Berceau du Covid-19, la Chine a pour sa part déploré un décrochage inédit de 6,8% de son PIB au premier trimestre, lequel ne sera probablement pas compensé au deuxième trimestre malgré une multiplication des mesures de soutien à l’économie.
Les prévisions économiques sont par ailleurs catastrophiques, à l’image de la prophétie du FMI d’une chute de 7,5% du PIB de l’eurozone et de 3% dans le monde.
En fait, si les marchés tiennent, c’est parce que le fameux TINA (acronyme de « There is no alternative ») l’emporte dans l’esprit d’opérateurs rassurés par les initiatives récentes des banques centrales et par les investissements massifs des Etats pour soutenir l’économie, avec pour corollaire une remise des règles budgétaires aux calendes grecques.
Comme je l’ai écrit à plusieurs reprises ces dernières semaines, on assiste à un choc tant du côté de l’offre que de celui de la demande, alors qu’en Chine le décrochage de 6,8% du PIB au premier trimestre ne sera probablement pas compensé au deuxième trimestre, par-delà une multiplication des mesures de soutien à l’économie.
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Le mieux est l’ennemi du bien, et cet adage me paraît d’autant plus vrai en cette période particulièrement tumultueuse.
Si un plateau du nombre de cas quotidiens de malades du Covid-19 semble s’esquisser en France, si l’Espagne et l’Italie pourraient avoir mangé leur pain noir, si les concours des déconfinements commencent à se dessiner en Europe, on aurait néanmoins tort de croire que le pire de la crise sanitaire est passé.
Fin de série pour le CAC40, qui en ce mercredi matin essuie quelques prises de bénéfices plutôt logiques et revient sur des niveaux de 4 445 points. Il faut dire que les prévisions macroéconomiques mises à jour hier par le FMI et le ministère français de l’Economie sont tout sauf encourageantes. Comme je viens de le rapporter aux abonnés à une autre de mes lettres, Mes Valeurs de Croissance, qui viennent de réaliser un gain de quelque 23% sur une société peu connue des investisseurs, le premier s’attend maintenant à un décrochage de 7,5% du PIB dans les 19 pays qui ont adopté la monnaie unique, après une hausse de 1,2% en 2019.
C’est ce qu’on appelle une plus-value express ! Un gain XXL bienvenu surtout étant donné le contexte boursier actuel, pour le moins tumultueux.
Pour rappel, je vous ai recommandé hier d’acheter MICROWAVE VISION (FR0004058949-ALMIC) autour de 16,50/17,50 € et pour 3% du portefeuille.
Le regain d’optimisme des investisseurs s’explique de mon point de vue par la stabilisation voire la régression du nombre de cas infectés dans plusieurs pays européens durement touchés, en particulier l’Espagne et l’Italie. Une bonne nouvelle qui prend le pas sur l’irrésistible augmentation du nombre de cas aux Etats-Unis et sur les statistiques macroéconomiques peu reluisantes parues ces derniers jours (je fais ici référence aux chiffres de l’emploi américain et aux PMI des services dans l’eurozone).
Sur le front des marchés actions, la Bourse de Paris entame la semaine du bon pied à la faveur d’un ralentissement du nombre de nouveaux cas, en particulier en Italie et à un degré moindre en Espagne. Débordé, le système de santé français semble quant à lui tenir bon, mais les jours à venir seront cruciaux.
Bombardés d’informations rarement encourageantes, les opérateurs ont bien du mal à savoir sur quel pied danser et je demeure persuadé que, dans ce contexte très tumultueux, le mieux est l’ennemi du bien. En d’autres termes, disposer de beaucoup de liquidités et ne viser que des coups, des trades étalés sur une durée bien plus courte que d’ordinaire dans ce service.
Le 10 janvier dernier, j’ai pris la décision de vous recommander de vendre VISIATIV (FR0004029478-ALVIV) à 28,50 €. Sachant que ce spécialiste lyonnais de la transformation numérique des entreprises avait rejoint notre portefeuille à 23,50 € trois mois auparavant, il en a découlé une plus-value de 21,3%
Le bilan sanitaire de la pandémie de coronavirus continue hélas de s’alourdir. Encore une fois, j’espère que vous vous portez aussi bien que possible dans cette épreuve ainsi que vos proches. Je réitère par ailleurs mon appel à respecter scrupuleusement les règles de confinement et me permets de vous recommander de ne sortir que pour un cas de force majeure (courses de première nécessité, rendez-vous médical incontournable).
Pour commencer, j’espère que vous allez bien, vous et vos proches. Qu’en ces temps de confinement à durée indéterminée, vous gardez confiance et foi en l’avenir. Que vous trouvez de quoi vous occuper, vous ressourcer, du temps à partager avec les vôtres, à côté de vous, par mail ou via les réseaux sociaux.
La pandémie de coronavirus bat son plein et des jours très difficiles restent évidemment à prévoir. Restez bien confinés et, même chez vous, ne relâchez surtout pas la vigilance.
Dans la nuit, une information majeure est tombée. Consciente de l’extrême gravité de la situation, la BCE vient d’annoncer, au terme d’une réunion d’urgence, le lancement d’un programme d’achats d’obligations d’un montant astronomique de 750 Mds€.
Comme il fallait s’y attendre étant donné l’impressionnante progression du coronavirus sur notre territoire, le président Emmanuel Macron a annoncé hier l’instauration d’un confinement d’une durée reconductible de deux semaines. Ce faisant, la France emboîte le pas de l’Espagne et de l’Italie, deux pays qui paient un tribut extrêmement lourd à la pandémie de Covid-19.
Inutile de se cacher derrière son petit doigt et de se voiler la face : l’heure est extrêmement grave. Pas de catastrophisme, ce n’est que la triste réalité et le Covid-19 amène une lutte planétaire.
La première chose à faire est de respecter scrupuleusement les consignes des autorités. Restez confiné chez vous, lavez-vous les mains toutes les heures, touchez le maximum de choses avec un mouchoir ou du papier sopalin (à jeter immédiatement), nettoyez votre ordinateur et votre téléphone chaque jour, et ne sortez que pour une nécessité impérieuse (courses, rendez-vous médical).
Ne nous voilons pas la face : l’heure est gravissime. Pas de catastrophisme, ce n’est que la triste réalité et le Covid-19 requiert une mobilisation planétaire. Des mesures hors norme, sans précédent dans l’histoire contemporaine, ont d’ores et déjà été prises, et un confinement d’au moins un mois et demi sera vraisemblablement annoncé par le président Emmanuel Macron dans les heures à venir.
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