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Alerte n°19 – Cet indicateur bizarre nous indique lui aussi que de gros gains sont à venir

Par 3 septembre 2019Alertes

Zach ScheidtCher Nouveau Rentier,

Les actions rapportent désormais plus que les bons du Trésor US.

Cela ne s’est pas produit depuis 2009… pile au moment où l’économie était à son plus bas.

C’est le dernier exemple en date démontrant que les marchés fonctionnent à l’opposé de ce qu’ils sont censés faire.

Cette folie a amené l’un des hedge funds les plus prospères que je connaisse à changer de stratégie. Il est sorti des actions à haut rendement pour se concentrer sur un secteur qui devrait, selon lui, rapporter encore plus gros.

Une fois de plus, nous avons une longueur d’avance sur l’argent intelligent… et nous pensons aussi savoir où il ira ensuite.

Je vous en dirai plus dans un instant.

D’abord, voyons ce qu’il se passe sur les marchés de revenus.

Bienvenue dans le monde de Bizarro

Bizarro est l’un des nombreux ennemis de Superman. Dans la plupart des récits, il est présenté comme un clone imparfait du héros en cape rouge.

Son trait de personnalité principal est d’annoncer l’inverse de ce qu’il veut dire – par exemple dire bonjour lorsqu’il s’en va.

Il habite Bizarro World, une planète cubique où les choses fonctionnent à rebours de ce qu’elles sont sur Terre.

Ce monde est fictionnel, bien entendu… mais lorsque je regarde les marchés ces jours-ci, je commence à me dire qu’il au contraire est bel et bien réel – et que nous y vivons.

Il y a quelques semaines, je vous parlais des taux obligataires négatifs et de l’inversion de la courbe des rendements.

D’ordinaire, lorsque l’on achète une obligation, deux versements d’intérêts par an sont garantis, ainsi que la valeur faciale de l’obligation lorsqu’elle parvient à maturité.

Toutefois, certains gouvernements d’Europe et du Japon émettent des obligations qui ne rapportent pas ou peu d’intérêts. Ensuite, ils vendent ces obligations pour plus que leur valeur faciale.

En d’autres termes, les gens achètent des obligations gouvernementales en sachant qu’ils perdront de l’argent dans l’affaire.

On appelle cela un rendement négatif – et aux dernières nouvelles, on compte quelque 15 000 Mds$ d’obligations gouvernementales en cours qui rapporteront moins qu’elles ne coûtent.

Depuis, cette folie s’est propagée aux obligations d’entreprises. Les gens détiennent pour 1 000 Mds$ d’obligations à rendements négatifs.

Les rendements des obligations gouvernementales américaines sont encore positifs – de justesse.

Cependant, les investisseurs paient plus pour les obligations de long terme que de court terme. Ils touchent moins de rendement alors qu’ils laissent leur argent plus longtemps entre les mains du gouvernement.

Là encore, c’est le contraire de ce que cela devrait être. Cette bascule s’appelle une inversion de la courbe des rendements. Pendant des décennies, ce phénomène s’est révélé être un indicateur fiable de récession.

Et nous venons de voir un tout nouveau signe que nous vivons vraiment sur Bizarro World…

Les actions ont désormais un rendement supérieur aux obligations

Comme je l’ai mentionné, les obligations rapportent des sommes sûres et régulières deux fois par an. Il est garanti que ces paiements resteront inchangés pendant des années, voire des décennies.

Les gens achètent donc généralement des obligations pour verrouiller ces rendements prévisibles.

Les obligations gouvernementales américaines sont considérées comme faisant partie des meilleures du lot. Le seul cas où les investisseurs ne seraient pas payés, c’est si les États-Unis se déclaraient en faillite.

Il y a beaucoup de craintes autour de la dette fédérale, certes, mais nous sommes très très loin du point où le gouvernement US ne pourrait pas remplir ses obligations.

De l’autre côté de cette médaille, on trouve le marché actions.

La plupart des gens achètent des actions dans un objectif de plus-values. Les dividendes sont intéressants – mais ils sont généralement traités comme un aspect secondaire de l’investissement boursier. Si les gens veulent du rendement, ils se tournent plutôt vers les obligations.

