Même si la Bourse de Paris entame cette semaine par un biais négatif, la faute à des attaques de drones contre deux installations pétrolières en Arabie Saoudite qui entraînent une réduction de la production de 5,7 millions de barils par jour (soit tout de même 5% de la consommation quotidienne mondiale) pour une durée indéterminée à ce stade, ce qui profite tout de même aux valeurs liées au secteur comme Total, que nous avons en portefeuille, les marchés actions restent dans de bonnes dispositions.
Comme nous l’escomptions dans notre dernier conseil (pour mémoire, nous évoquions notamment le fait qu’il est revenu sur des ratios plus attractifs et estimions que le fort ralentissement économique était largement « pricé » dans sa valorisation actuelle), le titre KERING (FR0000121485-KER) évolue actuellement dans une très bonne dynamique.
C’est hélas grosso modo la même chanson depuis de longues semaines sur notre compartiment : des volumes réduits en raison de gérants qui ont quitté le navire et un écart désormais conséquent entre le CAC40, qui affiche une progression de près de 19% depuis le 1er janvier, et le CAC Small, lequel n’a dans le même temps pris que 6%.
Après un début de mois d’août empreint d’un net regain de volatilité et de nervosité, le marché parisien s’est bien repris et il vient même de connaître une semaine faste, avec un CAC40 qui a engrangé plus de 2% et a clôturé juste au-dessus des 5 600 points vendredi. Si les volumes restent faibles, les investisseurs ont tout de même salué la relance des discussions entre la Chine et les Etats-Unis (qu’il convient cependant de relativiser, Donald Trump ayant habitué les marchés à souffler le chaud et le froid et à prendre tout le monde de court), et attendent que la BCE déploie l’artillerie lourde ce jeudi, avec force mesures accommodantes pour soutenir une économie de l’eurozone qui semble atone à la lecture des dernières statistiques disponibles.
Mal voire très mal engagé, le mois d’août n’aura finalement pas été aussi catastrophique que redouté sur les marchés actions. Le CAC40 l’a en effet terminé sur un repli somme toute limité de 0,5%, bien aidé par des banques centrales à la manœuvre pour empêcher les investisseurs de fuir les Bourses. En l’état, Christine Lagarde, qui succèdera à Mario Draghi le 1er novembre prochain, vient de déclarer que la BCE « (disposait) encore de bonnes marges pour réduire les taux », lesquels sont déjà à zéro depuis neuf ans. La FED, elle, n’en fait pas assez aux yeux de Donald Trump, qui attaque Jerome Powell bille en tête depuis de longs mois et appelle de ses vœux une politique monétaire plus accommodante.
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En ce début de semaine, je vous invite à vendre la moitié restante de la position sur ORPEA (FR0000184798-ORP) sur des niveaux de 115 €.
Pour rappel, le titre du spécialiste des maisons de retraite, une valeur connue pour ses vertus défensives et qui représentait originellement 5% de nos encours, a intégré notre portefeuille en avril 2018 à 108,60 €. Nous nous sommes délestés de la moitié de la position fin juillet sur des niveaux de 114 €, avec donc un gain de l’ordre de 11% à la clef.
Le mois qui s’achève ne restera pas dans les annales boursières, avec au global un net regain de volatilité sur fond de recrudescence des tensions commerciales, tandis que les banques centrales entretiennent le flou quant à leurs intentions monétaires à moyen et a fortiori à long terme.
Le mois d’août est traditionnellement assez calme sur les marchés actions, mais celui-ci fait exception à la règle. Dans un contexte de volatilité accrue, le CAC40 continue à céder du terrain et est en passe d’aligner une troisième séance de repli d’affilée. Il cote désormais sous les 5 300 points.
Comme il fallait s’y attendre après un premier semestre faste, l’heure est à la correction sur les marchés actions. Manifeste depuis le début du mois, celle-ci intervient dans des volumes faibles, mais aussi dans un contexte de volatilité renforcée. A Paris, le CAC40 est en train d’aligner une troisième séance de baisse consécutive et est repassé sous les 5 300 points.
