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Fourmis, crocodiles et saga estivale

Par 28 mai 2019Alertes

« Celui qui rame dans le sens du courant fait rire les crocodiles. »

Proverbe africain

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Allez, pour changer un peu du feuilleton à rebondissements de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis…

… Que penseriez-vous d’une petite saga estivale pleine de secrets, d’alliances et de retournements potentiels ? Plus fort que Terre de lumière, plus dépaysant que Le Château des oliviers (oui bon, mes références datent un peu, il faut me pardonner, je n’ai plus la télé depuis des années)… Bienvenue aux Négociations Fiat-Renault.

Admettez, ça fait rêver !

00:30
En tout cas, cela a bien occupé les esprits depuis le début de la semaine – lorsque le Financial Times a révélé, donc, que Fiat-Chrysler (FCA) et Renault discutaient officiellement d’un rapprochement potentiel. Au-delà du bond de 13% enregistré par Renault dans la foulée, que faut-il en conclure en tant qu’investisseur ?

C’est Philippe Béchade qui s’est penché sur la question dans La Bourse au Quotidien, examinant les tenants et les aboutissants d’une telle alliance :

« […] Certes, un agrégat Renault/Dacia/Avtovaz/Nissan-Mitsubishi/Fiat-Chrysler serait un leader mondial avec 16,5 millions de véhicules vendus, loin devant les mastodontes Volkswagen/Audi/Seat/Skoda, Toyota/Lexus (10,5 millions chacun), General Motors (10 millions) et Hyundai (8 millions) mais quelles synergies vraiment lucratives pourraient voir le jour ? »

01:15 Car « grossir » est une chose… mais encore faut-il que ce soit efficace. Or selon Philippe, l’Histoire montre que ce n’est pas forcément le cas :

« En 1998, Daimler-Benz fut le premier à déposer un faire-part de mariage à 36 Mds$ avec l’Américain Chrysler. Le ménage a battu de l’aile pendant huit ans et le divorce fut consommé en 2007, le constructeur allemand ayant cédé 80,1% de Chrysler au fonds d’investissement américain Cerberus pour 5,5 Mds€.

Entre temps, en 1999, Ford avait riposté en rachetant Volvo pour 6,45 Mds$. Ce fut également un échec et le sort de cette alliance fut scellé fin 2008, en pleine crise des subprime. Alors que des rumeurs de faillite commençaient à circuler, le groupe chinois Geely racheta Volvo pour seulement 1,8 Md$, soit le quart de ce qu’avait déboursé Ford.

En 2000, Fiat, alors en difficulté, tenta un rapprochement avec General Motors, qui acquit 20% du géant piémontais. Las ! Pressé de monter à 50,1% de son capital, GM préféra mettre fin à l’union en 2005 contre un chèque de 1,55 Md€.

Quatre ans plus tard, en 2009 donc, Chrysler était au bord du dépôt de bilan et Barack Obama parvint à convaincre le constructeur italien susmentionné de s’emparer de Chrysler, par-delà sa réputation de ‘chat noir’ pour ses partenaires. »

Sans compter que les Japonais de Nissan, concernés au premier chef, auront eux aussi leur mot à dire… Vous pouvez lire la suite de l’analyse ultra-complète de ce dossier en cliquant ici – gardez tout de même en tête la conclusion de Philippe :

« Mieux vaut être le numéro deux d’une bonne alliance que le numéro trois d’un super ensemble par trop hétérogène pour bien fonctionner. »

Philippe – et son complice Gilles Leclerc – vous donnent également une recommandation précise pour profiter de la situation : c’est potentiellement lucratif… c’est dans Béchade Confidentiel… et c’est par ici !

01:45 Passons des géants aux « fourmis »… avec un petit coup d’oeil au marché des petites valeurs – qui est un peu à la peine en ce moment, si l’on en croit Eric Lewin dans la dernière alerte de son service Mes Valeurs de Croissance :

« Alors que nous allons entamer le dernier mois du semestre, l’écart de performances se creuse entre le CAC 40 et le CAC Small. Alors que le premier s’adjuge encore 12,6% depuis le 1er janvier et cote autour de 5 325/5 330 points au moment où j’écris ces lignes, le second n’a pris que 8,5% à compter du début de l’année. Les investisseurs persistent à délaisser notre compartiment, comme s’ils étaient en mal criant d’imagination. »

Toutefois, les petites valeurs ne sont pas les seules en cause, continue Eric :

« Plus largement, la décollecte reste importante sur les marchés actions. Et si 900 M$ d’entrées nettes ont été dénombrées sur les actions la semaine dernière, une première depuis deux mois et demi, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne… Il existe même un fossé entre les 5,9 Mds$ collectés outre-Atlantique et le 1,9 Md$ de décollecte enregistré sur le Vieux Continent. »

02:30 Il faut reconnaître, tout de même, qu’entre guerre commerciale et remous géopolitiques, les marchés n’ont pas été à la fête ces dernières semaines. Un petit coup de mou semble justifié… mais pas de raison de paniquer pour autant, comme le remarque Zach Scheidt dans Investissements Personnels.