Il est donc très surprenant de constater que les actions rapportent désormais plus que la majorité des obligations gouvernementales US.

Mercredi dernier, le rendement du bon du Trésor US à 30 a chuté à 1,91% en séance – un plancher historique.

Le même jour, une action moyenne du S&P 500 rapportait 1,94% de rendement.

En d’autres termes, les investisseurs en quête de rendement feraient mieux d’investir dans les actions !

À court terme, ce sont là de bonnes nouvelles pour nous. Nous avons soigneusement choisi des actions qui offrent le parfait alliage de sécurité, rendement et croissance.

Au dernier décompte, notre portefeuille rapportait 4,76% – 2 fois 1/2 plus qu’une action moyenne.

Les investisseurs affamés de revenus se rueront sur ces entreprises… faisant grimper plus encore leur cours.

Gardez ceci en tête : à mesure que le prix d’une action grimpe, son rendement chute. Il n’y a pas à s’en inquiéter.

Tant que nos entreprises ne réduisent pas leurs dividendes, nous pouvons absorber une baisse du rendement. Par ailleurs, il n’y a évidemment aucune raison de ne pas profiter de la hausse des cours pour engranger quelques profits.

Le souci, c’est que l’attention mobilisée par les actions à haut rendement pourrait compliquer notre quête de bonnes affaires. Il nous faudra peut-être creuser plus profond pour trouver des actions qui en valent la peine.

L’un des hedge funds les plus prospères que je connaisse rencontre déjà ce problème. Il transfère donc ses fonds dans ce qu’il pense être la prochaine zone de croissance importante.

Il fallait s’y attendre : nous sommes déjà positionnés en la matière !

L’argent intelligent achète ce que nous avons en portefeuille

Le fonds Orbis Global Equity Fund est en activité depuis 1990. Au cours de ces 30 années, ses investissements ont fait deux fois mieux que le marché boursier mondial.

Bref, ils savent ce qu’ils font.

Leur stratégie de succès est assez simple : identifier des secteurs qui sont sur le point de décoller… et les suivre jusqu’à ce qu’ils soient à bout de souffle.

Jusqu’à récemment, le fonds était très haussier sur les actions à haut rendement… anticipant avec justesse que les investisseurs chercheraient désespérément du rendement.

Maintenant que l’argent afflue dans ces valeurs, Orbis est d’avis qu’il y a un peu trop de monde sur le terrain. Il passe donc à ce qu’il pense être le prochain gisement de croissance importante : les valeurs cycliques.

Lorsque les temps sont durs, on n’arrête pas d’acheter du carburant ou de l’alimentation. En revanche, on repoussera ses vacances ou l’achat d’une nouvelle voiture jusqu’à ce que les choses aillent mieux.

Les entreprises vendant ces produits et services optionnels sont connus sous le nom de valeurs cycliques. Leurs pertes et profits sont directement liés à la santé de l’économie.

Orbis est d’avis que ces actions offrent désormais une marge de hausse spectaculaire – et les achète donc à tour de bras.

De notre côté, nous avons déjà une valeur cyclique en portefeuille, Ford Motor Co. (F). Elle n’a pas encore fourni de profits extraordinaires… Mais elle a rapporté de solides dividendes.

Si Orbis a raison, nous devrions enfin la voir décoller.

Nous nous préparons également à jouer un autre boom imminent – la révolution 5G dont j’ai parlé la semaine dernière. N’en doutez pas, je surveille Orbis pour voir s’ils se positionnent aussi.

Pour l’instant, il me suffit de savoir que nous avions une bonne longueur d’avance en achetant des actions à dividende de haute qualité.

Dans ce « monde à l’envers », elles sont sur le point d’attirer l’attention d’investisseurs affamés de revenus. Nous devons donc être prêts à ajuster notre stratégie pour conserver notre avance.

Cela passe notamment par la recherche d’opportunités parmi les futurs gagnants… et par commencer à nous positionner dès maintenant sur ce qui devrait engranger une vraie croissance ensuite.

Le voyage promet d’être passionnant.

Pour l’instant, cependant – comme le dirait Bizarro – bonjour !

Pour que toujours croissent vos revenus !

Signature Zach Scheidt

Zach Scheidt
Rédacteur en Chef

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