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Alerte n°102 – Alerte achat : De multiples obstacles vont freiner ce constructeur automobile

Par 4 novembre 2020Alertes

Jim Rickards Cher lecteur,

Au cours de cette campagne électorale, la question du changement climatique et de l’environnement a été largement débattue. Le secteur des véhicules électriques fait partie des solutions proposées par les écologistes et militants du changement climatique.

Malheureusement, certains obstacles pourraient contrarier la réussite de cette technologie, comme je vais le détailler plus bas.

Voilà pourquoi notre recommandation d’aujourd’hui est Tesla, Inc. (NASDAQ : TSLA), l’un des principaux constructeurs et concepteurs de véhicules électriques (« VE ») et de systèmes de stockage d’énergie.

Elon Musk

Elon Musk est le charismatique mais excentrique PDG de Tesla Inc.

Tesla a été fondé en 2003 par les ingénieurs Martin Eberhard et Marc Tapenning. Musk fut l’un des premiers employés de la société, avant d’en devenir PDG en 2008. Pour Musk, la réussite s’est d’abord manifestée avec Zip2, une société qu’il a cofondée, puis vendue à Compaq en 1999 pour la somme de 307 M$, et avec X.com, une banque en ligne qui a été vendue à PayPal, puis rachetée par eBay pour la somme de 1,5 Mds$ en 2002
.

blablabla. Les deux principaux segments d’activité de Tesla sont l’automobile et le stockage d’énergie. Tesla développe, construit et commercialise des véhicules électriques et des systèmes de stockage d’électricité. En dehors du secteur des VE, la société installe et exploite également de vastes systèmes de stockage d’énergie solaire à usage industriel et gouvernemental.

Du côté du segment automobile, le constructeur produit 4 modèles de véhicules, principalement : la berline Model S, la voiture de sport Model X (SUV), le model Y (SUV plus compact) et le Model 3, une berline moins chère, destinée au marché de masse. Un nouveau modèle de pickup électrique, le Cybertruck, devrait être lancé le mois prochain.

Le secteur du stockage d’énergie offre des solutions utilisables à la maison, dans les services aux collectivités (« utilities ») et sur les sites commerciaux. Ces solutions sont soit vendues directement aux consommateurs en tant que systèmes, soit Tesla les utilise pour vendre directement de l’électricité au consommateur final.

Les principaux concurrents de Tesla sont LG Chemical, Audi AG, BMW Industries, Siemens AG et Samsung Electronics. Cette concurrence existe aussi bien dans le secteur automobile que celui du stockage d’énergie.

Les voitures Tesla sont réputées pour leur silence, leur extraordinaire accélération (de 0 à 100 km/h en 2,5 secondes pour certains modèles), leurs caractéristiques high-tech, leurs capacités de pilotage automatique (notamment l’assistance pour se garer et les alertes collision) et un couple – contrôlé numériquement – transmis aux roues avant et arrière pour une meilleure tenue de route et un meilleur contrôle de la motricité.

Malgré la technologie impressionnante de Tesla, son succès est encore freiné par une seule contrainte : aucune technologie n’est encore capable de régler de façon satisfaisante le problème de capacité de stockage limité des batteries.

Le fait est que les VE ont été inventés pour la première fois dans les années 1830. Le concept a toujours été considérablement plus simple que celui du moteur à combustion interne. En 1910, la plupart des taxis qui sillonnaient les rues de New York étaient des véhicules électriques. Dans les années 1950, tout le système postal d’Allemagne de l’Est avait recours à des véhicules électriques pour collecter et distribuer le courrier. Les véhicules électriques n’ont rien de nouveau ou de particulièrement « disruptif ».

Le problème des VE est le même depuis 190 ans : la durée de vie de la batterie.

Les VE sont pratiques si un véhicule est utilisé sur de courts trajets (comme les services postaux), et si les véhicules sont systématiquement immobilisés la nuit, et qu’on peut en profiter pour les recharger sur un site fixe. Mais ces circonstances sont rarement réunies, pour la plupart des conducteurs.

C’est bien connu, les Américains effectuent très régulièrement de longs trajets en voiture pour rendre visite à leur famille, partir en vacances, visiter des monuments et des parcs nationaux ou profiter d’un autre climat.

