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Fish’n’chips et nouvelles technologies

Par 1 avril 2019Alertes

« On peut aussi bien prier une sardine, ce n’est qu’une question de foi. »

Proverbe japonais

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Grande nouvelle ! Le Parlement britannique a enfin trouvé un plan de sortie de l’Union européenne qui met tout le monde d’accord : tout est réglé, pas de négociation, pas de paperasses…

… Simplement, ils s’engagent à exporter d’ici la fin de l’année leur poids (oui, tous les Britanniques combinés, ajoutés à la masse estimée de Buckingham Palace) en fish and chips fraîchement cuisinés, à répartir proportionnellement entre les pays du reste de l’UE.

Comment ça, « n’importe quoi » ?

Poisson d'avril

00:30 Allez, revenons à du plus sérieux… avec un tour d’horizon des dossiers les plus brûlants que surveillent nos spécialistes en ce moment.

On commence avec une IPO qui fait parler d’elle depuis un certain temps – et qui n’a pas déçu, du moins en termes de battage médiatique. Guillaume Duhamel nous en disait plus vendredi dans La Bourse au Quotidien :

« Ça démarre fort ! Poids lourd du très convoité secteur des VTC (NDLR : ‘voiture de transport avec chauffeur’, pour les derniers non-initiés), Lyft (US55087P1049-LYFT) est dans les starting-blocks en vue de son plongeon dans le grand bain boursier.

[…] Le groupe de San Francisco commencera à coter tout à l’heure à Wall Street et sera sans conteste l’une des grandes attractions de cette dernière séance du trimestre.

Et pour cause : Lyft est parvenu à lever 2,34 Mds$ à l’occasion d’une introduction en Bourse réalisée au prix de 72 $ par action, c’est-à-dire dans le haut de la fourchette indicative comprise entre 68 et 72 $. D’ores et déjà, sa valorisation dépasse ainsi, et de loin, les 20 Mds$. »

01:15 N’oublions pas cependant que le groupe est en perte actuellement ; les investisseurs vont sans doute devoir faire preuve de (beaucoup ?) de patience avant de voir des résultats plus positifs pour la société. Mais souvenons-nous aussi qu’Amazon est passée par là, avant de devenir le géant actuel…

Que va-t-il en être pour Uber, qui est évidemment LE grand concurrent de Lyft – et dont l’entrée en Bourse est prévue pour fin avril ? Là encore, l’attente est à son comble et on peut s’attendre à des chiffres tout aussi stratosphériques, voire plus.

James Altucher suit tout cela de très près dans ses Dossiers depuis des mois et des mois, désormais. Pour lui, c’est clair, la combinaison VTC/voitures sans chauffeur est l’une des toutes meilleures opportunités de cette décennie, voire au-delà.

Il ne va donc pas laisser passer cette opportunité : vous pouvez retrouver sa recommandation en cliquant ici.

01:45 Restons dans la techno et la nouvelle économie… mais avec un « vieux de la vieille », cette fois-ci : Apple. Là aussi, les limites du modèle traditionnel commencent à se faire sentir, et le géant a décidé de changer complètement de cap.

Au lieu des appareils qui ont fait sa réputation – comme l’iPod, l’iPhone ou l’iPad –, Apple semble désormais vouloir se concentrer sur les services et les abonnements. Jeux, médias, divertissement, carte de crédit… c’est sur tout cela qu’Apple mise dorénavant pour assurer ses revenus et sa croissance.

La question est bien entendu… est-ce le bon choix ? L’entreprise va-t-elle réussir à négocier ce virage crucial pour son avenir ?

Zach Scheidt apporte quelques éléments de réponse dans la dernière alerte du Nouveau Rentier :

« Le fait est qu’Apple ne peut plus sortir un nouvel appareil et s’attendre à ce que les gens se ruent dessus en masse.

Nous avons atteint le point où chaque nouvelle itération de l’iPhone, etc. est à peine meilleure que la précédente. Il n’y a tout simplement plus le même élan poussant les gens à passer au dernier modèle.

Cette évolution est donc parfaitement sensée.

Rappelez-vous que les gens n’abandonnent pas leurs produits Apple ; simplement, ils n’en achètent plus de nouveaux.

Au dernier comptage, on trouvait 1,4 milliard d’appareils Apple en circulation. L’entreprise peut proposer ces nouveaux services à ses utilisateurs par le biais d’une simple mise à jour logicielle. Les gens n’auront plus qu’à effleurer la nouvelle icône qui vient d’apparaître sur leur téléphone ou leur tablette.

Bientôt, Apple n’aura plus à espérer qu’assez de gens fassent la queue devant ses magasins pour acheter les derniers gadgets en date. Il lui suffira de convaincre ses utilisateurs de s’inscrire à ses nouveaux services.

