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Le retour des cafards

Par 6 novembre 2019Alertes

« Plaisir non partagé n’est plaisir qu’à moitié. »

– Proverbe français

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Donald 3 – Cycle économique 0 !


Score foot 3-0
 

Oui, Le Donald a prouvé une nouvelle fois sa capacité à rebondir. Attaqué de toutes parts – parfois au sein même de son propre parti –, le président peut brandir des chiffres économiques étincelants, contre toute attente… et voir ses chances de réélection rebondir. Ça va chauffer sur Twitter…

00:30 Quelles sont les victoires dont Donald Trump peut se prévaloir, exactement ? Philippe Béchade nous les énumère dans La Bourse au Quotidien :

« Citons par ordre chronologique :

– une avancée dans le dossier des discussions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine. Pékin accepterait de réduire ses droits de douane sur les produits américains et de faciliter l’investissement étranger en Chine. En réalité, ce communiqué reprend – mot pour mot – les engagements de Xi Jinping en marge du Forum de Davos de janvier.

– le déficit commercial des Etats-Unis – calculé par le Département américain du Commerce des Etats-Unis – se contracte à -52,5 milliards de dollars en septembre, contre -55 milliards le mois précédent (révisé de -54,9 Mds$ en estimation initiale, alors que le consensus attendait -54 Mds$).

– l’indice ISM des services pour les Etats-Unis – attendu autour de 52 au mois de novembre, contre 52,6 en octobre, bondit vers 54,7% : le secteur tertiaire (70% de l’activité économique américaine) semble donc dans une forme presque éclatante (on oubliera donc le PMI manufacturier en recul de 51 vers 50,6). »

Les menaces de récession aux Etats-Unis semblent donc s’éloigner (jetons un voile pudique sur l’inattendue baisse de la productivité US – la plus forte depuis 2015 – et surtout, surtout ne parlons pas de la situation en Europe)… et les marchés s’en réjouissent.

La tendance verte de ces derniers jours se confirme un peu partout… et en tant qu’investisseurs, nous aurions tort de bouder notre plaisir : j’espère que votre portefeuille est lui aussi vert dans son intégralité !

Peut-être est-il même temps de prendre quelques plus-values, au moins partielles, histoire de verrouiller vos profits : vendez au son du violon, comme le veut la sagesse boursière.

01:30 Vous pourriez envisager de réinvestir les gains ainsi dégagés dans de nouvelles valeurs tout aussi prometteuses : reste bien entendu à choisir les bonnes.

Pour vous y aider, Etienne Henri a quelques conseils à vous donner dans Opportunités Technos – dans un article qui signe le retour des cafards, dont il vous parlait déjà il y a quelques jours. Car oui, il vaut mieux avoir quelques cancrelats en portefeuille, explique Etienne :

« N’est pas cafard qui veut.

Toute entreprise qui souhaite se prévaloir de ce qualificatif, aussi peu ragoûtant soit-il, doit faire preuve de trois qualités que l’on retrouve chez le plus robuste des insectes.

1) L’accès à la nourriture. Le cafard est l’un des animaux les plus omnivores qui soient. Il peut se nourrir de nos déchets alimentaires, d’excréments, de cheveux, de peaux mortes et même de colle. Dire que son alimentation est diversifiée serait un doux euphémisme.

De la même manière, une entreprise-cafard se doit d’avoir des sources de revenus diversifiées. Cela exclut de facto les jeunes start-ups qui n’ont qu’un produit, ou une poignée de clients : le moindre retournement de marché les emporte.

Oubliez également les biotechs dont l’avenir dépend du succès d’une unique molécule ou d’un seul dispositif médical. Il suffit d’une étude aux résultats négatifs, ou la survenue d’effets secondaires indésirables, pour que tout le business model de l’entreprise soit condamné.

Certaines entreprises, a contrario, ont des carnets de commandes diversifiés, y compris parmi les valeurs technologiques.

Pensez par exemple aux sociétés qui vendent à la fois du matériel et du logiciel, des produits et du service, aux professionnels comme aux particuliers… Si les dirigeants expérimentés s’attachent à équilibrer la contribution des différents départements dans le chiffre d’affaires, c’est qu’ils savent que dépendre d’un seul flux de revenus est suicidaire sur le long terme. »

De nombreux autres critères définissent le cafard… Etienne les détaille dans son article, disponible ici : à vous l’investissement entomologique !

02:30 En l’occurrence, c’est exactement ce que vous propose Zach Scheidt dans Investissements Personnels, avec un secteur qui a toutes les chances de faire partie des futurs cafards boursiers : la 5G et tout ce qui lui est lié.

Comme l’explique Zach :

« Le déploiement de la nouvelle technologie 5G ne représente rien d’autre qu’un changement monumental pour le secteur technologique à l’échelle mondiale.

Grâce à cette nouvelle technologie, les individus et les entreprises seront capables de mieux communiquer. Nous pourrons utiliser les ressources que nous offre notre planète plus efficacement. Les soins de santé seront plus performants et plus facilement accessibles.

Et bien sûr, de nombreuses applications amusantes et divertissantes, aussi bien pour les plus jeunes que pour les adultes, vont apparaître.

