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Alerte n°29 – Alerte de vente : Le coronavirus génère de nouvelles déceptions

Par 29 avril 2020Alertes

Zach ScheidtCher Nouveau Rentier,

Cette année, les différentes célébrations et journées particulières n’auront pas lieu, dans les lycée d’Amérique. Pas de bal de la promo. Et pas de cérémonie de remise des diplômes.

Dans plusieurs années, nous considèrerons peut-être les restrictions liées au coronavirus comme une surréaction d’envergure nationale. Ou peut-être serons-nous heureux que tous nos sacrifices aient permis de sauver des vies.

Mais quel que soit notre état d’esprit, j’espère que ma fille aînée ne songera pas avec amertume à tous les évènements dont elle aura été privée pendant son année de terminale.

Aux États-Unis, la décision du gouverneur de Géorgie de permettre la réouverture de certains commerces a fait la une des journaux. Mais les écoles demeurent fermées… et elles le resteront probablement jusqu’à la prochaine rentrée scolaire.

C’est particulièrement difficile pour ma fille, qui est extrêmement sociable, et qui attendait avec impatience tous les évènements traditionnels liés à l’année de terminale.

Et bien entendu, nous faisons tout pour que cette période soit spéciale, pour elle. Mais les évènements et rassemblements familiaux en ligne ne sont pas comparables à ce qu’elle espérait. Avec un peu de chance, sa déception se dissipera avec le temps.

Comme j’ai tenté de le lui expliquer, elle n’est pas la seule dans ce cas. Le coronavirus a bouleversé les espoirs, les rêves et les projets d’énormément de monde.

Y compris certains de mes projets, aussi. À cause du coronavirus, certains de mes scénarios d’investissement bien étayés ont mal tourné.

Et même si ma déception ne se situe pas au même niveau que celle de ma fille, j’ai décidé qu’il était temps de prendre une mesure, aujourd’hui.

Voici ce que vous devez faire…

Il est temps de prendre des décisions rationnelles

Je me suis excusé plusieurs fois de ne pas avoir anticipé l’impact que le coronavirus pourrait avoir sur l’économie américaine.

Ma première erreur a été de partir du principe que la Chine avait tiré des leçons de l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), survenue il y a vingt ans.

Que l’on adhère ou non aux théories du complot concernant les origines du COVID-19, il est incontestable que le gouvernement chinois a caché des informations cruciales beaucoup trop longtemps.

Peut-être la situation serait-elle meilleure, actuellement, s’il n’avait pas gardé le silence.

J’ai également été surpris de constater à quel point les États-Unis étaient mal préparés face à une telle maladie. La politique s’est mise en travers des mesures en réponse et de la cohésion pour laisser libre cours à la peur et la désinformation. (Et, oui, je blâme les DEUX partis politiques, en l’occurrence.)

Alors il n’est pas étonnant que les investisseurs aient paniqué et « mis KO » le marché haussier.

Mais au moment où les ventes ont commencé, j’ai eu raison de vous dire de ne pas céder à la panique. Tout comme il ne faut pas acheter une action sans bonne raison, il ne faut pas non plus la vendre sans bonne raison.

Si les raisons fondamentales justifiant l’achat d’une action sont toujours intactes, alors on peut être sûr que la position en question se redressera.

Voilà pourquoi, en fait, plusieurs de nos positions ont bien rebondi depuis le début du sell-off.

Malheureusement, toutefois, certaines actions se sont trop écarté de leur trajectoire attendue… et c’est à contrecoeur que je recommande de vendre l’une de nos positions aujourd’hui.

L’avenir du pétrole reste sombre

Le mois dernier, j’ai recommandé de vendre l’une de nos positions pétrolières américaines dans un contexte où l’Arabie Saoudite et la Russie rivalisaient pour voir qui pourrait produire le plus de pétrole brut.

En fait, il y a de grandes chances que l’Arabie Saoudite ait volontairement tenté de pousser les producteurs américains à la faillite.

On ne savait pas trop, toutefois, de quelle façon les compagnies pétrolières internationales seraient affectées. Alors je vous ai recommandé de conserver Sabine Royalty Trust (SBR) en attendant d’y voir plus clair.

Mais ce que j’identifie en ce moment est encore plus affreux.

Nous ne savons toujours pas pendant combien de temps encore la demande sera artificiellement réprimée par les restrictions liées au coronavirus. Et même une fois qu’elles seront levées, l’excédent de pétrole présent dans le système devra diminuer avant que les cours ne puissent remonter.

À long terme, nous sommes toujours haussiers sur le pétrole. Mais la situation à court et moyen termes est sombre. Et étant donné la faiblesse actuelle des cours, et les réactions de plus en plus violentes à l’encontre des sociétés qui récompensent leurs actionnaires, je ne pense pas que nos dividendes soient protégés.

Alors clôturons cette position pétrolière, aujourd’hui.

MON CONSEIL :
Vendez vos actions Sabine Royalty Trust (SBR) au cours du marché.

Le bon côté de cette vente

Même si nous enregistrons une perte sur cette position, il faut tout de même voir le bon côté des choses.

Premièrement, il y a le fait que les dividendes que vous avez perçus permettent de limiter vos pertes.

Plus important encore : comme nous avons attendu avant de vendre, nous clôturons sur un cours plus élevé que si nous avions cédé à la panique.

Sabine a progressé de 7% environ par rapport à son plus bas de 24,01 $ le 23 mars.

Alors même si je ne suis pas content que nos projets concernant cette position aient été contrariés, je suis tout de même content que nous ayons respecté notre stratégie en évitant de réagir sous le coup de l’émotion.

En attendant, je suis en train de dresser la liste des autres positions à surveiller, notamment celles qui pourraient réduire leurs dividendes, afin de nous donner une chance de passer à l’action avant que la nouvelle soit annoncée.

Avec un peu de chance, cela devrait limiter toute future déception.

J’espère que vous augmenterez vos revenus !

Signature Zach Scheidt

Zach Scheidt
Rédacteur en Chef

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