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Devenez « millier-de-milliardaire » !

Par 22 juillet 2019Alertes

« La vie est faite de marbre et de boue. »

– Nathaniel Hawthorne

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 « Mais le site de la BCE indique qu’ils visent une inflation à 2%. »

C’est ce que m’écrivait un collègue il y a quelques jours – nous parlions de cet article, où Bruno Bertez affirme que les banques centrales envisagent désormais d’augmenter l’inflation au-delà des sacro-saints 2%.

Ostensiblement oui, les 2% restent le seuil affiché, avais-je répondu en substance – mais ça va changer.

C’est comme le taux neutre de la Fed : le genre de mesure « gravée dans le marbre », infaillible, inamovible… jusqu’à ce qu’on décide qu’il est plus arrangeant pour tout le monde (et surtout pour les marchés) de bouger les lignes, et que ce qu’on prenait pour du marbre est en réalité du sable, mouvant qui plus est.

Je ne croyais pas si bien dire…

00:30 Philippe Béchade montrait dans la dernière alerte de Béchade Confidentiel que la Banque centrale européenne est en train de tâter le marbre. Du bout des doigts, elle regarde s’il est vraiment si solide que ça… et s’il n’y aurait pas, par hasard, moyen de repousser un peu – oh, si peu – les lignes qui y sont gravées.

Ce n’est qu’une rumeur pour l’instant – mais elle émane de la BCE, et a été relayée sur Bloomberg. Donc pas exactement une théorie du complot fomentée par quelques geeks dans leur garage…

Explications de Philippe :

« La BCE aurait commencé à plancher sur une révision de son objectif d’inflation… ou pour être plus précis sur sa formulation.

L’expression ‘égale ou inférieure à 2%’ serait trop restrictive : elle induit depuis 20 ans que l’éventuel dépassement l’objectif des 2% entraînerait automatiquement une réponse de la part de la BCE (comprenez un resserrement monétaire) alors qu’après des années d’échec pour atteindre les 2%, elle pourrait tolérer que l’objectif soit débordé (overshot) durant quelques temps.

La BCE pourrait alors se montrer ‘plus accommodante’ et plus longtemps (même si l’inflation dépasse les 2%), c’est-à-dire au-delà de mi-2020 et peut-être en 2021.

Christine Lagarde risque ne pas avoir beaucoup de travail au cours de ses 18 premiers mois de mandat : elle n’aura qu’à reprendre les fiches de Mario Draghi et notamment celle qui détaille comment affronter la presse durant une heure toutes les six semaines sans rien leur lâcher… c’est-à-dire enfumer l’auditoire avec des tas de fausses pistes se contredisant les unes les autres.
Ou, plus trivialement : parler pour ne rien dire. »

Les marchés ont grimpé suite à cela bien entendu. Enfin, ils n’ont pas grimpé en découvrant que la BCE parlait pour ne rien dire, évidemment… mais plutôt parce qu’ils étaient fort alléchés par la perspective d’une nouvelle dose d’argent facile.

01:30 Le problème, c’est que cet argent facile, ces pseudo-solutions mises en place par les autorités monétaires et économiques un peu partout sur le globe, se sont depuis longtemps muées en piège.

Nos dirigeants ont l’impression de maîtriser la situation, mais ils se trompent du tout au tout. Les diverses mesures de « relance » mises en place ne sont que de l’inflation – laquelle, explique Bill Bonner dans La Chronique Agora, est une fraude.

Mais, continue Bill, les autorités n’ont plus le choix :

« [Le] sol se dérobe sous leurs pieds.

Lorsque [les autorités] font jouer l’inflation – que ce soit sur les prix à la consommation ou les prix des actifs – elles trompent les gens, qui pensent pouvoir dépenser plus librement. Cette augmentation des dépenses ressemble comme deux gouttes d’eau à de la ‘croissance’… si bien que les entreprises et les investisseurs prennent des décisions basées sur une lecture erronée de la demande des consommateurs. »

02:00 Et encore n’a-t-on là qu’un seul aspect du problème. Bill continue en démontrant que ces décisions erronées ne sont que la pointe de l’iceberg :

« Par ailleurs, les autorités prêtent à court terme, non à long terme, et à des taux ultra-bas. On ne peut pas construire une vraie activité de long terme avec des prêts à court terme. Ce qu’on peut faire, en revanche… c’est financer divers trucs et astuces permettant de faire grimper le son entreprise et rémunérer les initiés.

Dans son ensemble, l’économie se concentre moins sur la construction de vraie richesse, et plus sur des plans d’argent facile et rapide. C’est la tendance à la ‘financiarisation’ dont nous avons déjà parlé.

Là encore, la destruction est probablement la plus évidente lors des phases avancées. A ce moment-là, les spéculateurs ont pris le mors aux dents… tandis que les vraies entreprises ont abandonné toute tentative d’anticiper les changements de prix ou les coûts de l’emprunt.