Comme nous le répétons souvent, même en cas de baisse, certains compartiments restent positifs ; en gardant la tête froide et en opérant les bons arbitrages au bon moment (et en vous armant d’une bonne dose de patience et de cran), vous pouvez sortir gagnant d’à peu près n’importe quelle situation.

Mais revenons-en à Zach, qui a donc une idée d’investissement à nous transmettre :

« Le vendredi 10 mai et le lundi 13 mai ont été marqués par des séances boursières difficiles pour les investisseurs traditionnels. Sur cette période, le S&P 500 a perdu 2,1% et le Dow a chuté de plus de 500 points. Certaines actions normalement considérées comme des valeurs sûres ont lourdement chuté, telles que Boeing (BA) et Caterpillar (CAT) qui ont perdu plus de 4,5%.

Si vous aviez écouté les médias financiers, vous auriez pu facilement ressentir de la panique dans la voix des commentateurs.

Pourtant même au cours de cette période marquée par un climat de peur, les actions des sociétés d’investissement immobilier ont continué de monter. »

03:15 Que sont ces fameuses sociétés d’investissement immobilier… et pourquoi sont-elles une aussi bonne opportunité en ce moment ?

Zach explique :

« Alors que la politique de taux bas a eu pour effet de ravager le rendement de l’épargne des particuliers, cette même politique a, au contraire, eu pour effet d’augmenter la rentabilité de ces sociétés d’investissement immobilier.

La baisse des taux d’intérêt leur a en effet permis d’emprunter à moindre coût pour investir dans de nouveaux biens immobiliers. De plus, les taux bas ont également aidé à faire remonter les prix de l’immobilier en augmentant la demande étant donné que les investisseurs bénéficient d’un accès plus avantageux au crédit.

Pour résumer, si vous faites partie de ceux qui attendent pour investir depuis des années en espérant bénéficier d’un meilleur point d’entrée, c’est à présent le moment ou jamais d’acheter !

Je suis particulièrement optimiste [à leur sujet] après avoir observé la capacité de nombreux titres de ce secteur à continuer de progresser au cours des dernières semaines en dépit de l’accroissement de la volatilité sur le marché. »

Vous retrouverez trois recommandations spécifiques de la part de Zach dans la suite de son article, que vous pouvez lire ici.

Et si ce potentiel vous semble intéressant, vous pouvez aussi retrouver toutes les semaines les recommandations de Gaël Deballe dans son service Loyers Garantis, entièrement consacré à cette classe d’actifs : plus d’informations en cliquant ici.

04:00 Quittons-nous sur un article de fond, qui nous vient de Bruno Bertez dans La Chronique Agora. Il revient sur la guerre commerciale sino-américaine, et pointe les enjeux plus profonds que dissimule (plus ou moins) ce conflit :

« […] Il n’y a pas de place pour deux crocodiles dans le même marigot.

L’histoire est celle de la montée d’une nouvelle superpuissance face à une puissance déjà déclinante et surtout surexposée, ramollie, jouisseuse. La situation américaine est typique de ce que l’on appelle le déclin.

L’Amérique lâche la proie pour l’ombre ; elle s’éparpille, elle perd sa cohésion sociale. Elle s’autodétruit.

La recette de la puissance, c’est être peu nombreux à consommer et beaucoup à souffrir, à investir, à se sacrifier. Les États-Unis n’épargnent plus, surconsomment – et le meilleur signe de leur affaiblissement fondamental, c’est la dette. Plus de la moitié des jeunes se disent attirés par les idées socialistes.

Oui, les États-Unis ont descendu la pente, ils sont nombreux à consommer et peu à travailler réellement.

Le travail américain est devenu abstrait, il a perdu le contact avec le réel, avec la transformation du réel par le sang et les larmes. Les Américains n’ont même plus le courage de se battre militairement directement, c’est tout un symbole. »

Un constat dur, désagréable à entendre, mais qu’il faut néanmoins intégrer à votre démarche d’investissement et d’épargne, car il aura de profondes répercussions sur le monde économique et financier… mais aussi sur votre vie quotidienne… dans les années qui viennent.

Je vous laisse découvrir la suite en cliquant ici... et je vous souhaite par ailleurs une très bonne soirée.

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

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