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La configuration boursière la plus difficile de toute

Par 23 octobre 2019Alertes

« Au bout de la patience, il y a le ciel. »

– Proverbe africain

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Nouveau revers pour Boris Johnson côté britannique ; le Brexit s’enlise.

Côté boursier, la saison des résultats trimestriels n’est pas brillante. Ajustements à la baisse et profit warnings se multiplient.

Les marchés souffrent.

En tant qu’investisseur, vous êtes confronté à l’un des cas de figures les plus difficiles – oui, presque plus qu’un krach ou un effondrement : la configuration « on ne sait pas quoi faire ». Faut-il acheter ? Faut-il vendre ? Quoi acheter ? Quand vendre ? Les banques centrales vont-elles intervenir ? Quand ?

00:15 C’est le moment de vous armer – littéralement – de patience.

Comme l’explique Antoine Quesada dans la dernière alerte de son service, Quitte ou Double, cette vertu sera votre meilleure alliée dans des situations comme celles que nous traversons en ce moment.

« Mais la patience, pourquoi faire, me direz-vous ? Eh bien, la patience d’attendre les bons signaux pour prendre des décisions qui auront de bonnes chances de porter leurs fruits.

[…] Sur les marchés financiers, l’impatience se solde presque toujours par de mauvaises décisions aux conséquences funestes pour le portefeuille.

L’impatience vous fait anticiper des signaux qui ne sont pas validés. L’inaction ou l’absence de prise de décisions sont des attitudes plutôt mal valorisées dans notre société qui voue un véritable culte à l’action coûte que coûte.

Nous connaissons tous les expressions : ‘se bouger, agir, aller de l’avant etc.’ Aussi valorisantes soient-elles et riches de sens dans la vie quotidienne, ces expressions n’ont pas leur place dans le trading.

Dans le sport de haut niveau que constituent les interventions en Bourse, la bonne attitude consiste avant tout à respecter à la lettre une stratégie, une méthode.

Cela signifie qu’il faut attendre qu’un certain nombre de critères soient réunis pour enfin prendre une décision qui aura de fortes probabilités de s’avérer gagnante.

Et bien évidemment pour cela il faudra, qu’on le veuille ou non, faire preuve de patience. On peut donc affirmer sans que cela ait une connotation négative que la patience fait partie intégrante de la stratégie ou de la méthode en matière de placements financiers. »

C’est vraiment un point important actuellement, pour votre épargne et vos investissements. Ne vous laissez pas distraire de votre stratégie, continuez à appliquer les bons principes, la bonne allocation, les bonnes prises de positions au bon moment (celles que recommande Antoine sont disponibles juste ici, d’ailleurs).

Ne vous laissez pas distraire par le bruit…

01:00 … Et restez attentif aux moindres nuances des marchés. Antoine termine en effet sur une analyse technique détaillée qui incite plutôt à la prudence :

« Le CAC 40 se trouve sur la partie haute d’un biseau d’essoufflement. Voilà pour le terme technique ou plutôt ‘chartiste’ (graphique) si vous préférez.

[…] En essoufflement ne signifie pas forcément un retournement à venir ou imminent loin de là. En revanche, les retournements de tendance ou plus modestement les retracements commencent très souvent par un essoufflement de la tendance en place. Je pense que vous saisissez la nuance.

Une continuation de la hausse sur ce marché exige que l’indice s’installe ‘durablement’ au- dessus des 5 650/5 704 points, ce que visiblement il ne parvient pas à faire.

Rien n’est joué et l’on peut raisonnablement penser que le dénouement est proche. Encore un tout petit peu de patience. »

Tenez bon – et faites aussi preuve de discernement dans vos choix d’investissement.

01:30 Ce dernier point est d’ailleurs très important dans des marchés où règnent actuellement les illusions et l’argent « gratuit » injecté par les autorités depuis des années. Cela a faussé des critères de mesure essentiels… et le retour à la normale sera douloureux.

Bruno Bertez nous livre une comparaison qui en dit long dans La Chronique Agora :

« Voici un graphique intéressant : il rapproche la performance de l’indice boursier S&P 500 de celle de l’indice des matières premières Bloomberg Commodity Index.