Elles ont arrêté d’investir dans de nouvelles usines et hangars. Elles essaient simplement de survivre – et y parviennent rarement. Il suffit de regarder le Venezuela en ce moment. »

L’Europe et les Etats-Unis sont-ils en train de prendre la même voie ? Pour l’instant, non. Les autorités – quoique je puisse en dire dans mon petit coin de bureau – ont encore la main sur le gouvernail. Mais si jamais le contrôle venait à leur échapper… gare à la bombe.

02:45 Tout cela fait naître une question intéressante : en ces temps d’incertitude assez extrême, où investir exactement ? Comment faire en sorte d’avoir des actifs permettant de profiter de la hausse si elle se prolonge… tout en protégeant votre portefeuille en cas de retournement ?

L’or est une excellente solution de protection, je vous le répète assez souvent… mais il faut bien admettre qu’il n’est pas forcément très intéressant lorsque rien ne se passe.

Il vaut donc la peine, en parallèle, de vous pencher sur des entreprises qui n’en sont qu’à leurs débuts… mais qui ont de belles perspectives, ancrées dans l’économie réelle et avec des fondamentaux sains.

C’est exactement ce que vous propose Etienne Henri dans Opportunités Technos, avec un secteur qui, hélas, a de l’avenir :

« La lutte contre les émissions de CO2 est désormais une croisade d’ampleur mondiale. Rares sont les formations politiques et les industries qui ne s’approprient pas ce combat. Chacun clame son implication dans le grand mouvement vers des émissions plus ‘responsables’ et ‘durables’… et continue son petit bonhomme de chemin sans changer ses habitudes.

Pourquoi ces belles intentions ne sont-elles jamais suivies d’effets ? Tout simplement parce que nous ne connaissons aucun moyen de concilier niveau de vie post-industriel et absence d’émissions de CO2.

La concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère va donc de record en record. Elle atteint désormais les 413ppm, et continuera d’augmenter tant que l’humanité maintiendra son niveau de vie… ou tant que le CO2 ne sera pas retiré de l’atmosphère sitôt émis. »

03:30 Des entreprises oeuvrent à des solutions en ce moment même, expliquait encore Etienne – et l’une d’entre elles en particulier a retenu son attention :

« L’été dernier, nous faisions un tour d’horizon de cette piste qui permettrait de concilier croissance économique et modération de la concentration de ce gaz à effet de serre.

Que de chemin parcouru en 12 mois ! A cette époque, où la concentration en CO2 était encore sous les 410 ppm, je vous parlais de la société Climeworks et de son ambition de créer une véritable industrie de la capture de CO2. Cette piste est, à mon sens, la seule crédible si nos sociétés industrielles veulent limiter leurs émissions dans l’atmosphère.

Nier l’impact économique des mesures de compensation est un non-sens qui conduit à un débat biaisé et des citoyens méfiants (à juste titre) envers toutes les taxes, subventions et autres règlementations prises ‘au nom du climat’.

Un an à peine après notre premier contact avec Climeworks, l’entreprise vient d’annoncer son offre commerciale grand public. Depuis le mois dernier, capturer du CO2 de façon industrielle n’est plus un travail de chercheur ou une lubie de multinationale en mal de greenwashing : c’est une activité comme une autre avec ses grilles tarifaires, ses capacités de production et ses clients.« 

Etienne vous invite à creuser le sujet dans la suite de son article, disponible ici – mais aussi dans la lettre NewTech Insider, dans laquelle il intervient régulièrement (disponible là, quant à elle).

04:15 Terminons sur une petite (et sage) réflexion de la part de James Altucher, qui nous révèle dans Investissements Personnels quelques méthodes inhabituelles pour gagner – tenez-vous bien – 1 000 milliards de dollars.

James a toujours eu le sens de l’hyperbole…

… Mais ses conseils restent solides, ancrés dans le bon sens le plus élémentaire… mais que l’on a parfois tendance à perdre de vue. Il nous rappelle notamment ceci, au sujet de la richesse :

« On entend toujours dire que l’argent est la racine de tous les maux. Ce n’est pas vrai.

L’argent crée des emplois et des produits qui améliorent notre qualité de vie. L’argent peut être donné à des oeuvres caritatives, à nos enfants dans l’espoir qu’ils vivent une vie meilleure que la nôtre.

L’argent peut être utilisé pour payer des soins médicaux pour nous et notre famille.

Mon plus grand regret dans la vie est qu’à un moment où j’avais des difficultés, je n’ai pas eu l’argent nécessaire pour aider mon père à se remettre d’une crise cardiaque. Cela me fait toujours très mal d’y penser. L’argent ne résout pas tous les problèmes mais il résout les problèmes d’argent. »

Vous trouverez la suite de son article (et les 25 méthodes pour devenir millier-de-milliardaire) ici même.

Bonne lecture… et excellente soirée !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes


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