Fortement secoué en début de semaine et de nouveau ce jeudi en raison du regain d’incertitudes quant aux répercussions économiques et sanitaires du coronavirus, le CAC40 affiche une perte de 1,6% depuis le 1er janvier. C’est un peu mieux que le CAC Small, qui cède pour sa part 2,1% environ à compter du début de l’année.
La Bourse de Paris cède beaucoup de terrain en ce mardi, avec un CAC40 revenu sur des niveaux de 6 000 points. Les investisseurs sont passablement inquiets alors qu’un virus issu de la famille du Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère) a fait un quatrième mort cette nuit en Chine et que la presse publique a fait état de 291 personnes contaminées à la date d’hier.
Nous avons récemment placé un ordre de vente stop à 47 € sur FNAC DARTY (FR0011476928-FNAC) et bien nous en a pris au regard du comportement du titre en ce vendredi.
2,86 Mds€. Les montants levés l’an dernier sur le marché parisien dans le cadre des introductions en Bourse dépassent largement le 1,1 Md€ de 2018, un piètre millésime en la matière, mais les chiffres sont parfois trompeurs…. A elle seule, l’IPO – très réussie – de La Française des Jeux a en effet pesé 1,8 Md€, tandis que Verallia a levé 800 M€. En excluant ces deux opérations, les montants ont reculé d’environ 51% entre 2018 et 2019 à seulement… 93 M€, une vraie contre-performance.
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La semaine démarre bien mal pour les marchés actions. Au moment où j’écris ces lignes, l’ensemble des Bourses européennes sont en effet en net repli, la faute à une situation devenue explosive entre les Etats-Unis et l’Iran (j’aurai l’occasion d’y revenir prochainement).
Malheureusement, la débâcle s’est poursuivie pour IPSEN (FR0010259150-IPN), qui connaît une fin d’année particulièrement difficile. Etrillé le 6 décembre dernier en Bourse à la suite de la suspension ordonnée par la FDA (Food and Drug Administration) américaine de deux études évaluant le candidat médicament expérimental Palovarotène, sur lequel il fonde beaucoup d’espoirs, le groupe pharmaceutique est encore en net repli ce mercredi.
La semaine close a été marquée par la cession de la moitié de NANOBIOTIX (FR0011341205-NANO), qui demeure la plus ancienne ligne de notre portefeuille. Nous vous invitons à conserver le solde alors que le groupe vient de se voir attribuer le prix Galien France 2019 pour son produit innovant Hensify.
Les performances des indices qui regroupent les sociétés de notre compartiment ne sont pas déshonorantes en soi. Le CAC Small a en effet progressé de plus de 10% depuis le début de l’année, tandis que le CAC Mid & Small s’est adjugé environ 16%.
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Compte tenu de la fébrilité des marchés actions, avec un CAC40 qui a décroché de 2% hier et cédait encore 1,2% ce mardi à 1h30 de la cloche, et surtout des grandes difficultés de la filière automobile dans son ensemble, il me semble préférable de sortir de FFP (FR0000064784-FFP) aux cours actuels.
Les semaines se suivent et se ressemblent à la Bourse de Paris. Alors que le CAC40 pourrait viser les 6 000 points d’ici la fin de l’année (potentiellement sous réserve de bonnes nouvelles sur le front commercial) et engrange plus de 25% depuis le début de l’année, c’est toujours, toutes choses égales par ailleurs, la soupe à la grimace pour les petites et moyennes capitalisations.
L’écart de performance entre le CAC40 et le CAC Small demeure élevé. Alors que l’indice de référence de la Bourse de Paris a grimpé de près de 25% à compter du 1er janvier et tutoie les 5 900 points, le CAC Small n’a, lui, pris que 10,6% environ dans cet intervalle.
550 Mds€… C’est la somme consacrée au financement de l’univers du non-coté sur le Vieux Continent. La France n’est pas en reste en la matière, avec plus de 150 fonds positionnés sur ce créneau et, souvent, des enveloppes conséquentes. Une aubaine pour de nombreuses sociétés comme BlaBlaCar, spécialiste du covoiturage, qui a pu lever plus de 250 M€ en l’espace de quelques années.
Le bal des publications se poursuit au sein de notre compartiment, mais le CAC Small reste nettement distancé par le CAC40. En cette toute fin octobre, il n’a en effet progressé que de 6,3% depuis le 1er janvier, alors que l’indice de référence de la Bourse de Paris affiche un gain de l’ordre de 21%. La situation ne devrait pas s’améliorer de sitôt au regard de la désaffection persistante des gérants, un phénomène que j’évoque régulièrement dans cette lettre.
Une fois n’est pas coutume, je ne m’attarderai pas aujourd’hui sur la performance de l’indice CAC Small, qui avec un gain d’à peine 5,5% depuis le début de l’année est vraiment à la traîne. C’est mieux en revanche du côté du CAC Mid & Small, lequel fait certes moins bien que son « grand frère », le CAC40, mais s’adjuge tout de même un peu plus de 12% à compter du 1er janvier.
L’écart continue de se creuser entre le CAC40 et le CAC Small, ce qui confirme le sentiment général selon lequel les gérants ne croient plus qu’aux grands arbres, comprenez aux bigcaps.
Sans que rien ne le laissait présager, l’indice phare a basculé dans l’euphorie en fin de séance hier, au point de toucher un plus haut annuel (et de la décennie) à 5 724 points. Il enregistre une hausse de plus de 20% à compter du 1er janvier au moment où j’écris ces lignes, alors que dans le même temps le CAC Small n’a pris que 4,9%. Qu’il semble loin le temps où notre compartiment soutenait la comparaison avec les poids lourds de la cote…
J’ai la désagréable sensation de me répéter chaque semaine, mais c’est un fait : les volumes restent très faibles sur les small et midcaps, comme si les gérants attendaient avec impatience que cette année 2019 se termine. L’écart de performances entre le CAC40 d’une part, et le CAC Mid & Small et le CAC Small d’autre part demeure par ailleurs conséquent. L’indice phare affiche en effet un gain de 16,8% depuis le début de l’année, le CAC Mid & Small et le CAC Small n’ayant pour leur part engrangé respectivement que 10,3 et… 3,4% sur la même période.
Le mois dernier, je vous rapportais qu’un certain nombre de chefs d’entreprise se montraient quelque peu désabusés par rapport à leur parcours boursier, au point d’envisager un retrait de la cote.
Eh bien ils ont dû être confortés en ce sens par les dernières propositions d’Emmanuel Macron, qui recevait mi-septembre à l’Elysée le gratin de la « French Tech »……
L’écart continue de se creuser entre les petites et les grosses capitalisations d’un mercredi sur l’autre. Le CAC Small a ainsi perdu environ 2% sur la période, quand dans le même temps le CAC40 a davantage limité les dégâts en ne se repliant que de 1,1%. Comme je l’expliquais aux abonnés à mon service MicroCaps Fortune, sur lequel nous « jouons » les sociétés disruptives, boudées par les investisseurs sans raison véritable et/ou susceptibles de faire l’objet d’une OPA, les publications battent leur plein avec la sensation que le ralentissement économique dans l’eurozone inquiète de plus en plus.