Graphique comparaison SP500 et indice matieres premieres Bloomberg
 

Le S&P 500 est une abstraction, un billet de loterie branché sur la bulle boursière – laquelle est soufflée par la politique d’avilissement monétaire pratiquée par les banques centrales.

La performance est une arnaque en pyramide, du Ponzi pur. Cela a été démontré dès 2017, puis encore en début 2018 lorsque la politique monétaire a cessé de souffler la bulle. Cette dernière a failli crever, il a fallu pomper à nouveau en catastrophe.

[…] Les joueurs ne sont pas payés par la loterie – ils se paient les uns sur les autres, c’est une chaîne du bonheur. La performance n’est pas endogène à la sphère économique, elle est exogène, elle ressort de la sphère financière. »

En d’autres termes, les actions ne grimpent pas grâce aux progrès réalisés par l’économie réelle. L’envol des cours est dû uniquement aux actions des banques centrales et des autorités ; dans la majeure partie des cas, il n’est basé sur rien de concret.

02:30 Bruno continue avec une comparaison frappante :

« [Les] évaluations lévitent hors des normes historiques, et surtout loin des valeurs fondamentales telles qu’elles ressortent des évolutions de la profitabilité.

Les actions sont à 19,7 fois les profits, ce qui est d’autant plus hors normes que la croissance future sera très faible. Ceci garantit que leurs détenteurs ne réaliseront aucun bénéfice sur leurs investissements dans une perspective de long terme (10 à 12 ans), ce qui est l’horizon d’une retraite par exemple.

Présenté autrement, les cours actuels, les valorisations présentes, incluent tout ce qu’il y a à attendre pendant 10 à 12 ans.

C’est comme si vous faisiez un investissement locatif immobilier… en payant au moment de votre achat non seulement le prix du bien, mais en plus la somme des loyers que le bien est censé vous permettre d’encaisser !« 

Pas franchement le deal le plus alléchant du siècle, vous en conviendrez… et Bruno enfonce le clou dans la suite de son article, disponible ici.

03:15 Il faut donc faire preuve d’une extrême vigilance en ce moment. Intégrez quelques placements alternatifs à votre portefeuille  – et concentrez-vous sur des secteurs vraiment porteurs, enracinés dans l’économie réelle.

C’est exactement ce que fait Zach Scheidt dans Investissements Personnels – en proposant de profiter du boom de la consommation… tant qu’il dure !

Explication :

« Voyez-vous, grâce au dynamisme actuel de l’économie et du marché de l’emploi, les consommateurs bénéficient d’un pouvoir d’achat de plus en plus élevé. Et d’après les statistiques officielles les plus récentes, les consommateurs allouent un budget de plus en plus important aux services, plutôt qu’à l’accumulation de ‘trucs’.

Il y a un demi-siècle, plus de la moitié des dépenses de consommation était allouée à l’achat de biens tangibles, que vous pouvez toucher et sentir. Mais à présent, près de 70% des dépenses de consommation concernent les services. Avec la poursuite de cette tendance, les investisseurs tels que vous et moi ont la possibilité de bénéficier de nouvelles opportunités d’investissements profitables.

De nombreuses actions figurant sur ma liste d’opportunités potentielles à surveiller sont directement liées à cette thématique du dynamisme des dépenses de consommation dans les services. Au fur et à mesure que les bénéfices de ces entreprises augmentent, les cours de leurs actions devraient continuer de progresser. De plus, ces entreprises disposeront à terme de réserves de liquidités suffisamment importantes pour augmenter les versements de dividendes à leurs actionnaires.

Il existe trois catégories principales de services sur lesquelles je me concentre à l’heure actuelle, et pour chacune d’entre elles, il existe littéralement des dizaines d’opportunités potentielles que nous pouvons suivre. »

Lesquelles exactement ? Zach les détaille dans la suite de son article, juste ici.

Au passage, n’oubliez pas que dénicher des valeurs de rendements solides, qui vous rapporteront des dividendes réguliers, c’est la mission principale de Zach ! Pour profiter de ses recommandations spécifiques, vous pouvez rejoindre son service, Le Nouveau Rentier, en cliquant ici.

