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Où sera l’or en 2030 ?

Par 6 novembre 2023Non classé

L’actif refuge à l’aube d’un nouveau cycle haussier

« Les prévisions sont difficiles, surtout lorsqu’elles concernent l’avenir. » – Pierre Dac

LES CHIFFRES DU JOUR

CAC40 GR : -0,19% Bund 10 ans : 3,17%
Dow Transports : -0,66% Bitcoin (en euros) : 32 312,00 €
VIX : 2,35% Or (once en $) : 1 994,45 $

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EPARGNE

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Que deviendra l’or d’ici 2030 ?

Un nouveau modèle de prévision

 

Rien de tel qu’un endettement étatique sans précédent, une inflation coriace et la menace d’une crise financière et monétaire pour donner un coup de fouet au cours de l’or ! L’actif refuge par excellence est à deux doigts des 2 000 $ l’once… Sera-t-on à l’aube d’un nouveau cycle haussier de l’or ?

Pour répondre à cette question, Ronald Stöferle et Mark Valek, les célèbres auteurs du rapport In Gold We Trust, ont fait appel à Dietmar Knoll, un banquier d’affaires à la retraite, et à son modèle de prévision. Nicolas Perrin nous en dit plus, dans La Chronique Agora :

« Le postulat de Knoll est double :

  • les marchés haussiers de long terme de l’or s’accompagnent toujours de marchés baissiers de long terme des actions, et vice versa;
  • par ailleurs, ‘les tendances des cours des actions américaines et de l’or au cours des 50 dernières années peuvent être attribuées à seulement deux facteurs : l’évolution de la masse monétaire, qui agit comme le principal moteur, et la confiance des investisseurs, qui sert de mécanisme de contrôle pour la répartition de la valeur entre ces deux actifs’.

Afin de mesurer la confiance des investisseurs dans la résilience de l’économie et la stabilité du système financier – donc le point d’inflexion entre un marché haussier de long terme de l’or et un marché haussier de long terme des actions (et inversement) – Knoll utilise le ratio S&P 500/or, lequel s’est avéré fiable pour évaluer ‘l’humeur’ des investisseurs au cours des 50 dernières années, selon Knoll.

Ce graphique illustre les quatre grands mouvements des ratios S&P 500/or (et or/S&P 500) intervenus depuis 1970.

Ratios or/S&P 500 (log) et S&P 500/or (log) (01/1970-03/2023)

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Cette succession de marchés haussiers/baissiers de long terme semble évidente lorsque l’on regarde dans le rétroviseur, mais comment anticiper ces points d’inflexion ?

C’est là qu’intervient le Synchronous Bull Market Indicator (SBMI – l’indicateur de marché haussier synchrone).

Le SBMI : déviation du ratio S&P 500/or par rapport à sa moyenne mobile à 40 mois (01/1970- 03/2023)

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Pour Knoll : ‘Une méthode fiable pour déterminer rapidement les tendances séculaires de la confiance des investisseurs consiste à comparer le ratio S&P 500/or à sa moyenne de long terme. Si le ratio est inférieur à cette moyenne de long terme, cela indique une tendance à la baisse de la confiance, tandis qu’un ratio supérieur à la moyenne indique une tendance à la hausse de la confiance. […] Le SBMI utilise la comparaison du ratio S&P 500/or avec sa moyenne mobile sur 40 mois pour atteindre cet objectif.‘ Encore plus parlant est ‘l’écart en pourcentage du ratio S&P 500/or par rapport à sa moyenne mobile à 40 mois’. L’avantage est que la ‘force de chaque marché haussier, indiquée par l’amplitude de l’écart en pourcentage par rapport à la moyenne mobile sur 40 mois, est clairement visible’, explique Knoll. »

Ce qu’il faut retenir

A la faveur d’un exode de capitaux massif vers les matières premières, l’or est, selon Philippe Béchade, « le choix évident et indispensable pour tout investisseur qui se respecte ». Il ajoute même : « Je suis convaincu que l’or n’est qu’au début d’un marché haussier qui pourrait durer 10 ans… » Mais pour maximiser vos gains potentiels, plutôt que d’acheter un lingot d’or, Philippe a repéré trois sociétés minières à vous conseiller ! (Et il vous parlera aussi des trois autres matières premières sur lesquelles il est résolument haussier…) Cliquez ici pour en savoir plus !

