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Houlà non…

Par 29 janvier 2020Alertes

« Rien n’est si contagieux que l’exemple. »

– François de La Rochefoucauld

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 « Houlà non, moi je vais prendre les escaliers, hein. »

De nos jours, il ne faut pas grand’chose pour effrayer les gens : l’accès de toux d’un livreur a suffi à faire reculer la dame qui attendait l’ascenseur à côté de nous.

(Je suis entrée avec lui, et je vais bien ce matin – mais on me dit que la période d’incubation du coronavirus se situe entre deux et douze jours donc… rendez-vous la semaine prochaine.)


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00:30 Si un malheureux ascenseur parisien peut provoquer une telle réaction… imaginez ce que cela peut être sur des marchés comportant des millions d’intervenants aux intérêts conflictuels !

Jim Rickards examine ces notions plus en détail dans sa dernière alerte Intelligence Stratégique :

« Si les experts financiers et les gestionnaires du risque emploient le terme ‘contagion’ pour décrire une panique financière, c’est qu’il y a une bonne raison.

Logiquement, le terme ‘contagion’ fait référence à une épidémie ou une pandémie. Dans le domaine de la santé publique, une maladie peut se transmettre d’homme à homme via la toux, les seringues, l’alimentation ou les fluides corporels.

Le premier porteur d’une maladie (le ‘patient zéro‘) peut avoir de nombreux contacts avant même que la maladie ne soit identifiée.

Certaines maladies ont un délai d’incubation de plusieurs semaines, voire plus, ce qui signifie que ce patient zéro peut contaminer des centaines de personnes, avant même que les professionnels de la santé ne soient informés de l’existence de la maladie. Ensuite, ces centaines de personnes peuvent infecter à leur tour des milliers, voire des millions, de personnes avant d’être identifiées comme porteuses.

Dans certains cas extrêmes – comme la pandémie de grippe espagnole, de 1918 à 1920, impliquant le virus H1N1 – le nombre de personnes contaminées peut atteindre 500 millions, avec plus de 100 millions de décès. »

01:15 Nous n’en sommes pas (encore ?) là actuellement, heureusement – mais la comparaison vaut d’être poursuivie. Jim reprend :

« Une dynamique semblable s’applique aux paniques financières. Elles peuvent débuter sur la faillite d’une banque ou d’un courtier provoquée par un effondrement de marché (le ‘patient financier zéro’). Mais les difficultés financières se propagent rapidement aux banques qui entretenaient des relations avec la banque en faillite, puis aux actionnaires et aux déposants de ces autres banques, et ainsi de suite, jusqu’à ce que le monde entier soit touché par une crise financière telle que celle de 2008.

Mais la comparaison entre pandémies médicales et crise financière va au-delà d’une simple métaphore.

Les mathématiques et les dynamiques du système sont identiques dans les deux cas, même si le ‘virus’ est une perturbation financière au lieu d’un virus biologique.

Que se passe-t-il lorsque ces deux fonctions dynamiques interagissent ? Que se passe-t-il lorsqu’un virus biologique se transforme en virus financier ?

C’est précisément le redoutable scénario que décrit cet article. Le coronavirus, qui semble avoir évolué de l’animal vers l’homme, à Wuhan, en Chine, se propage désormais à travers le monde. Beaucoup de grandes villes chinoises sont ‘claquemurées’, les citoyens n’ayant pas le droit de partir, et les systèmes de transport ayant été immobilisés.

Le virus est apparu en France, aux Etats-Unis, en Australie, au Japon, en Corée du Sud, et ailleurs. Cette liste comprend trois des principales économies mondiales (les Etats-Unis, la Chine et le Japon).

A présent, cette maladie provoque une crise financière en Chine, alors que la croissance du PIB est stoppée et que les investisseurs restreignent de nouveaux investissements. La vente au détail est également pénalisée, dans la mesure où les consommateurs restent cloîtrés chez eux pour ne pas être contaminés en fréquentant des magasins.

La contagion d’une maladie et la contagion financière fonctionnent de la même manière. Et en ce moment, elles sont toutes les deux à l’oeuvre, en Chine. »

Les marchés semblent se reprendre depuis hier soir/ce matin, par rapport à la difficile séance de lundi… mais l’épidémie – médicale, cette fois-ci – n’est pas enrayée : le danger n’est donc pas écarté, pour les investisseurs comme pour les citoyens !

02:00 Sur les marchés, par ailleurs, d’autres turbulences sont peut-être à venir – avec une saison des résultats trimestriels haute en couleur. Cette semaine, ce sont les valeurs technologiques qui sont à l’honneur : cela s’annonce intéressant, explique Gilles Leclerc dans La Bourse au Quotidien… avec peut-être de belles opportunités de trades :

« La semaine à venir sera décisive pour le Nasdaq Composite, avec un nombre impressionnant de géants de la ‘tech’ qui s’apprêtent à publier leurs résultats trimestriels et/ou annuels.

Alors qu’Apple a fait état hier de comptes supérieurs aux attentes, avec des profits record et un retour de la croissance des ventes d’iPhone au cours du dernier trimestre, Microsoft, Alphabet, Amazon, Facebook ou encore Tesla s’apprêtent à dévoiler les leurs.