Le déploiement à grande échelle des réseaux 5G doit débuter d’ici la fin de l’année et constituera une part majeure des investissements qui seront réalisés en 2020, et même au-delà.

Les investisseurs ont déjà commencé à parier sur les entreprises qui, selon eux, devraient le plus en profiter, s’assurant ainsi de bénéficier des opportunités les plus lucratives offertes par la 5G.

[…] Au moment où les actions du secteur commencent à entrer dans une tendance haussière, récompensant les investisseurs avec de belles plus-values, vous devriez vous assurer que votre patrimoine en bénéficie également ! »

03:15 Comment exactement ? Zach surveille plus particulièrement trois domaines qui offrent selon lui les meilleures opportunités, à commencer par la construction du réseau 5G lui-même :

« L’un des enjeux les plus importants dans le cadre du déploiement des nouveaux réseaux 5G concerne la construction de milliers de ‘tours’ qui diffuseront des signaux à travers les zones résidentielles voisines et les immeubles.

Ne vous inquiétez pas, vous ne verrez des antennes relais pousser à chaque coin de rue.

Cela signifie néanmoins que davantage de points de connexion seront mis en place, par exemple en haut des lampadaires, au coin des immeubles et dans beaucoup d’autres emplacements physiques.

Cela implique que les sociétés de télécommunications vont devoir investir des montants colossaux pour mettre en place les équipements adaptés. Et les entreprises qui fabriquent ces points de connexion 5G ainsi que d’autres équipements nécessaires à leur fonctionnement bénéficieront d’un volume de commandes plus élevé que ce qu’elles sont actuellement capables de gérer !

J’anticipe une hausse importante des bénéfices réalisés par ces fabricants et mon équipe travaille dur pour identifier quelles sont les actions qui en bénéficieront le plus ! »

La suite de l’article se trouve ici. Par ailleurs, Zach a mis en place une stratégie 5G ultra-complète dans le cadre de sa lettre, Le Nouveau Rentier : recommandations précises, suivi des valeurs et de l’actualité du secteur… Si vous êtes intéressé, c’est par ici !

04:00 La dématérialisation, c’est très bien – la 5G pourrait faire de la téléportation une quasi réalité, explique Zach –, mais dans certains domaines… il semblerait que le physique bien concret, bien solide, ne soit pas près de disparaître, en dépit des efforts de certains.

Jim Rickards nous en dit plus dans Intelligence Stratégique :

« Je me suis souvent exprimé à propos de l’avènement d’une société sans cash (sans espèces). Les articles et les liens que j’ai recommandés faisaient notamment référence à des banques centrales et à des universitaires favorables à la suppression des espèces.

[…] Les raisons manifestes invoquées pour supprimer les systèmes de paiement en espèces sont notamment la volonté de combattre les activités criminelles et l’évasion fiscale.

La véritable raison est la suivante : infliger des taux d’intérêt négatifs (une sorte d’impôt sur l’épargne). Il est crucial de rendre toutes les espèces numériques afin d’empêcher les citoyens de les retirer des banques pour éviter ces taux d’intérêt négatifs.

Mais il se passe quelque chose de drôle, dans le monde des espèces, selon cet article.

Elles seraient en train d’opérer un come-back ! Selon l’article, aux Etats-Unis, le volume d’espèces en circulation aurait atteint son plus haut niveau sur 36 ans, et serait en progression de 5,6% depuis la période précédant la crise financière de 2008.

Il y a plus de billets de 100 $ en circulation à l’heure actuelle que de billets de 1 $. La part des billets de 100 $ – en pourcentage de toutes les espèces en circulation – est passée de 73% en 2008, à 80% aujourd’hui.

Les raisons expliquant cela sont liées à une perte de confiance à l’égard du système bancaire, à la suite de 2008, et la volonté de se préparer à une crise à venir qui serait encore pire.

Bien entendu, l’or représente un autre moyen de détenir des actifs non numériques, ne dépendant ni des banques ni du système bancaire.

Mais une certaine quantité d’espèces pourrait vous être fort utile en cas de catastrophe naturelle telle que les incendies qui ravagent la Californie à l’heure actuelle. L’électricité est coupée dans une grande partie de cet Etat, alors les cartes de crédit, les distributeurs de billets et les stations-service ne fonctionnent pas. Mais un billet de 100 $ à l’effigie de Benjamin Franklin peut encore vous permettre d’acheter de la nourriture et de l’eau, lorsque l’opportunité se présente.

Les élites vont continuer de militer en faveur d’une société sans cash, mais les Américains semblent prêts à résister. »

Je ne saurais trop vous conseiller de faire de même : la carte bancaire est bien pratique, mais les espèces ont du bon… et l’or aussi.

Excellente soirée, à demain !

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes

 

★★★  Le chiffre du jour  ★★★


11 399 $

C’est la somme que vous auriez pu empocher en une seule transactionalors même que le cours chutait à pic !Sans prendre de risques inutiles… sans manoeuvres compliquées… et sans les risques associés à la vente à découvert.

Comment est-ce possible ? Tout est expliqué ici…

 

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