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Le « sitcom de l’été » prend fin

Par 3 septembre 2019Alertes

Chers abonné(e)s,

Rarement un mois d’août sur les marchés financiers n’aura autant ressemblé à une sitcom.

La sitcom de l’été :

Une trame centrale : la guerre commerciale sino-américaine, les mesures de la FED et en parallèle des rebondissements incessants orchestrés par le Président des Etats Unis et ses Tweets aussi fulgurants qu’imprévisibles.

Résultat des courses : un marché sans vrais repaires, partagé entre doutes, extrapolations, suppositions et espoirs.

Rien de bien tangible en somme d’un point de vue fondamental.

Cette situation aura favorisé davantage la spéculation de très court terme de type day trading (achat/vente au sein de la même journée) que l’investissement proprement dit.

L’Or le grand gagnant :

Dans ce contexte, un grand gagnant se dégage toutefois : l’Or dont le cours a progressé de plus de

20 % en 3 mois et d’environ 10 % depuis notre préconisation d’achat.

Comment l’acheter ?

A ce sujet certains d’entre vous nous ont demandé comment on pouvait acheter de l’Or sur les marchés.

Dans la Newsletter de notre nouveau service « Quitte ou Double » de juillet dernier nous préconisions l’achat d’Or et plus précisément d’Once d’Or en Dollars américains sous la dénomination : XAU/USD.

Chez les Brokers permettant l’accès au Forex (contraction de Foreign Exchange : en français marché des changes de devises étrangères) l’Once d’Or (Ounce Gold USD) s’y trouve répertoriée sous cette dénomination bien qu’il ne s’agisse pas d’une devise.

Mais vous pouvez aussi acheter de l’Or via des ETF (Exchanged Traded Funds) appelés aussi « Trakers » qui ont pour fonction de répliquer la performance d’un indice boursier, d’un secteur d’activité, d’une matière première ou d’un métal précieux…

En l’occurrence pour acheter de l’Or nous vous suggérons un ETF suisse : CH0104136236

iShares Gold ETF iShares USD Suisse via le Broker DEGIRO.

Belle résilience du CAC 40 :

Malgré un grand écart prévisible entre les plus hauts de juillet (5672 points) et les plus bas d’août (5170 points) soit une baisse de 8,85 % entre ces deux extrêmes, le CAC 40 qui cote actuellement autour des 5400 points, après avoir regagné environ 50 % de la baisse, fait preuve d’une belle résilience.

Comme je l’ai évoqué dans ma lettre de la semaine dernière les marchés semblent s’être stabilisés et se montrent de moins en moins sensibles aux gesticulations des grands de ce monde qu’ils assimilent de plus en plus à de la manipulation, à de l’intox ou à des « fake news » pour utiliser un terme très actuel.

Les investisseurs attendent désormais de « vraies » infos, des éléments d’appréciations tangibles permettant des prises de décisions fondées sur des arguments solides et permettant de générer des plus-values conséquentes.

Mais pour attendre il faut savoir être patient.

La patience est l’une des qualités requises pour réussir en bourse comme dans beaucoup d’autres domaines d’ailleurs. Elle permet bien souvent d’éviter des erreurs liées à la précipitation.

Elle n’est donc pas du temps perdu. Elle est une discipline incontournable dans toute démarche stratégique.

Elle laisse le temps nécessaire à la réunion des différents critères pour une prise de décision franche mais sereine et surtout à forte probabilité de succès.

Les grands rendez-vous de septembre :

La rentrée de septembre marque à l’évidence le grand retour des institutionnels sur les marchés.

Et avec eux des volumes d’échange (ou si vous préférez de transaction) plus marqués donnant ainsi plus de consistance à la tendance. Vous vous souvenez : c’est ce que j’appelle la « locomotive » des marchés.

Deux rendez-vous majeurs sont à noter : la réunion de la Banque Centrale Européenne (BCE) le 12 septembre et celle de la Réserve Fédérale Américaine (FED) les 17 et 18 septembre.

Les décisions de ces deux Banques Centrales mais plus précisément celle de la FED concernant la politique monétaire et surtout leur interprétation par les analystes pèseront à n’en pas douter sur la tendance pour les semaines qui suivront.

N’oublions pas que le Président des Etats Unis souhaite ardemment une dépréciation du Dollar qu’il trouve trop cher face aux autres devises majeures.

Cela a pour effet de pénaliser les exportations des produits Made in USA alors que la croissance américaine montre des signes de faiblesse.

Le bras de fer avec la FED n’est donc pas terminé dans un contexte de campagne électorale américaine où le Président sortant a montré une détermination sans faille pour obtenir sa réélection.

Gageons donc qu’il aura à cœur de démontrer que ses quatre années à la tête des Etats Unis ont été couronnées de succès sur tous les plans : baisse du nombre de chômeurs, atteinte du plein emploi, politique anti-immigration, protectionnisme exacerbé par la taxation des importations chinoises et européennes, records historiques des indices boursiers, politique accommodante de la FED, baisse des taux…

Vous l’aurez compris, macroéconomie et géopolitique continueront à jouer des rôles majeurs en cette rentrée.

Beaux coups de théâtre en perspective mais certainement aussi de belles opportunités à saisir.

Très cordialement,

Antoine QUESADA

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