Skip to main content

Grand cru ou piquette ?

Par 7 septembre 2023IDA Alertes

« Mieux vaut boire trop de bon vin qu’un petit peu de mauvais. » – Georges Courteline

LES CHIFFRES DU JOUR

CAC40 GR : -0,84% Bund 10 ans : -1,43%
Dow Transports : -0,74% Bitcoin (en €) : 24 014,71 €
VIX : 3,14% Or (once en $) : 1 922,05 $

Pourquoi ces chiffres ? Cliquez ici pour tout savoir

 

📣 Les Publications Agora sont sur Telegram !

Des contenus exclusifs, des avant-premières, des surprises… Toutes les coulisses d’Agora dans un seul canal. Rejoignez-nous, c’est gratuit : https://t.me/+gHRlpXqk2Do4MDg0 !

(Pour savoir comment installer Telegram sur votre smartphone, cliquez ici.)

 

CRISE

La dette publique s’annule

En devenant de moins en moins exigible

image article

Du temps de l’étalon-or, entre 1944 et 1971, le système monétaire était clair comme de l’eau de roche. La monnaie était convertible en métal-or et tout détenteur de billet pouvait exiger le remboursement en or. Quand le président Nixon a décrété que le dollar ne pouvait être converti en or, cette belle mécanique a volé en éclats. Depuis cet instant, la monnaie est émise sans limite. Aujourd’hui, cette décision a un effet pervers… Mory Doré nous en dit plus, dans La Chronique Agora :

« Aujourd’hui, la création monétaire sans limites a conduit à des situations de surendettement public extrêmes. Les programmes de quantitative easing mis en oeuvre de 2009 à 2021 par les banques centrales des pays de l’OCDE ont en pratique conduit à la monétisation des dettes publiques. On peut donc considérer qu’une partie de plus en plus importante des dettes publiques a été transformée en monnaie. Et, puisque les banques centrales sont ‘nationalisées’, la dette publique est donc de plus en plus auto-détenue et donc de moins en moins exigible.

Cela signifie qu’en plus de la situation de non-exigibilité de la dette émise par les banques centrales, situation de base d’une économie moderne comme nous l’avons vu plus haut, nous évoluons vers une situation de non-exigibilité de la dette émise par les Etats.

Tout ceci revient à détruire ou à annuler une partie de plus en plus importante de la dette publique, celle qui est détenue par la banque centrale. Cette annulation de dette se fait en deux phases.

La première phase, c’est l’annulation des intérêts payés par l’Etat sur sa dette. En effet, quand la banque centrale nationale achète la dette publique de son pays, l’Etat débiteur devrait verser les intérêts sur sa dette à la banque centrale. Mais, en transférant – comme l’exige la loi – ses bénéfices annuels à l’Etat, notre banque centrale reverse les intérêts perçus directement au budget national, là-même d’où ils étaient issus.

C’est l’un des plus beaux exemples de consanguinité que nous connaissons en économie. Le résultat est que, par exemple, la dette publique achetée par les banques centrales nationales actionnaires de la BCE ces dernières années est en quelque sorte annulée, au moins pour la partie intérêts.

Certes, en 2023, la Banque centrale européenne n’a pas distribué de dividendes aux banques centrales nationales qui la détiennent, donc ces banques centrales nationales n’ont pas pu reverser de dividendes à leurs Etats actionnaires.

La raison est simple : la BCE a affiché un profit nul pour 2022 et a même pu éviter d’afficher un résultat net négatif en puisant dans ses réserves accumulées au fil des ans. Mais, sur ce sujet, il faut plutôt considérer que sur la durée de détention d’une obligation d’Etat par la banque centrale, les intérêts payés par l’Etat en question à son institut d’émission auront été largement payés par les dividendes versés par la banque centrale pour la période sous revue. Cette année est plutôt une exception. »

 

Ce qu’il faut retenir

Pour savoir en quoi consiste la seconde phase d’annulation de la dette publique, nous vous conseillons la lecture de la suite de l’article de Mory, en cliquant ici. Le système monétaire actuel est un véritable cercle vicieux : cette accumulation de montages de dettes non exigibles engendre une inflation, qui pourrait bien devenir perpétuelle… Comment protéger votre argent face à cet effondrement inexorable ? La réponse par ici…

 

 

 

OPPORTUNITE

Toutes les données ne sont pas bonnes à prendre

Hélas, certains privilégient la quantité à la qualité

image article

A l’heure où l’intelligence artificielle devient de plus en plus populaire, les données sont une matière première primordiale car ce sont elles qui alimentent et entraînent les algorithmes d’IA et autres ChatGPT. Mais à trop vouloir abreuver ces outils de données, cela risque d’en fausser la fiabilité. Un constat inquiétant d’après Arthur Toce, dans NewTech Insider :

« En effet, les données, c’est un peu comme le vin. Vous en avez de toutes les qualités, de la pire piquette au meilleur des grands crus. Et si vous versez deux vins rouges dans des bouteilles transparentes sans étiquette, sans permettre de les sentir ou de les goûter, bien peu de personnes sauront dire lequel est de meilleure qualité rien qu’à leur apparence.

Par ailleurs, si vous mélangez les deux dans une seule bouteille, ça sera probablement très mauvais.

