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Gare aux (trop) bonnes affaires !

Par 10 novembre 2023IDA Alertes

A être trop grippe-sou, vous en paierez le prix

« Ce qu’on achète coûte moins cher que ce qui vous est offert. » – Proverbe anglais

 

LES CHIFFRES DU JOUR

CAC40 GR : 1,13% Bund 10 ans : 2,00%
Dow Transports : 0,29% Bitcoin (en euros) : 34 308,15 €
VIX : -2,62% Or (once en $) : 1 957,45 $

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STRATEGIE

Attention aux (trop) bonnes affaires !

Toutes ne sont pas bonnes à saisir

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Ce n’est pas parce que quelque chose est quasi donné que vous devriez vous jeter dessus. Cela vaut pour notre vie de tous les jours : admettons que la voiture de vos rêves coûte 20 000€, dites-vous bien que si un garage vous la propose « en parfait état » à 150€, c’est qu’il y a baleine sous gravillon (ou anguille sous roche, si vous préférez). En Bourse, c’est pareil : dans la plupart des cas, si une action est trop bon marché, c’est que la société en question a de gros ennuis. Vous ne voudriez quand même pas foncer tête baissée, droit dans le mur, si ? Genomic Vision, une biotech française, a récemment illustré le danger que représentent les « micro micro caps ». Eric Lewin fait un rappel salutaire, dans La Bourse au Quotidien :

« Intéressons-nous aujourd’hui à Genomic Vision (FR0011799907 – GV), une société biotechnologique basée en région parisienne, dont le cours de Bourse a chuté de 98% en un an, passant de 0,08€ à 0,002€.

Vous vous dites sans doute que c’est une occasion inespérée d’acheter un tel titre… sauf que la société s’est déclarée en cessation de paiements il y a quelques jours, dans la mesure où elle n’est plus capable de faire face à ses besoins de trésorerie.

Se dresse alors la possibilité d’une liquidation judiciaire du groupe, et donc d’une perte sèche pour tous les actionnaires.

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Communiqué de presse de Genomic Vision du 3 novembre. Source : genomicvision.com

Il est bien évident que dans ce genre de dossier, avant de décider quoi que ce soit, il faut étudier la situation économique de l’entreprise en détail.

Et celle-ci n’était guère reluisante, avec par exemple sur le premier semestre, un chiffre d’affaires de 0,6 M€ assorti d’une perte nette de 6,4 M€.

Avouez que cela fait désordre, et très franchement, lorsque vous voyez une telle situation, ne tentez strictement rien.

Vous voulez d’autres exemples de titres sur lesquels je suis à l’écart par crainte d’un destin à la Genomic Vision ? En voici quelques-uns : le spécialiste des vaccins thérapeutiques Neovacs (FR001400HDX0 – ALNEV), Boostheat (FR001400IAM7 – ALBOO) ou Archos (FR001400KO61 – ALJXR) dans le secteur des énergies, et l’entreprise de dépollution Europlasma (FR001400CF13 – ALEUP).

Je le dis et je le répète, il faut vraiment faire très attention et ne pas succomber à l’achat de ce genre de titres. Il y a vraiment mieux à faire en ce moment, alors que le marché des small caps subit une forte décote par rapport aux grosses capitalisations. »

Ce qu’il faut retenir

En tant qu’investisseur, méfiez-vous des valeurs « trop » abordables. S’il existe bien quelques exceptions, s’il arrive effectivement que des entreprises soient massacrées en Bourse alors que leurs fondamentaux sont bons (pour ces opportunités rares, Mathieu Lebrun a une stratégie pour en profiter !), en général, ces cours extrêmement bas sont symptomatiques d’un mal qui gangrène ces sociétés. Mieux vous en éloigner le plus possible, au risque de décimer votre capital ! Pour investir dans des entreprises qui ont les reins solides, c’est par ici…

OPPORTUNITE

Mathieu Lebrun est en veine !

Deux gains de 60% en 24h !