04:00 Terminons avec un extrait de la dernière alerte d’Intelligence Stratégique, la lettre de Jim Rickards.

C’est important, car il s’agit d’un danger invisible, imperceptible… et qui se dissimule même sous des apparences de commodité et de souplesse : le lent remplacement des espèces par de la monnaie dématérialisée.

Oui, une carte bancaire ou un smartphone est plus pratique qu’un porte-monnaie plein de pièces sonnantes et trébuchantes… mais il y a un revers à prendre en compte – et il est essentiel :

« La transition vers une société sans espèces n’est pas une nouveauté. Elle se développe depuis des années et constitue un sujet de conversation animé, pour les banques centrales, professeurs d’université et autres membres de l’élite monétaire internationale. Et ce pour des raisons évidentes : les banques centrales anticipent un recours plus généralisé aux taux d’intérêt négatifs.

Jusqu’à maintenant, les taux d’intérêt négatifs sont pratiqués dans la Zone euro, en Suède, en Suisse et au Japon. Les Etats-Unis envisagent d’y recourir dans un an environ (lorsque les taux seront tombés à zéro), mais n’ont pris aucune décision définitive.

Mais ces taux négatifs sont surtout un phénomène existant entre les grandes banques commerciales et les banques centrales. Ils ne se sont pas encore insinués au niveau de la banque de détail, où les consommateurs pourraient voir leurs soldes se réduire, les banques leur faisant payer le privilège de déposer leur argent. Mais nous nous rapprochons de plus en plus de cette situation.

Il existe un moyen tout simple d’éviter les taux négatifs : retirer l’argent de la banque sous forme d’espèces, le stocker dans un endroit sûr et ne toucher à rien. Cela ne vous rapporte aucun intérêt, mais vous ne payez pas des taux d’intérêts négatifs. La valeur nominale de votre argent est protégée.

Le plan de l’élite a pour vocation de mettre fin à ces retraits en éliminant totalement les espèces et en forçant tout le monde à réaliser des dépôts dématérialisés. Ainsi, on ne peut échapper aux taux d’intérêt négatifs (qui sont réellement une forme d’impôt ou de confiscation).

Pourtant, selon cet article, le Canada vient de formuler de nouvelles raisons de pousser les gens vers des dépôts numériques (donc en monnaie numérique) tout en éliminant les espèces. Il s’agit notamment d’exercer une surveillance numérique sur les transactions des citoyens respectueux de la loi. Si toutes les transactions sont numériques (comme les cartes de paiement et de crédit), les autorités peuvent suivre à la trace vos déplacements, habitudes d’achat, choix de restaurant et bien d’autres choses.

Selon cet article, un rapport remis à la banque centrale du Canada indique que les informations financières réunies à partir des registres de transaction numériques pourraient être utilisées pour ‘communiquer avec la police et les autorités fiscales‘.

Avant d’abattre le bétail, on le parque dans un enclos. Avant d’infliger des taux négatifs aux épargnants, on les parque dans des comptes bancaires numériques auxquels ils ne peuvent échapper.

Si les espèces sont bel et bien éliminées, il existe encore un moyen d’échapper à la confiscation et à la surveillance de l’Etat, pour les épargnants : l’or physique. »

Bon, ne sombrez pas non plus dans la paranoïa en stockant tous vos billets et pièces sous votre matelas et en payant votre boulangère avec des copeaux d’or fin… mais tout de même, quelques onces de métal jaune ne dépareraient pas dans votre panoplie d’actifs ! Si vous avez besoin d’aide en la matière, suivez la stratégie de Jim – elle est expliquée juste ici.

Sur ce, je vous souhaite une très bonne soirée – nous nous retrouvons dès demain !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

★★★  Le chiffre du jour  ★★★


3 200 €

C’est le montant qu’Alexandre L. touche tous les mois, à partir d’un investissement immobilier de… 2 500 € seulement.Oui ! Vous avez bien lu : il a pu racheter un immeuble entier pour 2 500 € – et il en tire aujourd’hui plus de 38 000 € de revenus annuels !

Et vous pourriez faire exactement pareil : toutes les explications sont par ici. (Faites vite, cependant, les places sont limitées…)

 

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