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e-SJP #22 – Banques centrales : vieille Europe continentale & USA

Par 18 décembre 2019Alertes

Madame, Monsieur, bien le bonjour !

Les politiques monétaires menées par les dirigeants des banques centrales sont encore et toujours la préoccupation principale des personnes qui agissent sur les marchés financiers car les décisions qu’ils prennent conditionnent en grande partie les rendements des bons des Trésors qui sont à la base de tous les autres marchés dont les cours des actions, les parités monétaires et l’ensemble de l’activité économique et financière dans le monde.

Les bilans hebdomadaires de la BCE sont la principale source d’information à ce sujet…

La BCE continue la politique monétaire initiée par son concepteur Draghila qui consiste à prêter… 700 milliards d’euros (rubriques 5 et 6 de l’actif) à des banksters qui sans cette bouée de sauvetage seraient en faillite, cf. mes analyses à ce sujet !

Doc. 1 : Actif de la BCE au 13 décembre 2019
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Cette politique monétaire de Draghila consiste aussi et surtout à racheter pour 2 846,652 milliards d’euros de titres (essentiellement des bons des Trésors des pays membres) aux mêmes banksters pour leur fournir les liquidités dont ils ont dramatiquement besoin (rubrique 7 de l’actif).

Ces actifs sont financés par un peu de la planche à billets, c’est-à-dire par la mise en circulation de billets de la BCE pour 1 276,866 milliards d’euros (rubrique 1 du passif) ce qui correspond à une relative petite création monétaire indue de l’ordre de la moitié de ce total.

Le gros problème est celui des dépôts en retour des banksters auprès de la BCE (rubrique 2 du passif) car il s’agit là d’une gigantesque cavalerie qui consiste pour la BCE à prêter l’argent qu’elle n’a pas encore et qui va être versé théoriquement à la suite du rachat des titres détenus par ces banksters.
Les sommes en jeu sont considérables puisqu’il s’agit de 1 927 milliards d’euros !

C’est ce qui alimente en grande partie cette bulle monétaire considérable qui s’est développée dans la zone euro depuis sa création.


Doc. 2 : Passif de la BCE au 13 décembre 2019
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(Cliquez pour agrandir)

Ces moyens condamnables de financement de cette politique monétaire de la BCE sont insuffisants pour couvrir les actifs acquis dans le cadre de sa politique monétaire.

Cet écart, ce trou, est comblé nécessairement par les apports des Etats membres (rubrique 5 du passif) pour plus de 300 milliards d’euros.

Cette situation est ubuesque car la BCE rachète des bons des Trésors de la zone (c’est-à-dire des dettes des Etats membres) en finançant ces actifs par les apports de ces mêmes Etats membres !

Ces actifs de la BCE sont financés également encore et toujours par les apports des mystérieux et anonymes non-résidents, qui ne peuvent être que les dirigeants musulmans de riches pays producteurs d’hydrocarbures qui, de cette façon, peuvent exercer une influence occulte mais bien réelle sur les hommes politiques qui sont au pouvoir dans cette zone…

A ma connaissance, personne ne dénonce ces interventions intempestives qui ont des conséquences particulièrement graves en Europe.

Pour ce qui concerne la Fed, les prêts qu’elle accorde à des banksters qui opèrent aux États-Unis continuent sur leur tendance antérieure dans le cadre de la procédure dite des repos : ce 17 décembre (derniers chiffres publiés au jour de la rédaction de cet article) les gens de la Fed ont accepté de leur prêter 52,650 milliards de dollars remboursables le lendemain (au jour le jour, en overnight) contre une garantie apportée en bons du Trésor, en titres hypothécaires et d’agences publiques.

Doc. 3 : Repos au 17 décembre 2019
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Toutefois, les prêts demandés et accordés à 8 jours ouvrables sont largement inférieurs au programme prévisionnel publié vendredi 13.

Au total, les gens de la Fed se sont engagés à accorder jusqu’à… 525 milliards de dollars le 2 janvier pour faire face à des besoins de liquidités émanant de banksters qui ne peuvent être que ceux qui dirigent les entités établies aux États-Unis de banques européennes.

Tout est simple.

L’avenir est par définition incertain, mais une bonne culture monétariste alimente la spéculation gagnante

JEAN-PIERRE CHEVALLIER

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