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Alerte n°4 – Encore et toujours de la résistance !

Par 30 octobre 2019Alertes

Encore et toujours de la résistance !

 

Cher(e)s abonné(e)s,

Difficile d’écrire sur ce marché sans courir le risque de se répéter. Le CAC 40 se situe toujours sur ses plus hauts dans la zone des 5 700 points dont il tente de s’extraire par le haut depuis plusieurs mois déjà sans y parvenir.

Mais sans pour autant y renoncer malgré le biseau d’essoufflement dont je vous parlais la semaine dernière et qui, comme son nom l’indique, traduit le risque de voir le marché s’infléchir à la baisse. Seulement voilà : il tient, ce marché. Il tient, ce CAC !

Que font les principaux indices mondiaux ?

Eh bien ils se comportent bien eux aussi. Le DAX 30 flirte avec les 13 000 points, score qu’il n’avait pas atteint depuis juin 2018.

Le DOW JONES se situe sur sa zone des 27 000 points dans un graphique assez similaire à celui du CAC 40 : le fameux biseau d’essoufflement de la hausse.

Idem pour le NASDAQ 100 qui est revenu sur ses 8 000 points.

Même situation pour le S&P 500 qui, sur la zone des 3 000 points, affiche fièrement sa détermination à ne pas lâcher prise malgré le biseau présent lui aussi graphiquement parlant.

Et l’Or ?

L’Once d’Or, qui semblait s’être stabilisée sur la zone des 1 480 $, a amorcé un net rebond pour revenir vendredi dernier se hisser à 1 518 $.

Phénomène étonnant : cette reprise du métal jaune s’est déroulée en même temps que la hausse des indices. Cela montre à quel point les marchés ne savent plus à quel saint se vouer si vous me permettez l’expression. Je vous ai maintes fois parlé de l’indécision qui règne sur les marchés : eh bien en voilà une preuve de plus.

Les investisseurs sentent bien que les marchés sont à la croisée des chemins. La hausse des indices bien que réelle se fait sur la « pointe des pieds » dans de faibles volumes de transaction.

Pour autant, personne n’a vraiment envie de quitter le navire trop tôt car il est légitime de penser que la résolution, possible à tout moment, des sources d’inquiétudes récurrentes depuis des mois (Guerre commerciale, Brexit…) pourrait entrainer un véritable feu d’artifice des indices.

C’est donc bel et bien cet espoir qui fait tenir encore et toujours les marchés.

Acheter la rumeur et vendre la nouvelle ! ( ?)

Ce proverbe bien connu dans le domaine de la Bourse et des placements financiers se vérifiera- t-il une fois de plus ?

Difficile de répondre à cette question. Toutefois, comme je l’ai écrit dernièrement, on peut se demander si les « hypothétiques » bonnes nouvelles à venir ne sont pas déjà intégrées dans les cours.

Rien n’est certain et nous ne pratiquons pas ici l’art divinatoire. Cependant, si nous évoquons les différents scénarios possibles, voilà ce qui pourrait se produire :

Hypothèse N°1 :

La Guerre commerciale engagée par les Etats Unis contre la Chine et l’Europe se solde par un accord équilibré qui finalement ne provoquera pas de chamboulements majeurs pour le commerce international et ne mettra pas en danger l’économie des pays concernés.

Un Brexit (en douceur) quant à lui fait l’objet d’un accord validé par le Parlement Britannique, qui permet de maintenir entre la Grande Bretagne et l’Union Européenne des rapports privilégiés dans le domaine commercial notamment.

Cette hypothèse constituerait-elle une surprise ?

Assurément, non. Tout au plus un soulagement. Si l’on considère que les marchés, bien qu’hésitants, se sont montrés plutôt optimistes jusqu’ici, ce « soulagement » pourrait certes donner une impulsion haussière aux indices mais toutefois bien moindre que s’il s’agissait d’une vraie surprise.

On pourrait assister, peu après cette dernière impulsion, à des prises de bénéfices conséquentes qui pourraient provoquer un net fléchissement des indices.

Cela validerait une fois de plus le dicton qui incite à « acheter la rumeur et à vendre la nouvelle ».

Hypothèse N°2 :

L’attitude des Etats-Unis se radicalise et la mise à exécution des sanctions commerciales provoque une riposte tout aussi violente et sans concession de la part de la Chine et de l’Europe.

L’équilibre mondial est alors menacé. La mise en péril de pans entiers de l’industrie de pays comme la Chine, l’Allemagne ou la France ferait craindre une récession mondiale qui jusque-là ne faisait que pointer le bout de son nez.

Quant au Brexit, imaginons que le Parlement ne valide pas l’accord proposé. Devant cette situation, l’Union européenne, lassée par tant de tergiversations, presse la Grande Bretagne à quitter l’Union sans accord.

Ce scénario catastrophe, à n’en pas douter, sèmerait la panique sur les marchés qui cette fois se retourneraient violemment et durablement à la baisse et pour de bonnes raisons.

L’or, quant à lui, exploserait littéralement à la hausse et confirmerait à juste titre son statut de valeur refuge. La toute récente remontée du métal jaune, alors que les indices montaient eux aussi, serait elle l’amorce d’un signal ?

La réponse ne saurait tarder…

Très cordialement,

Antoine QUESADA

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