Cher lecteur d’Intelligence Stratégique,
Aujourd’hui, nous vous recommandons d’encaisser un gain.
Dans notre numéro mensuel de septembre 2019, Jim a couvert les derniers événements intervenus sur les fronts des guerres des devises et des guerres commerciales.
Nous vous avons recommandé d’intégrer Kinross Gold Corp. (NYSE : KGC) à la liste des minières aurifères que nous recommandons. Kinross est une société minière aurifère détenant des mines et des projets de développement aux Etats-Unis, au Brésil, en Russie, en Mauritanie, au Chili et au Ghana.
L’évaluation de KGC commence à se rapprocher de celle des minières aurifères les plus populaires. Elle n’est plus décotée comme au moment où nous nous sommes positionnés, en septembre dernier.
Comme nous clôturons des positions axées sur l’or, ces dernières semaines, l’un de nos lecteurs nous a posé la question suivante : « Est-ce que Jim a modifié ses prévisions à long terme concernant l’or ? »
Non. Jim prévoit toujours que les cours de l’or vont augmenter au cours des prochains mois.
Mais comme le rally opéré par les minières aurifères à partir de leurs plus bas de mars a été spectaculaire, il est probable que ces valeurs consolident au cours des semaines à venir. L’histoire nous enseigne qu’une correction est probable.
Au cours du krach lié au coronavirus, et de la reprise des actions motivée par le discours des banques centrales, la corrélation entre les valeurs aurifères et l’ensemble du marché a été assez élevée.
Ce graphique retrace la performance de l’ETF GDX axé sur l’or (bleu), de KGC (doré) et de l’indice S&P 500 (vert) depuis le pic de marché de février :
De mi-février à début mars, les actions aurifères ont fait peu de cas de la baisse du S&P 500. Mais au cours de la deuxième semaine de mars, durant la crise de liquidité qui s’est emparée de tout le système financier mondial, elles ont chuté encore plus vite que le S&P.
Dans les faits, cela ressemble à un « margin call » (appel de marge) systémique : tout ce qui était liquide a été vendu pour générer des fonds.
Les mesures de la Fed ont mis fin à cette crise de liquidité, mais l’avenir réserve encore des difficultés liées à la solvabilité.
On parle d’insolvabilité lorsque la valeur d’une société, ou de ses actifs physiques, chute en-dessous des dettes dues par cette entité. Au bout du compte, la faillite ou une restructuration de la dette deviennent nécessaires.
Par exemple, le détaillant J.C. Penney s’est déclaré en faillite le week-end dernier. Et le stimulus de la Fed n’aurait pu l’empêcher, car la valeur de la dette de Penney dépasse la valeur de ses actifs, et ses créanciers ont imposé cette situation en refusant de refinancer la dette dans des conditions abordables.
Beaucoup d’entreprises cotées sont insolvables, et devront restructurer leur bilan.
Le S&P 500 aura du mal à progresser considérablement car les banques vont probablement conserver leur aversion au risque tant que ce processus durera. Et si le S&P corrige nettement au cours des semaines à venir, alors les actions aurifères corrigeront également.
Les actions aurifères ont finalement atteint un plus bas en affichant des pertes similaires à celles du marché (observez la convergence des lignes en mars). Mais, ensuite, leur hausse a été beaucoup plus forte, en partie parce que les investisseurs anticipaient une croissance des bénéfices dans le secteur de l’or.
Nous recommandons de détenir un compartiment clé, contenant de l’or physique et des actions aurifères, au sein de votre portefeuille.
Mais en ce moment, le marché nous offre une belle opportunité d’encaisser des gains sur Kinross Gold.
Mon conseil :
Vendez vos actions Kinross Gold (NYSE: KGC) au cours actuel.
Avec un cours d’entrée de 5 $, au cours actuel proche de 7,50 $, nous réalisons donc un gain de 50%.
Félicitations pour ce très beau gain et merci de votre confiance.
N’hésitez pas à nous écrire pour nous faire part de vos gains (la-redaction-rickards@publications-agora.fr) et, si vous avez le temps, vous pouvez également laisser un avis sur le site Trustpilot.
Par avance, nous vous en remercions infiniment !
Bien à vous,
Dan Amoss, analyste
