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Alerte n°78 – Update de début de semaine

Par 30 avril 2019Alertes

Zach ScheidtCher lecteur,

Préférez-vous payer plus ou moins cher pour quelque chose que vous voulez acheter ?

C’est une réponse facile…

Toutes choses étant égales par ailleurs, vous préférez payer moins cher !

Malheureusement…

Sur le marché boursier, la plupart des investisseurs paient généralement plus cher pour les actions qu’ils ne le devraient.

Les fonds d’investissement, d’autre part, savent exactement où chercher pour trouver les meilleures affaires sur le marché boursier.

Surtout ceux que je suis de près.

Et parce qu’ils achètent des actions au rabais, ils génèrent souvent des performances supérieures à celles du reste du marché.

Aujourd’hui, c’est à votre tour de goûter aux profits de ces traders !

Je vais vous révéler l’un de leurs « paniers à bonnes affaires » préférés.

Et je vais vous montrer comment capitaliser sur l’achat récent d’un trader de premier ordre.

Comment faire des bénéfices à partir de rien

Avez-vous déjà entendu parler du terme spinoff ?

Si ce n’est pas le cas, permettez-moi de vous expliquer.

Il y a spinoff lorsqu’une société mère « scinde » une filiale ou une unité d’affaires distincte pour la transformer en une société autonome.

Au moment de la scission, les actionnaires de la société mère reçoivent des actions de cette nouvelle entité scindée.

La raison d’être de la nouvelle entreprise ainsi créée est habituellement de débarrasser la société mère d’une entreprise non essentielle afin qu’elle puisse se concentrer sur ce qu’elle fait le mieux.

Et les actions nouvellement émises ont en général les faveurs des traders de fonds.

Voici pourquoi…

Souvent, les investisseurs qui reçoivent les actions de la nouvelle entreprise n’en veulent pas.

Ils ont investi dans la société mère, pas dans cette petite filiale. C’est particulièrement vrai pour les investisseurs institutionnels qui ont des règles spécifiques concernant les actions qu’ils peuvent détenir.

Par conséquent, les investisseurs vendent généralement ces actions de la société scindée de façon agressive immédiatement après la scission.

Et cela n’a généralement rien à voir avec une mauvaise performance commerciale.

Ainsi, les investisseurs avertis – comme la plupart des traders – ont une chance de récupérer ces actions spinoff avec un rabais confortable.

En fait, Joel Greenblatt, un trader légendaire, a observé à quel point l’investissement dans les sociétés spinoffs peut être très lucratif dans son livre de 1997 You Too Can Be A Stock Market Genius.

Voici ce qu’il a dit :

« Les chiffres sont implacables… les actions des entreprises issues d’une scission surperforment de façon importante et constante les moyennes du marché. »

En utilisant les spinoffs comme éléments clés de sa stratégie d’investissement, M. Greenblatt a mis sur pied l’un des meilleurs historiques de performances en matière d’investissement.

En 1985, Greenblatt a fondé son hedge fund Gotham Capital avec seulement 7 millions de dollars. Au cours des 21 années suivantes, Gotham Capital a généré de l’argent à un taux annualisé de 40%.

Il y a de quoi rester pantois !

Voici pourquoi les scissions VOUS concernent en ce moment.

Un trader que je respecte profondément vient d’acheter une tonne d’actions d’une société issue d’une récente scission.

Et cette entreprise mérite votre attention immédiate…

Un avenir prometteur pour cette entreprise financière

David Einhorn est un autre trader légendaire.

C’est aussi un sacré joueur de poker. En fait, j’aurai peut-être même l’occasion de jouer avec lui bientôt !

Je suis les mouvements d’Einhorn comme un vautour.

Et il vient d’acheter des actions d’une société financière appelée Brighthouse Financial Inc. (BHF).

Brighthouse est une entreprise spinoff issue du géant américain de l’assurance MetLife (MET).

Le business model de Brighthouse n’est pas très excitant. La société vend principalement de l’assurance-vie et des viagers aux ménages américains.

Voici pourquoi MetLife a converti cette filiale en société indépendante.

À cause de la réglementation post-crise financière, les grandes banques désignées comme « systémiques » ont été soumises à une multitude de règles qui ne s’appliquent pas aux petites banques.

Et le respect de ces règles coûte beaucoup de temps et d’argent. C’est un véritable fardeau.

Mais…

En se débarrassant de Brighthouse, la nouvelle MetLife, plus petite, n’avait plus la taille critique que le gouvernement définit comme étant « d’importance systémique ».

MetLife économise donc une fortune sur les coûts – et par conséquent, l’entreprise devrait connaître une forte augmentation de ses bénéfices.

Et Brighthouse a de grandes chances de devenir une société financière puissante.

Cependant, après la scission, les investisseurs ont vendu leurs actions Brighthouse… comme ils le font habituellement lors de telles scissions.

Et bien que son activité soit ennuyeuse, grâce à la vague de vente post-scission, sa valorisation est maintenant TRÈS excitante.

Avec un cours de l’action d’environ 40 $, Brighthouse se négocie à seulement 0,33 fois sa valeur comptable.

Ce n’est vraiment pas cher !

Les compagnies d’assurance se négocient en moyenne pour plus de 0,90 fois la valeur comptable, ce qui représente trois fois la valorisation de Brighthouse.

Et Einhorn a acheté ces actions Brighthouse à prix discount parce qu’il pense que le marché ne tient pas compte de la vraie valeur de l’entreprise.

Ce trader a les yeux rivés sur cette bonne affaire

Dans sa toute dernière lettre aux investisseurs, David Einhorn a déclaré que le marché boursier ne comprend pas la véritable capacité bénéficiaire de Brighthouse.

Et ceci est dû à la façon dont l’entreprise est obligée de comptabiliser certains instruments de couverture qu’elle utilise.

Je suis d’accord avec Einhorn.

Sans aller trop loin dans les méandres des principes comptables (les fameuses règles GAAP) et des instruments de couvertures, les résultats trimestriels réels de Brighthouse sont sous-estimés par des écritures comptables temporaires « à la valeur du marché ».

Einhorn qualifie ce traitement comptable de pervers.

Mais avec le temps, le bilan comptable de Brighthouse s’inversera naturellement.

Et quand ce sera le cas, le marché constatera qu’il s’agit d’un titre de 40 $ qui rapporte près de 10 $ par action en 2019 !

Si cela ne s’appelle pas une bonne affaire… !

Je m’attends donc, comme Einhorn, à ce que les actions de Brighthouse Financial montent en flèche et s’approchent de la valeur qu’elles méritent.

Étant donné la trop grande taille de Brighthouse et le prix de l’action, je ne le recommande pas en tant que trade officiel du service Black Box.

Mais si vous êtes à la recherche d’une bonne affaire avec un très gros potentiel de hausse, ne cherchez pas plus loin que Brighthouse cette semaine.

C’est tout pour aujourd’hui.

À la croissance de votre patrimoine,

Signature

Zach Scheidt
Rédacteur en chef de Projet « Black Box »

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