La bonne dynamique se confirme pour ORPEA (FR0000184798-ORP), qui surperforme la tendance, aligne une quatrième séance de hausse consécutive et engrange un peu plus de 1% à une heure de la cloche. Le titre du spécialiste des maisons de retraite a même poussé jusqu’à 114 €, niveau sur lequel je vous avais invité hier à placer un ordre de vente pour 50% de la position afin de sécuriser un gain d’un peu plus de 11%.
Au lendemain de la publication de votre mensuel, notre portefeuille enregistre une bonne nouvelle. A rebours de la tendance, le titre ORPEA (FR0000184798-ORP) progresse en effet de près de 1%. Ce faisant, il dépasse assez nettement les 112 €.
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Après plusieurs semaines de torpeur, nous sommes entrés dans la période de publication des résultats. Il en découle une avalanche de communiqués qu’il faut évidemment disséquer et bien analyser, par-delà les précautions scripturales et autres éléments de langage susceptibles d’endormir voire de duper l’investisseur. Comme chaque année, les publications des petites et moyennes capitalisations sont néanmoins dans l’ombre de celles des blue chips, qui accaparent l’attention des gérants, des journalistes, bref de l’ensemble de la communauté financière.
Comme toujours ou presque à cette période de l’année, l’actualité est on ne peut plus calme sur le front des small et midcaps. Le bal des publications va commencer à s’intensifier – à cet égard, ATEME (FR0011992700-ATEME) et NANOBIOTIX (FR0011341205-NANO), qui pèsent respectivement 5 et 6 % de nos encours, feront un point d’activité d’ici la fin de la semaine –, mais la discrétion prévaut dans l’immédiat.
L’attentisme prévaut actuellement après un premier semestre faste sur les marchés actions. Une pause assez logique au vu des performances enregistrées jusqu’ici donc, mais aussi parce que le bal des publications vient tout juste de débuter aux Etats-Unis. Surtout, de nombreuses questions de fond restent en suspens, au premier rang desquelles la ligne de conduite qu’adoptera la FED lors de la très attendue réunion de fin juillet.
Pas grand-chose à signaler cette semaine sur notre compartiment, ce qui est logique à cette période de l’année, la saison des résultats semestriels ne débutant réellement qu’à la mi-juillet (et s’intensifiant à la fin du mois). Il y aura alors un peu plus d’animation, avant une nouvelle « trêve » et un regain d’activité début septembre.
Le CAC40 a encore gagné 1% au titre de la semaine close et s’il cède un peu de terrain en ce lundi, l’indice phare de la Bourse de Paris affiche tout de même une progression de près de 18% à compter du début de l’année. Il n’est désormais plus très loin de son plus haut de douze ans, à savoir 5 657,44 points. Impressionnant…
C’est l’euphorie sur les marchés actions, soutenus par la trêve dans le conflit commercial qui oppose les Etats-Unis et la Chine. Un soulagement pour les investisseurs qui, à Paris, se traduit par un CAC40 qui vient de toucher un plus haut annuel à 5 611 points. Si le soufflé est légèrement retombé depuis, l’indice vedette évoluant autour de 5 583 points au moment où j’écris ces lignes, peu après midi, le biais haussier perdure. Les opérateurs attendent en outre de nouvelles mesures de soutien de la banque centrale chinoise, alors que les dernières statistiques confirment le ralentissement de l’économie de l’Empire du Milieu.
Alors que le premier semestre 2019 touche à sa fin, force est de constater que les indices représentant notre compartiment ont connu une belle première partie de l’année avec des hausses respectives de 12,9% et de 9,7% pour le Cac Mid &Small et le CAC Small. Certes, ces progressions restent inférieures au CAC40, qui s’élève à 16,4%, mais sont loin d’être un mauvais cru pour les petites et moyennes capitalisations. Le seul bémol réside dans des volumes vraiment très faibles avec l’absence d’investisseurs finaux.