Le fait de disposer de 600 km d’autonomie avec un plein d’essence, et de tout un réseau de stations-service permettant de refaire rapidement le plein, convient tout à fait au mode de vie des Américains.

En revanche, ne disposer que d’une autonomie de 300 km sur une charge, tout en angoissant pour trouver des stations où recharger la batterie – ce qui peut prendre 75 min pour une charge complète – représente une sérieuse contrainte, pour les Américains qui adorent prendre la route.

Tesla a tenté de régler cette contrainte du rechargement avec un réseau mondial d’environ 20 000 Superchargers répartis sur 2 000 sites dans le monde entier, dont 1 000 stations en Amérique du Nord. Les Superchargers représentent une amélioration, par rapport aux premières bornes de rechargement V1 et V2 de Tesla.

Toutefois, même avec ces nouveaux Superchargers, il faut parfois une heure pour recharger totalement une voiture Tesla (moins dans certaines circonstances), par rapport aux 5 min nécessaires pour faire le plein, avec un moteur à combustion interne.

Bref, malgré ses grandes avancées technologiques, une voiture Tesla reste un véhicule de niche qui convient à ceux qui effectuent de courts trajets ou restent dans leur localité (et avec la possibilité de recharger chez soi la nuit). Mais elle ne convient pas à ceux qui ont l’intention de faire de plus grands trajets, ni pour être utilisée dans une flotte où le temps d’immobilisation pour recharger est trop coûteux ou peu pratique.

D’autres problèmes, liés à l’impact environnemental et aux subventions d’Etat, viennent ternir l’argumentaire de Tesla.

L’argumentaire de Tesla (si vous dites la vérité, vous n’avez pas besoin de « raconter » une histoire) est le suivant : ses voitures sont écologiques et contribuent à lutter contre le changement climatique car ce sont des véhicules produisant zéro émission.

C’est absurde pour de multiples raisons. Le rythme du changement climatique devrait se mesurer par tranches de 100 à 500 ans, et l’impact total des changements sur une période de 1 000 ans, voire plus. Il n’existe aucune preuve qu’un changement inhabituel ou rapide est en train de se produire, sur le plan climatique, en ce moment.

Mais certains scientifiques politisés utilisent des modèles erronés et des données soigneusement choisies pour faire des extrapolations peu étayables et destinées à faire peur (« Il ne nous reste que dix ans ! » affirment les alarmistes depuis 40 ans), et tout cela pour soutenir le projet des mondialistes en faveur d’une gouvernance et d’une fiscalité mondiales.

En fait le CO2 est un « gaz qui laisse une empreinte », et les véritables scientifiques ont quelque peu du mal à décrire ce qu’il fait (à part alimenter les plantes : pas de CO2 = plus de plantes sur Terre). La véritable cause du changement climatique (si elle existe) est plus probablement due, soit aux cycles solaires, soit à l’activité volcanique. Deux éléments qui n’ont pas grand-chose à voir avec les voitures.

Même si l’on admet certaines affirmations concernant le CO2 (les scientifiques les plus réputés ne le font pas), Tesla ne fait rien pour arranger les choses. Même si les VE ne produisent aucune émission, ils sont équipés de batteries rechargées sur le réseau électrique. Or d’où vient l’électricité du réseau ? De centrales à charbon, entre autres sources.

Autrement dit, pour obtenir de l’électricité sur le réseau il faut en produire, ce qui exige des sites alimentés au charbon, au gaz naturel ou à l’énergie atomique, pour l’essentiel. Qu’est-ce que cela a d’écologique ? En définitive, l’histoire du changement climatique est une imposture, en ce qui concerne Tesla.

Les activités de Tesla se sont énormément bâties autour des subventions gouvernementales, également. Il y peu, encore, les personnes qui achetaient des voitures Tesla recevaient un crédit d’impôt fédéral de 7 000 $ pour l’achat d’un véhicule neuf. En tant que contribuable, chaque fois que je vois une Tesla circuler, j’ai envie de baisser ma vitre et de demander au conducteur de me rendre mes 7 000 $.