TRADING

Pour HSBC, la crise chinoise est derrière nous

La banque de plus en plus attractive pour les investisseurs

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En 2023, le secteur de l’immobilier chinois a subi de fortes turbulences. Au fil des mois, de plus en plus de promoteurs ont fait faillite, à l’image du fiasco Evergrande, cet été. Alors que la Chine semble plongée dans un marasme économique dont elle aurait bien du mal à se sortir, le directeur général de la banque HSBC a déclaré que le pic de la crise immobilière pourrait être derrière nous. Et on ne peut pas dire que beaucoup de monde se soit rallié à son opinion… Etienne Henri étudie les fondements de cette affirmation, dans La Bourse au Quotidien :

« La situation économique chinoise pourrait-elle avoir touché le fond ? C’est en tout cas ce que veut croire la direction d’HSBC, qui prévoit une normalisation de l’activité durant le prochain exercice – une prédiction qui va à rebours du consensus actuel.

[…]

Lors de l’annonce de ses résultats trimestriels, HSBC a indiqué par la voix de son directeur général Noel Quinn que l’immobilier chinois pourrait avoir terminé sa correction. Dans une interview accordée à Bloomberg, il déclaré ceci : ‘Le secteur de l’immobilier commercial a atteint un point bas. Il doit désormais repartir de son niveau actuel.’

[…]

Comme durant la crise des subprimes, Noel Quinn estime que le marché chinois est en train de réaliser une purge nécessaire en faisant disparaître les promoteurs insolvables, et qu’il pourrait rebondir à partir de la fin de l’année prochaine.

[…]

Noel Quinn fait partie de ces banquiers à l’ancienne, formés avant l’ère de l’helicopter money, qui connaissent le prix de l’argent et l’importance des taux d’intérêt pour l’économie dans son ensemble. Il fait par exemple partie des rares personnages publics qui tirent la sonnette d’alarme quant à la soutenabilité des dettes publiques avec des taux d’intérêt de l’ordre de 5%.

[…]

Pour autant, le niveau actuel des taux fait les affaires de HSBC.

Sur le trimestre échu, les revenus ont augmenté de 40%, dépassant les 16 Mds$. Grâce à un effet ciseaux favorable, le résultat avant impôt a même bondi de +140%, à plus de 7,7 Mds$. Le rendement des capitaux dépasse désormais les 17% par an, un chiffre à faire pâlir d’envie la Société Générale avec ses 7,6% et BNP Paribas et ses 13,6%.

Avec des taux qui devraient se maintenir sur un plateau haut et une économie chinoise sur le point de retrouver des couleurs, la banque affirme sa confiance en l’avenir. Elle a décidé, la semaine passée, d’augmenter de 75% ses rachats d’actions cette année. L’enveloppe consacrée atteindra les 7 Mds$ en 2023, ce qui permettra de neutraliser près de 4,8% du capital. Ajouté à un engagement de reverser la moitié des bénéfices sous forme de dividendes sur cet exercice et le suivant, la rémunération des actionnaires pourrait s’approcher des 10% par an.

Grâce à la correction de 10% du titre en octobre, un achat à bon compte est possible en ce début novembre. A horizon 12/24 mois, le titre HSBC allie bonne visibilité de l’activité, forte rémunération des actionnaires, et potentiel de hausse important. »

Ce qu’il faut retenir

« Si les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, les crises aussi finissent par s’achever. La question pour les investisseurs est de savoir identifier le point bas qui précédera le rebond. » Bien dit, Etienne ! Mathieu Lebrun est on ne peut plus d’accord : il a même mis au point une stratégie spéciale pour tirer profit de ces fameux rebonds…

 

 

 

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