un fort potentiel de croissance.

Gaël, notre analyste, vous indique ci-dessous la meilleure façon de réaliser des gains importants sur la baisse imminente de TAN.

Lisez la suite pour découvrir ses recommandations.

Bien à vous,

Jim Rickards

 

Nouveau trade sur TAN

Gaël Deballe

Cher lecteur,

La semaine dernière, nous avons eu trois autres positions qui ont expiré en zone de rentabilité, ce qui a prolongé notre taux de succès étonnant avec notre stratégie. Cela amène le compteur à 7 trades gagnants à la suite !

Nous allons dès ajourd’hui ajouter un nouveau score impressionnant en revendant nos calls sur Kinross Gold Corp. (KGC) achetés le 18 octobre 2019.

Mon conseil :
Revendez vos calls KGC JAN2021 3 C (calls de strike 3 $ et d’expiration 15 janvier 2021) au cours actuel (pour info : 6,05 $ au moment où j’écris ces lignes).

Avec un cours d’achat de 1,96$, cela matérialise une plus-value de 208,67% !

Félicitations !

Conservez les actions KGC pour l’instant.

Bien que nous soyons conscients que les marchés sont inconstants et que les choses peuvent se retourner contre nous, nous sommes néanmoins fiers de notre bilan jusqu’à présent avec Crash Speculator.

Alors, continuons sur cette lancée, aujourd’hui nous vous proposons une toute nouvelle opportunité de transaction sur l’ETF TAN.

Le seul secteur du marché qui a eu un résultat négatif au cours des six derniers mois est celui de l’énergie. Mais l’exception dans ce secteur a été les actions solaires !

Mais nous pensons qu’elles sont surévalués à l’heure actuelle et prêtes pour un retracement.

La crise économique dans laquelle nous nous trouvons n’est pas une bonne nouvelle pour l’ensemble de l’industrie solaire.

Bien que TAN ait bénéficié de l’envolée des valeurs technologiques à laquelle nous avons assisté ces derniers mois, nous pensons que cette hausse est insoutenable en raison des facteurs mentionnés par Jim.

C’est pourquoi nous allons profiter de la tendance baissière à venir sur cet indice de l’énergie solaire pour réaliser un trade avec un bon potentiel de profit et une forte probabilité de succès.

N’oubliez pas que la façon dont nous négocions est la façon dont de nombreux investisseurs professionnels abordent leurs transactions. De par la façon dont ils sont conçus, nos trades ont une forte probabilité de succès et limitent également notre risque.

Comme toujours, n’oubliez pas de passer en revue si besoin notre série de tutoriels figurant en bas d’email. Et vous pouvez aussi commencer à trader avec un compte virtuel pour vous familiariser avec les montages sur options.

Nous vous conseillons vivement de bien vous informer avant de commencer à trader. Un investissement en vous-même est essentiel à la réussite à long terme de l’exécution de nos opérations.

Invesco Solar ETF (TAN) a répondu à nos critères de sélection pour cette alerte. L’action peut aller bien plus bas qu’actuellement.

Voici donc notre proposition de trade baissier sur TAN.

TRADE SUR TAN

Mon conseil :

Nous ouvrons une position à 4 jambes sur des options d’expiration le 20 novembre 2020 (options mensuelles) :

1) Achetez 1 contrat put TAN NOV2020 67 P (prix actuel : 3,95 $) ;

2) Vendez 1 contrat put TAN NOV2020 66 P (prix actuel : 3,55 $) ;

3) Vendez 3 contrats calls TAN NOV2020 95 C (prix actuel : 0,70 $) ;

4) Achetez 3 contrats calls TAN NOV2020 105 C (prix actuel : 0,38 $).

Note : Ces opérations effectuées ensemble apportent un crédit net total approximatif d’environ 56 $ au moment de l’initiation du montage.

Comme vous pouvez le voir sur le graphe P&L ci-dessous, les gains s’accumuleront (jusqu’à 156 $) si l’action TAN baisse.

Profil du trade

Je vous rappelle que vous pouvez tout à fait augmenter votre position en traitant un nombre d’options multiples de ceux présentés ci-dessus (1/1/3/3 sert de référence, mais vous pouvez faire 2/2/6/6, 3/3/9/9, etc).

Le risque à la hausse est de 2 944 $, il a très peu de chances d’être atteint car les probabilités mathématiques de finir dans la zone de profit sont de plus de 90%.

Informations importantes :

Certaines plateformes de trading ne permettent pas de faire le trade à 4 jambes en une seule fois.

Si c’est votre cas, faites-le en deux fois, les calls, puis les puts (ou inversement).

Je vous rappelle que vous devez ajuster votre entrée en position et vous adapter au prix du marché du moment (entre le bid et le ask) pour les options car l’action bouge constamment et les prix ci-dessus sont de ce fait indicatifs.

C’est pour cela qu’il est fortement recommandé d’avoir l’abonnement aux données de marchés des options en temps réel auprès de votre broker.

Soyez par ailleurs assuré que le marché américain est ouvert au moment où vous placez votre ordre (pour avoir un carnet d’ordres reflétant le marché à ce moment et ne pas risquer de placer un ordre non cohérent par rapport au marché).

Note sur le risque : Les trades sur options peuvent être volatils et comportent tous des risques. Bien que cette idée de trade soit bien documentée et que le trade est professionnel et à risque maîtrisé, rien n’est garanti. Ne pariez que de l’argent que vous pouvez vous permettre de perdre. Assurez-vous de diversifier vos risques et de ne pas investir tout votre argent dans un seul trade.

Bons trades,

Gaël Deballe

Portefeuille Crash Speculator

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