Je n’ai rien contre Tesla ou les VE en soi, mais chaque fois que vous développez un modèle économique dépendant de subventions gouvernementales, mieux vaut espérer qu’elles ne vont pas s’envoler.

Or malheureusement pour Tesla, c’est exactement ce qui s’est passé.

Enfin, malgré la rhétorique politique, le secteur pétrolier et gazier ne va pas disparaitre. C’est ce qui ressort nettement de la vive réaction politique à l’encontre de Joe Biden, lorsqu’il a appelé à la fin de l’industrie des « combustibles fossiles » lors du deuxième débat présidentiel. Allez dire ça aux habitants de Pennsylvanie, du Texas et du Dakota du Nord.

D’énormes progrès peuvent être accomplis – en matière d’émissions de CO2 – en passant tout simplement de l’essence au gaz naturel, ce qui est totalement faisable et se produit déjà. Ce n’est pas assez bien pour les idéologues anti-carbone, mais c’est l’issue la plus probable pour les camions, bus et autres grands véhicules.

Tesla est pris entre le marteau et l’enclume. Si l’argumentaire du changement climatique s’essouffle, le constructeur se retrouvera coincé avec une technologie impraticable. Si les politiciens font persister les discours sur le changement climatique, Tesla sera confronté à une concurrence réelle d’Audi, BMW, GM, et bien d’autres.

Dans tous les cas, Tesla est un « actif orphelin ». Soit le constructeur fera faillite, soit il sera racheté à prix cassé un géant du secteur.

Dans un contexte où le pétrole et le gaz naturel sont abondants et bon marché, et la concurrence d’Audi et de General Motors va s’accroitre dans le secteur des VE, quelles sont les perspectives de Tesla, au cours des mois à venir ? Et que nous révèlent nos analyses concernant le cours de l’action TSLA ?

Les perspectives de Tesla sont sombres.

Parmi tous les handicaps décrits ci-dessus (l’argument bidon du changement climatique, la suppression des crédits d’impôt, des alternatives réalistes aux VE et une rude concurrence), Tesla a été pénalisé par le comportement irresponsable d’Elon Musk.

En 2018, il a faussement affirmé qu’il envisageait de retirer Tesla de la cote, et qu’il « s’était procuré des financements ». En fait, il n’avait aucun financement. Musk a résolu à l’amiable les poursuites engagées par la SEC à la suite de ces fausses déclarations, et a été écarté de ses fonctions de président du conseil d’administration. Deux nouveaux administrateurs indépendants ont rejoint le conseil d’administration de Tesla, dans le cadre de cet accord amiable. Une action collective est toujours en cours.

Tesla subit également de nombreuses accusations liées à de fausses déclarations de production, à un conflit d’intérêt autour de la vente de Solar City (autre entreprise de Musk en difficulté financière) à Tesla, à des voitures qui ont pris feu, à des lanceurs d’alerte, et à bien d’autres manquements, plaintes et controverses essentiellement liées à la personnalité de Musk.

Le graphique ci-dessous retrace l’étroite corrélation entre le cours de TSLA (bleu) et l’indice Nasdaq Composite (orange). C’est prévisible dans la mesure où TSLA est une importante composante du Nasdaq Composite, lequel est basé essentiellement sur la pondération des capitalisations.

Graphique 1 – Comparaison de TSLA (bleu) et de l’indice Nasdaq Composite (orange)
Cours de TSLA

Pour les investisseurs, les questions sont les suivantes : quelle orientation va prendre le Nasdaq Composite, à partir de maintenant, et est-ce que TSLA sous-performe l’indice ?

L’indice Nasdaq Composite et TSLA ont tous deux enregistré un pic début septembre, avant une baisse s’accompagnant de quelques mouvements de consolidation. Mais le titre et l’indice sont désormais confrontés à un ralentissement mondial lié à une nouvelle envolée des cas de Covid et des décès qu’il provoque, et de nouveaux confinements en Europe. Un confinement national modifié est également imminent aux Etats-Unis, malgré les protestations.

