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Alerte n°102 – Le dataïsme (et les crypto-monnaies) l’emporteront

Par 9 décembre 2019Alertes

James AltucherCher lecteur d’Altucher Crypto Trader,

Comme je l’ai déjà indiqué, je me suis intéressé au Bitcoin (BTC) pour de nombreuses raisons. Ma première incursion dans ce domaine remonte à la période où j’ai créé le tout premier site de vente en ligne ‒ de livres ‒ dont le seul mode de règlement était le Bitcoin. Bien entendu, ce site n’avait qu’un livre à proposer : le mien.

J’ai vendu quelques livres, récupéré quelques Bitcoins qui valaient alors 61 $, et puis je n’y ai plus trop pensé pendant quelques années. Mais je me souviens bien de la chose suivante : la plupart des acheteurs qui sont venus sur mon site étaient rattachés à un minuscule nom de domaine ‒ Amazon.com. Tiens donc…

Passons…

Je crois énormément à l’histoire du Bitcoin.

L’évolution naturelle de tous les secteurs

Nos existences sont régies par les histoires que l’on nous raconte.

Or l’évolution du théisme vers l’humanisme vers le dataïsme est l’une de ces histoires qui semble s’appliquer à tous les secteurs. Je sais que vous avez déjà lu ce que j’ai écrit à ce propos mais, d’une semaine à l’autre, c’est fascinant tout ce que je cerne de nouveau sur cette seule idée.

Et ce n’est pas une idée que je suis le seul à avoir. J’en ai discuté avec Yuval Harari, auteur de Sapiens : Une brève histoire de l’humanité, et Matt Ridley, auteur de The Rational Optimist [NDR : non traduit]. Ils sont bien plus intelligents que moi. Et il est intéressant de noter que, bien qu’ils adhèrent tous les deux à cette idée d’évolution, Yuval est un socialiste pur et dur et Matt un capitaliste pur et dur.

Mais les choses évoluent. C’est clair.

J’ai fait le rapprochement avec la monnaie ‒ pour laquelle cela se produit également ‒ avec pour preuve cette évolution du concept « In God We Trust » [NDR : nous avons foi en Dieu] à George Washington, puis à « Trust the Federal Reserve » [NDR : faites confiance à la Réserve fédérale] et, désormais, avec le Bitcoin, à « In Data We Trust » [NDR : nous croyons aux données].

Chaque semaine, on apprend que le gouvernement s’intéresse de plus en plus à la technologie animant les crypto-monnaies.

J’ai aussi constaté cette évolution de type théisme à humanisme à dataïsme dans les médias.

Autrefois, l’art de raconter des histoires était réservé aux prêtres. Quelle est le livre le plus populaire de l’histoire ? La Bible.

Et puis il y a eu ce texte religieux hindouiste, la Bhagavad Gita. Ensuite, le Coran et ainsi de suite. Bref, le théisme.

Mais nous voulions plus. Il nous fallait une fille qui tombe amoureuse du garçon idéal. C’est là qu’entrent en jeu Emily Brontë, Jane Austen, Hemingway, George Lucas, etc. Bref, l’humanisme.

Et pour qu’un livre soit publié ou qu’un film soit produit, il fallait franchir des barrières TRÈS humaines : la « promotion canapé », et des producteurs de film libidineux et opportunistes.

Mais ayant moi-même proposé huit émissions différentes à des chaînes de télévision et des centaines d’idées de livres, je peux dire qu’il est très frustrant de traiter avec ces « sentinelles » et leurs états d’âmes, colères et idioties du quotidien. Voilà pourquoi j’ai écrit Choisissez-Vous, une façon de s’affranchir de ces sentinelles.

Ces idées sont toujours valables mais, à présent, les sentinelles ont changé. Sur YouTube, si quelqu’un publie une vidéo trop politique, les sentinelles ne sont plus humaines : ce sont des algorithmes.

L’autre jour, j’ai publié quelque chose sur mon réseau social préféré : TikTok. J’adore la créativité qui s’y manifeste, et j’expérimente différents styles de contenus.

En quelques secondes, mon post a été retiré (par une IA qui sévit sur TikTok) et j’ai reçu un message indiquant que j’avais enfreint leurs lignes directrices.

Voici une capture d’écran de ce que j’ai posté sur TikTok :

Graphique Halving Bitcoin

[De mauvaises choses se produisent lorsque vous dites « OUI » à des choses que vous ne vouliez pas faire.]

Je ne savais pas de quoi ils parlaient jusqu’à ce que je remarque ma chemise. Il y avait une tache : trop violent ! Alors j’ai contesté. J’attends la réponse. Mais les humains étant bien moins efficaces que les données, j’attends depuis déjà 24 heures et je n’ai toujours pas de réponse.

J’évoque l’évolution des médias pour une raison importante qui est liée aux crypto-monnaies.

Les idées auxquelles nous avons réfléchi ensemble sont en train de se déployer dans toutes les directions.