Et ça sera la même chose avec les données qu’on donne à boire aux intelligences artificielles : il faut absolument savoir faire la différence entre la bonne et la mauvaise donnée. Sinon, vous allez vous retrouver avec de mauvais résultats. Et ce n’est pas l’IA qui saura faire la différence.

[…]

Il y a beaucoup d’entreprises qui accumulent des masses de données, mais sont tout à fait incapables de dire à quoi elles correspondent, si elles sont véridiques ou pas, etc.

J’ai pu en faire l’expérience en travaillant avec de grands groupes. Dans leurs données clients, on pouvait par exemple retrouver des ‘Luke Skywalker’… alors que c’était des personnes qui avaient des contrats d’assurance. Mais un jour, quelqu’un a décidé de s’amuser, a changé un nom, et des années plus tard, voilà le résultat.

C’est encore pire quand des groupes rachètent des données. Pour rester dans les assurances, j’ai travaillé avec un groupe qui, dans sa base de données, affichait un total de 120 millions de Français. Alors, je veux bien que l’on compte tous les Français de l’étranger, tous les gens mariés à des Français mais qui ne le sont pas, les parents de gens naturalisés… mais 120 millions, ça fait quand même beaucoup ! Donc ça veut dire qu’il y a beaucoup de doublons, ou de faux comptes, qui ont été accumulés.

Le problème de ces groupes, c’est qu’ils ont voulu faire gros sans faire attention à la qualité. Et le résultat, c’est que maintenant, il n’y a plus aucune cohérence dans leurs bases de données. Donc qu’elles ne peuvent pas être utilisées pour entraîner une IA. Parce que si vous vous servez d’une liste de 120 millions de Français pour le faire, vous aurez forcément des résultats qui ne riment à rien. »

 

Ce qu’il faut retenir

En matière de données, on ne veut que des grands crus. Pour cela, Arthur a déniché une société pour qui la qualité des données passe avant tout. Et c’est actuellement une opportunité d’investissement remarquable ! Au deuxième trimestre, son chiffre d’affaires avait augmenté de 17% ; le montant moyen des nouveaux contrats signés a plus que doublé en un an. Cela vous intrigue ? Alors rejoignez dès maintenant NewTech Insider pour lever le voile sur cette société prometteuse !

 

TRADING

Apple dérape

Une keynote à risque ?

image article

A l’approche de sa traditionnelle keynote, qui aura lieu le 12 septembre, Apple (NASDAQ : AAPL) affiche des signes de fébrilité. Cela a attiré l’attention de notre spécialiste en trading, Mathieu Lebrun, dans La Bourse au Quotidien :

« Début août, la simple évocation du terme IA (intelligence artificielle) dans le développement de son casque virtuel nouvellement lancé avait conduit le titre du géant à la pomme à tutoyer la zone des 200 $.

Pour autant, techniquement parlant, quelques signaux d’essoufflement commençaient à poindre, me faisant craindre l’amorce d’un mouvement correctif… Je pense notamment à la mèche haute laissée le 19 juillet dernier (cf. cercle vert ci-dessous) ainsi que des divergences baissières apparues sur le RSI (cf. flèche rouge en partie basse de graphique).

image article

Cliquez sur le graphique pour l’agrandir

Bingo ! Correction il y a bien eu… 

En effet, durant mes congés, la publication des trimestriels (début août) avait alors été vendue et catalysait un mouvement correctif vers les 170 $.

[…]

Depuis, confirmant le scénario de Gilles, le titre a donc amorcé une phase de rebond vers les 190 $ (vague ‘B’).

Jusqu’à hier…

En cause : la Chine qui, d’après le très sérieux Wall Street Journal, interdirait l’utilisation de l’iPhone à ses fonctionnaires – ce qui fait évidemment peser un risque commercial sur les ventes futures du groupe.

Newsflow qui a contribué à un net rejet baissier du titre Apple hier.

D’un point de vue graphique, cette nouvelle attaque baissière ne survient pas n’importe où, puisque précisément dans la zone du trou de cotation ouverte le 4 août (post-publication trimestrielle donc).

Dès lors, si un traditionnel schéma correctif doit se mettre en place, ce genre de mouvement se faisant en général en trois temps (notés ‘A-B-C’ sur mon graphique plus haut), la baisse d’hier marquerait alors potentiellement le top départ du troisième temps, en l’occurrence la vague ‘C’…

[…]

En termes d’objectifs, on pourrait d’ailleurs viser un retour en pullback contre l’ancienne résistance oblique dépassée au printemps dernier (visible en grisée + flèches rouges) en contact dans la zone des 160 $. »

 

Ce qu’il faut retenir

Si, à moyen terme, notre expert rejoint l’opinion acheteuse de Warren Buffett sur le titre –, à court terme, c’est une tout autre histoire… Après une baisse de 4% hier, l’action a ouvert en baisse en ce jeudi (-3,28% à l’instant où nous écrivons ces lignes). Mathieu avait fait preuve d’une clairvoyance incroyable, ce qui a permis à ses abonnés privilégiés d’encaisser un gain de 15% en moins de 24h ! Pour être sûr de ne pas manquer les prochaines occasions, cliquez ici !

 

 

 

FERMER