Cette nouvelle propagation du virus, de nouveaux confinements et un ralentissement économique auront de lourdes conséquences à la fois sur l’indice Nasdaq Composite et TSLA, et vont couper l’herbe sous le pied du rally opéré d’avril à septembre, à partir des plus bas de fin mars liés à la pandémie.

Notre analyste, Gaël, vous indique un moyen de profiter de de la volatilité et du déclin prévisibles de TSLA.

Lisez la suite pour découvrir ses recommandations.

Bien à vous,

Jim Rickards

 

Expiration RCL et nouveau trade sur TSLA

Gaël Deballe

Cher lecteur,

Un petit mot tout d’abord à propos de notre position sur Royal Carribean Cruises (RCL), qui a expiré dans notre zone de profit vendredi 30 octobre dernier, nous rapportant 9,41% de performances, soit 92,82% de rendement annualisé.

Félicitations pour ce nouveau trade gagnant !

Passons maintenant à notre opportunité du jour.

Jusqu’à présent, Wall Street est plutôt en hausse en cette période d’élections, qui est généralement très volatile sur les marchés.

Voici donc une transaction intéressante pour vous aujourd’hui.

TSLA a été en difficulté ces 18 derniers mois, et graphiquement, une résistance dure à franchir est présente aux alentours des 450 $.

Nous allons mettre en place une transaction à court terme (qui expire ce vendredi 6 novembre) avec juste le côté call pour un taux de rendement implicite de plus de 15% en potentiellement seulement trois jours !

N’oubliez pas que la façon dont nous négocions est la façon dont de nombreux investisseurs professionnels abordent leurs transactions. De par la façon dont ils sont conçus, nos trades ont une forte probabilité de succès et limitent également notre risque.

Comme toujours, n’oubliez pas de passer en revue si besoin notre série de tutoriels figurant en bas d’email. Et vous pouvez aussi commencer à trader avec un compte virtuel pour vous familiariser avec les montages sur options.

Nous vous conseillons vivement de bien vous informer avant de commencer à trader. Un investissement en vous-même est essentiel à la réussite à long terme de l’exécution de nos opérations.

Tesla Inc. (TSLA) a répondu à nos critères de sélection pour cette alerte. L’action a très peu de probabilités de monter à court terme.

Voici donc notre proposition de trade baissier sur TSLA.

Trade sur TSLA

Mon conseil :

Nous ouvrons une position à 2 jambes sur des options d’expiration le 6 novembre 2020 (options hebdomadaires) :

1) Vendez 3 contrats call TSLA NOV2020 6th 450 C (prix actuel : 2,88 $) ;

2) Achetez 3 contrats call TSLA NOV2020 6th 455 C (prix actuel : 2,18 $) ;

Ce trade est basé sur un capital risqué d’environ 1300 dollars, un gain espéré de 206$ et il y a une probabilité intéressante de profit de 85%. N’oubliez pas : Il s’agit d’une transaction très court terme de 3 jours !

Profil du trade

Je vous rappelle que vous pouvez tout à fait augmenter votre position en traitant un nombre d’options multiples de ceux présentés ci-dessus (3/3 sert de référence, mais vous pouvez faire 6/6, 9/9, etc).

Informations importantes :

Je vous rappelle que vous devez ajuster votre entrée en position et vous adapter au prix du marché du moment (entre le bid et le ask) pour les options car l’action bouge constamment et les prix ci-dessus sont de ce fait indicatifs.

C’est pour cela qu’il est fortement recommandé d’avoir l’abonnement aux données de marchés des options en temps réel auprès de votre broker.

Soyez par ailleurs assuré que le marché américain est ouvert au moment où vous placez votre ordre (pour avoir un carnet d’ordres reflétant le marché à ce moment et ne pas risquer de placer un ordre non cohérent par rapport au marché).

Note sur le risque : Les trades sur options peuvent être volatils et comportent tous des risques. Bien que cette idée de trade soit bien documentée et que le trade est professionnel et à risque maîtrisé, rien n’est garanti. Ne pariez que de l’argent que vous pouvez vous permettre de perdre. Assurez-vous de diversifier vos risques et de ne pas investir tout votre argent dans un seul trade.

Bons trades,

Gaël Deballe

Portefeuille Crash Speculator

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