Ne cédez pas face à ceux qui ne croient pas aux crypto-monnaies

Car malgré tous leurs efforts ‒ et ils se donnent du mal ‒ les détracteurs des crypto-monnaies seront submergés par le dataïsme, en fin du compte. D’ici un an, deux ans, 15 ans, il se produira partout.

Qui sait sous quelle forme, précisément. Mais ce que je sais, c’est que 150 Mds$ ‒ ce que représente le Bitcoin ‒ ce n’est pas rien. Le Bitcoin a sa place à cette table, quoi qu’il arrive, et cette table vaut 150 000 Mds$. Or le Bitcoin en représente actuellement 1/1000e.

Même mon narcissique/pessimiste préféré, Nouriel Roubini, réputé pour avoir prédit le krach de 2008 ‒ mais qui s’est trompé sur tout le reste, avant et après ‒ vient de diagnostiquer une « crypto-apocalypse totale ».

Apocalypse. Je saisis l’opportunité de cette insertion stratégique pour nous ramener au théisme, afin d’expliquer ses théories vielles comme le monde.

Traditionnellement, je ne me montre pas si pessimiste à l’égard de quelqu’un. Mais à l’issue d’un débat que nous avons eu le 5 juillet 2010, et que j’ai remporté, il s’est montré très grossier à mon égard. Au cours de ce débat, moi je me suis montré optimiste, et lui pessimiste. Or le marché n’a jamais été aussi bas qu’à l’époque, depuis.

En général, je me fiche de ce genre de choses. Mais il aime bien inciter tous ses ex-employés ‒ qui exercent désormais d’autres médiocres fonctions au sein des médias ‒ à se joindre à la partie. Et je dois admettre que cela devient pénible.

Cela dit, mon but n’est pas de prendre le contrepied de ses positions. Mais je suis content de voir qu’il s’acharne à déclarer que le Bitcoin baisse, sans autre argument que des menaces d’un autre âge (l’Apocalypse) venues du Livre de la Révélation.

Portons un regard « macro » sur le Bitcoin

Il y a deux semaines, le Bitcoin valait 7 400 $. Au moment où je rédige ces lignes, il est à 7 230 $. La belle affaire.

Le monde est cyclique. Il y a des cycles d’informations. Les gens prennent peur. Ils deviennent avides. Mais au bout du compte (et en dehors de l’histoire de la monnaie et de la discussion sur l’évolution), voici ce que nous observons à court et moyen terme.

De grands changements technologiques ont lieu chaque jour

Le traitement des paiements se simplifie. Personne ne tient à payer des frais exorbitants. Tout comme les frais financiers ont baissé peu à peu ‒ frais de retrait aux distributeurs, frais sur les marchés boursiers, etc. ‒ les frais de transaction vont baisser.

Des sociétés aussi diverses que JP Morgan et Walmart ‒ et même la Réserve fédérale ‒ utilisent la technologie de la blockchain pour moderniser leurs systèmes. La blockchain ne va pas disparaître. On aurait pu dire la même chose d’Internet en 1972.

Les États ont besoin d’adopter les crypto-monnaies

Reportez-vous à l’alerte de la semaine dernière, sur l’Argentine, pour voir pourquoi les États sont si nerveux et ont besoin d’un type de monnaie numérique fiable.

La planète entière évolue vers la mondialisation

C’est vrai, malgré les récentes expérimentations en matière de nationalisme. Ne songez pas à cette année ou à la suivante, ou à n’importe quelle autre. Observez simplement le siècle dernier.

Les pays se sont consolidés. Des méta-pays se sont formés, tels que l’Union européenne et l’OTAN. Les barrières douanières sont tombées. Lorsque nous parlons de « guerre commerciale », cela n’a pas le même sens que dans les années 1920.

Les entreprises sont devenues comme des pays virtuels, en quelque sorte. Facebook compte 2 milliards d’utilisateurs dans presque tous les pays du monde.

Une monnaie mondiale n’est pas l’oeuvre d’un seul pays pour être ensuite acceptée de tous. Une monnaie mondiale à laquelle pourraient se fier à la fois les chefs d’État et les citoyens du monde n’est pas seulement une « bonne chose », mais quelque chose d’inévitable.

Dans l’univers des cryptos, « savoir » = « pouvoir »

Ne vous préoccupez pas de la volatilité temporaire.

C’est le moment idéal, pour étudier l’histoire de la monnaie, l’histoire des monnaies numériques, et la tendance à la mondialisation qui s’est déroulée sur 10 000 ans.

Récemment, j’ai « démasqué » le mystérieux Satoshi Nakamoto, le créateur anonyme du Bitcoin. Son nom est Nick Szabo. Voici son blog. Étudiez-le, également. Je vous garantis que votre QI va grimper. Il est BRILLANT.

S’il se produit quelque chose d’opportun sur le marché des crypto-monnaies, je vous enverrai une alerte.

Et, je le répète, mes lecteurs occupent une place importante dans ma vie.

Je pense que 2020 sera une excellente année, et j’espère que vous le pensez aussi.

Bien à vous,

Signature James Altucher

James Altucher
Rédacteur en chef
Altucher Crypto Trader

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