L’entreprise a suffisamment d’argent en banque pour les encourager à le faire. Elle a déjà démontré qu’elle faisait bon usage de cet argent en mettant en place de nombreux partenariats en termes de contenu […]. Chaque abonné représentera un nouveau flux de revenus récurrents sur lesquels Apple pourra s’appuyer. »

Le meilleur reste donc à venir pour la société, selon Zach, qui ajoute qu’elle mérite amplement sa place dans votre portefeuille… d’autant plus qu’elle verse un joli dividende, qui devrait aller en augmentant à mesure que l’activité de services et d’abonnements d’Apple gagne en ampleur.

02:45 Décidément, cette édition sera new tech ou ne sera point, puisque nous passons désormais au rayon cryptomonnaies. Florian Darras apportait une nouvelle fois la preuve qu’il continue de se passer des choses dans le secteur… et même des choses très intéressantes. Il s’intéressait à Quantstamp dans une alerte de Cryptos Trading, un jeton qui propose une application ultra-utile de la technologie crypto :

« Quantstamp se veut être un garant pour la sécurité des blockchains et des smart contrats (ou contrats dit ‘intelligents’ car dans leur code informatique, ils permettent d’automatiser des actions sur un réseau donné).

En somme, Quantstamp a créé une communauté d’auditeurs qui s’attaquent aux failles de sécurité de manière décentralisée. Depuis sa création, Quantstamp a permis de protéger des transactions dont la valeur dépasse les 500 M$ !

Nombre de projets développaient des réseaux comportant des failles de sécurité massives. Cela a ouvert la porte à une activité d’audit : un processus automatisé de révisions et de classifications du code afin de garantir que le déploiement de smart contrats et de la blockchain soit effectué de façon sécurisée. »

03:30 Or récemment, les choses sont devenues encore plus sérieuses pour Quantstamp, explique Florian :

« En février, grâce au géant de la finance japonais Nomura et à Digital Garage un incubateur de start-up, Quantstamp a étendu son activité au marché nippon en y créant une nouvelle structure.

‘Avec l’adoption de la technologie de la blockchain par le monde financier, les contrats intelligents joueront un rôle de plus en plus important. Les validations de sécurité à travers les audits et les certifications deviendront de plus en plus indispensables. J’estime que Quantstamp est bien positionné pour endosser ce rôle […]’,  déclarait à l’occasion Chuzaburo Yagi, directeur général en charges des innovations chez Nomura Holdings.

Si les grandes structures commencent à réaliser le potentiel de l’utilisation de ses technologies, ils devront inévitablement s’assurer qu’un haut niveau de sécurité est mis en place. En tant que pionner dans le domaine, Quantstamp sera un partenaire de choix pour ces dernières.

Bien que peu épargné par le repli sur le marché depuis l’année dernière, le QSP – le jeton de l’écosystème de Quantstamp qui sert notamment à rémunérer les auditeurs – a bien réagi à la nouvelle avec une hausse de 20% en hebdomadaire.« 

Oui, le secteur des cryptos avance, progresse… et gagne en sérieux ce qu’il perd en « flamboyance ». Si vous voulez faire partie de cette nouvelle phase de croissance, Florian est là pour vous guider – il suffit de cliquer ici.

04:15 Pour terminer, nous allons rester japonais – mais moins techno – avec Simone Wapler dans La Chronique Agora. Elle s’intéresse à la dette publique un peu partout dans le monde… et analyse le cas paradoxal du Japon, qui croule sous les dettes tout en conservant son statut de troisième puissance économique mondiale. Comment est-ce possible ?

Explications :

« Voici ce qui fait tenir cette incroyable pyramide :

– La dette publique du Japon est achetée par les Japonais.
– Le Japon était jusqu’en 2013 un pays exportateur (depuis cinq ans, la balance commerciale est plutôt à l’équilibre).
– Le carry trade : l’argent émis à taux zéro par la Banque du Japon est emprunté au Japon presque gratuitement. Il est ensuite investi ailleurs dans le monde et remboursé avec profit à condition que les taux soient positifs ailleurs et que le yen ne monte pas face aux autres monnaies.
– Avec le vieillissement démographique, l’immobilier n’est plus au Japon l’épargne préférée des ménages et des entreprises.

Bref, les Japonais tiennent en raison de leurs profits à l’étranger et de leur démographie. »

Ce n’est pas bon signe pour la France – qui croule aussi sous les dettes… mais dont la situation est toute différente de celle du Japon, notamment en termes de démographie et de politiques gouvernementales.

Oui, il faut vous y faire : en France… ce ne sera pas aussi « facile » qu’au Japon. Et de loin.

Très bonne soirée,

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

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