Afin de ne pas réagir de façon impulsive (ce qu’il ne faut jamais faire en matière de trading, je le rappelle à toutes fins utiles), il est indispensable de se préparer à l’impact et d’étudier préalablement les données fournies par les prix. En clair et en décodé, de déterminer où sont les tendances et les obstacles visibles sur les graphiques, la finalité étant de savoir sur quels niveaux les institutionnels et les robots sont le plus susceptibles d’intervenir. »

02:45 Voilà ce que cela donne en termes graphiques :


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Cliquez sur le graphique pour l’agrandir

Analyse de Gilles :

« On observe ainsi que la tendance est haussière (le canal gris) et que le niveau de résistance se situe dans la région des 9 500 points, soit à moins de 2,5% de la clôture d’hier soir.

Or, la dernière fois que ce niveau a été touché, le Nasdaq a ‘confirmé’ la résistance (la flèche rouge) en se rétractant, mais a ensuite pris comme prétexte le support du canal haussier (la pastille verte) pour tenter de se reprendre. »

Ce schéma va-t-il se répéter ? Que faut-il en déduire pour votre trading ? Les réponses sont dans la suite de l’article, juste ici.

Pour aller un peu plus loin, vous pouvez aussi recevoir les conseils et analyses de Gilles directement dans votre boîte e-mail – il suffit de cliquer ici pour en savoir plus.

03:45 Et à la croisée des incertitudes boursières et des nouvelles technologies, que trouve-t-on ?

Les cryptomonnaies ! Elles semblent décidément connaître un renouveau en ce moment – et cela ne surprend pas nos rédacteurs qui les suivent de longue date, avec patience (et même un peu de stoïcisme, par moments) et confiance.

James Altucher a un avis très simple sur la question, qu’il expose notamment dans Altucher Crypto Trader :

« Les crypto-monnaies sont parties pour durer. Je le dis depuis des années.

[…] A présent, je pense qu’une forme de monnaie numérique remplacera toutes les monnaies fiduciaires à long terme, et le Bitcoin en sera probablement le fer de lance – un peu comme le dollar US, qui est actuellement le chef de toutes les monnaies fiduciaires – tandis que d’autres crypto-monnaies pourraient se développer au-delà des ‘frontières d’utilisation’ (par opposition aux frontières géographiques).

Par exemple, Zcash et Monero ont un cas d’utilisation qui leur est propre : une confidentialité accrue. C’est un cas d’utilisation précieux dans l’écosystème du Bitcoin, c’est pour cela que ces deux monnaies continuent de survivre et prospérer. D’autres cas d’utilisation (créons une crypto qui permet aux gens de parier au casino !) ne sont pas utiles pour l’écosystème, de sorte qu’ils disparaissent.

[…] Oui, le Bitcoin est plus haut qu’il n’était lorsque j’ai commencé. Oui, le Bitcoin a baissé par rapport à son sommet. Oui, le Bitcoin est la classe d’actifs aux meilleures performances en 2019.

Va-t-il grimper dans l’avenir, selon moi ? Bien sûr. Mon opinion à ce sujet n’a pas du tout changé.

[…] Est-ce que cela prendra du temps ? Je ne sais pas. Mais cela va arriver. »

Je réitère donc moi aussi : il vaut la peine de vous intéresser aux cryptos – ou de persévérer si vous êtes déjà positionné. Mais il faut aussi avancer avec prudence, ne pas tout miser sur la première monnaie venue et faire preuve de discernement !

James est d’ailleurs là pour vous aider – et sa dernière recommandation crypto est juste ici, si vous voulez en profiter.

04:45 Je vais vous laisser sur une réflexion de fond – peut-être la toute première question à vous poser lorsque vous réfléchissez à votre stratégie d’épargne et d’indépendance financière.

Elle nous vient d’Alexandre Lauzier, dans De Zéro à la Liberté Financière, qui explique :

« Le temps, c’est de l’argent.

Mais combien vaut votre temps, au juste ?

Si vous ne vous êtes jamais posé la question, je vous engage à y réfléchir le plus honnêtement possible.

La semaine dernière, je vous parlais de la nécessité absolue de faire croître vos revenus en permanence pour atteindre la liberté financière. La bonne nouvelle est qu’une fois le processus enclenché, il se déroule le plus naturellement du monde.

Pour y parvenir, il faut toutefois commencer par déterminer combien vaut votre temps.

Pourquoi cette question est-elle si importante ? Pour une raison bien triviale : l’argent se gagne et se perd, mais le temps ne s’écoule que dans un sens, et chacun ne dispose au mieux que de 8 à 10 heures actives par jour. »

Alexandre vous donne quelques conseils pour calculer avec exactitude la valeur de votre temps – et ce n’est pas aussi élémentaire qu’on pourrait le penser : cliquez ici pour lire la suite

… Et puis profitez bien du temps que durera cette soirée, que je vous souhaite excellente !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

★★★  Le chiffre du jour  ★★★


3

C’est le nombre de clics qu’il vous faudra pour profiter de cette stratégie de revenus unique en son genre : 3 clics, 1 minute, 1 gain.C’est aussi simple que ça… et c’est par ici.

 

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