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Alerte n°46 – Derichebourg rejoint notre portefeuille

Par 8 juillet 2019Alertes

Spécialisé dans les services à l’environnement, plus précisément dans la collecte et le recyclage de métaux ferreux et non-ferreux, ainsi que dans les services aux entreprises (propreté, télésurveillance), DERICHEBOURG (FR0000053381-DBG) n’est pas à la noce sur le plan boursier depuis de longs mois. A rebours de la tendance, l’action recule en effet d’un peu plus de 15% à compter du 1er janvier et a fondu de 37% sur un an, d’où une capitalisation boursière retombée sur des niveaux de 540 M€.
Une situation assez déroutante au regard des nombreux atouts de ce dossier… et qui justifie de s’y pencher de plus près.

Un état-major sérieux (MA NOTE : 5/8)

Je n’ai jamais rencontré Daniel Derichebourg, le PDG du groupe, un homme connu pour sa discrétion. Peu loquace, il préfère laisser à ses collaborateurs le soin de communiquer et de s’entretenir avec la communauté financière.
Il y a mieux pour correctement appréhender une société, mais il faut aussi reconnaître que les réunions SFAF sont d’un bon niveau, avec des présentations et des documents de qualité, très précis et explicites. Surtout, l’état-major ne rechigne jamais à se prêter au jeu des questions-réponses des analystes et autres gérants.

Sans l’ombre d’un doute, ce dernier tient la route…

Un groupe dépendant des cycles économiques, mais à la situation financière saine (MA NOTE : 2,5/4)

DERICHEBOURG est une valeur qui dépend fortement de la conjoncture économique, aussi le fait que ses résultats semestriels se soient dégradés, avec notamment une rentabilité en recul de 0,5 point sur un an à 3,7%, n’est-il guère surprenant.
Le groupe a récemment subi de plein fouet le net ralentissement du marché de l’automobile et le repli de la production d’acier sur le Vieux Continent.
D’une manière plus générale, la persistance de la guerre commerciale, ce mantra de Donald Trump qui n’épargne ni la Chine, ni l’Europe, et le ralentissement économique mondial ne font pas non plus les affaires du groupe.
Pour autant, s’il est très vraisemblable que ses marges demeurent sous pression et que sa profitabilité s’inscrive en baisse notable sur l’exercice, la situation financière de DERICHEBOURG demeure saine. Son gearing (NDLR : ou ratio d’endettement, qui se calcule en divisant la dette nette par le montant des capitaux propres) est ainsi limité à 10%, ce qui autorise des opérations de croissance externe.

Des ratios très bas (MA NOTE : 3/4)

C’est l’un des gros atouts de DERICHEBOURG. Entre un PER de 8 et une VE/Ebit de 6 – en sus d’un rendement intéressant de 4% -, on ne peut vraiment pas dire que les ratios boursiers soient chers.
Certes, la valeur est cyclique et les valeurs dites « value » n’ont pas la cote ces temps-ci, mais il me semble tout de même que nous sommes ici en présence d’un dossier vraiment bradé.

Une liquidité irréprochable (MA NOTE : 4/4)

La société est l’une des plus liquides du compartiment des midcaps. Il s’est par exemple échangé quelque 260 000 titres chaque jour le mois dernier.
Il n’y a de fait aucun problème pour acheter ou vendre la valeur, ce même si le flottant réel est inférieur à 50%.

MA NOTE GLOBALE : 14,5/20

J’attribue à DERICHEBOURG (FR0000053381-DBG) la note générale de 14,5/20. En conséquence, le groupe peut prétendre à intégrer notre portefeuille.
L’attractivité des ratios et une situation financière saine sont les deux principaux facteurs qui me conduisent à vous recommander cette valeur. Toutefois, au regard de sa dimension éminemment cyclique, nous allons faire preuve de prudence et acheter aux cours actuels pour 2,5% de nos encours.
Nous visons ici les 4 €, soit une plus-value d’environ 17%.

Amicalement,

Eric Lewin

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