 

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Cela faisait un petit moment que Mathieu ne nous avait pas gratifié d’aussi jolis gains en seulement 24h… Dans son service Cryptos Trading, il vient de concrétiser deux plus-values partielles de 60% coup sur coup – toujours grâce aux nouvelles favorables dont nous parlions hier. (A ce rythme-là, ses lecteurs pourraient rapidement s’habituer à encaisser un gain par jour.) Combien d’autres trades réussis nous offrira cette fenêtre de tir sur les cryptos ? Pour le savoir, une seule chose à faire : rejoindre dès maintenant Mathieu…

TRADING

Eviter les « grandes pertes »

(La plus récente était inattendue)

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Finissons notre tour d’horizon quotidien en compagnie de Bill Bonner, qui a évoqué une notion très intéressante aujourd’hui, dans La Chronique Agora. Voici ce qu’il écrit :

« Pour la plupart des personnes âgées de plus de 55 ans, le véritable danger n’est pas de passer à côté d’une nouvelle innovation inconnue. Il s’agit plutôt d’être victime d’une chose bien connue… qui s’avère être fausse. »

L’histoire financière est jalonnée de « grandes pertes » – et la dernière en date était, plus que jamais, imprévisible. Petit retour en arrière avec Bill :

« A la fin des années 90, la menace de la grande perte provenait de la confiance que les gens plaçaient dans les nouvelles technologies, en particulier Internet et ses dérivés, les ‘dot.com’. Investir massivement dans ce type de secteur n’est pas un problème pour les jeunes. Ils n’ont généralement pas grand-chose à perdre, et le plus important pour eux est d’apprendre. L’éclatement de la bulle Internet leur a donné une leçon qu’ils ne sont pas près d’oublier.

La prochaine grande perte est survenue sur le marché de l’immobilier. Ce marché semblait épargné de tout risque. En 2002, la maison médiane se vendait 145 000 $. En 2007, son prix s’élevait à 215 000 $. En d’autres termes, son prix augmentait de 15 000 $ par an. […] Les investisseurs avisés ont trouvé le moyen d’en tirer parti, en rénovant eux-mêmes des maisons ou en investissant dans des secteurs liés à l’immobilier.

[…] Au cours des cinq années suivantes, la valeur de la maison médiane a chuté de 45 000 $. […] [Le] spéculateur, qui avait transformé plusieurs maisons ou investi dans un prêteur hypothécaire en pleine effervescence, était condamné.

[…]

Les cryptomonnaies ont présenté une autre grande occasion de perdre beaucoup d’argent. Quelques personnes se sont enrichies, surtout celles qui les ont revendues tôt. La plupart des cryptomonnaies n’étaient que des escroqueries. Ayons pitié du pauvre investisseur qui y a placé toute sa fortune.

Et puis, il y a eu une grande perte dans un secteur qui n’aurait pas dû en subir du tout : les obligations. Une règle souvent énoncée est que vous devez soustraire votre âge de 100 ; le reste correspond à la part de votre argent que vous devez détenir en actions. Il est évident qu’avec l’âge, la part des actions (considérées comme risquées) diminue.

Le reste est généralement investi dans les obligations, l’investissement sûr par excellence. Mais les obligations sont beaucoup moins sûres, maintenant que les autorités fédérales se sont montrées disposées à ‘imprimer’ de l’argent pour se sortir de n’importe quelle situation d’urgence. C’est pourquoi nous n’avons pas d’obligations dans notre propre portefeuille. Depuis 2020, l’indice obligataire agrégé américain a baissé de 17%. Après inflation, les investisseurs ont perdu environ un tiers de la valeur de leur investissement.

Les obligations du Trésor américain devraient être le crédit le plus sûr au monde. Mais elles ont baissé au cours des 39 derniers mois, la plus longue baisse de l’Histoire, et il y a donc de fortes chances qu’elles se redressent dans les mois à venir. Mais elles sont loin d’être sûres. »

Ce qu’il faut retenir

Les dot.com, l’immobilier, les cryptos… Toutes ces bulles, gonflées à l’euphorie des investisseurs, ont occasionné de nombreuses banqueroutes, pour les entreprises et les particuliers. C’est pour cette raison que Philippe Béchade s’est toujours tenu à l’écart de ces frénésies acheteuses. Mais aujourd’hui, un type d’actifs le fait douter… Renoncera-t-il à son pessimisme légendaire ? Découvrez par ici le secteur sur lequel, pour la première fois de sa carrière, il est agressivement haussier…

 

 

 

 

 

 

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