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Pour aujourd’hui, de l’inédit !

Par 4 mars 2019Alertes

« J’ai été claire : Brexit signifie Brexit. »

Theresa May

 


Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Aujourd’hui, de l’inédit ! Du tout neuf, tout frais… en avant-première (si tant est que ces informations soient publiées un jour dans nos autres services) !

Nous avons demandé à Jim Rickards de nous donner son avis « en off » sur les questions les plus brûlantes du moment, afin de vous aider à mieux orienter vos décisions d’investissement dans le contexte actuel.

Normalement, ce genre de notes informelles reste réservé à un usage interne… mais il me semblait particulièrement intéressant de partager avec vous les idées de Jim sur le Brexit : la date fatidique (29 mars 2019) se rapproche, et ce qui s’ensuivra aura une grande influence sur l’Union européenne, l’euro… et votre épargne.

Commençons par un petit résumé des diverses positions actuelles.

D’un côté, on a les partisans d’un Brexit dur : le Royaume-Uni quitte l’UE quoi qu’il arrive, accord ou pas. Ensuite vient le camp du Brexit « doux » : le Royaume-Uni quitterait l’UE en conservant un certain nombre d’avantages commerciaux, libre circulation, etc.

Parallèlement, il y a les partisans du remain, qui souhaitent rester dans l’UE. Et enfin ceux que Jim appelle les « globalistes », qui souhaitent l’organisation d’un nouveau référendum… en espérant des résultats différents du premier.

Tout ce petit monde n’arrive pas à se mettre d’accord ; il n’y a pas de majorité claire permettant d’avancer – et en attendant, l’heure tourne.

00:45 Partant de cet état de fait, voici les scénarios que Jim envisage (les commentaires entre crochets sont de moi) :

« 1. Les partisans du Brexit dur ou doux du parti conservateur résolvent leurs différences, avec peut-être quelques concessions mineures de la part de l’UE sur une petite liste de questions. Le Royaume-Uni finit par quitter l’UE, mais les dommages sont limités par les concessions tant du groupe Brexit dur que de l’UE. C’est l’issue optimale, mais elle est compliquée par le fait que les partisans d’un Brexit dur ont d’autres idées en tête notamment remplacer Theresa May par Boris Johnson au poste de Premier ministre.

2. Le groupe du Brexit dur campe sur ses positions et parvient à ses fins simplement en ‘jouant la montre ». [En refusant tout compromis] on parvient à l’issue la plus perturbatrice et coûteuse – mais c’est elle qui bénéficie du soutien populaire et politique, et respecte l’esprit du référendum lui-même’. [Dans ce cas, les conséquences peuvent être graves et profondes pour le pays, avec notamment la séparation possible de l’Ecosse et de l’Irlande du Nord.]

3. Le parti travailliste l’emporte et le Brexit est abandonné. Pour cela, il faudrait que Theresa May s’incline face à un vote de défiance, suivi de nouvelles élections remportées par le parti travailliste. C’est un scénario improbable mais que l’on ne peut écarter. L’adhésion à l’UE resterait, mais le Royaume-Uni serait déchiré par le fait que la volonté du peuple (telle qu’exprimée lors du référendum de 2016) a été contrecarrée et ignorée. Des protestations et des émeutes (comme les gilets jaunes en France) ne sont pas exclues.

4. Les élites parviennent à obtenir l’organisation d’un nouveau référendum. [C’est très peu probable pour toute une série de raisons très politiques, aucun parti n’en veut vraiment – mais il pourrait se produire afin de sortir de l’impasse sans résultat du Brexit dur. On ne peut donc pas l’exclure]. »

01:45 Qui va l’emporter ? Le temps est un facteur essentiel en la matière, nous dit Jim. Selon lui :

« Je m’attends à ce que Theresa May et l’UE acceptent de repousser le délai (actuellement fixé au 29 mars 2019) de quelques mois. May se concentrera sur le premier scénario ci-dessus. Si elle parvient à obtenir un accord solide de la part des électeurs du Brexit dur et doux, elle pourra se tourner vers l’UE pour avoir quelques concessions symboliques et conclure l’accord d’ici l’été.« 

Jim nous donne même ses calculs de probabilité pour chaque scénario :

Scénario n°1 : 50% ;

Scénario n°2 : 20% ;

Scénario n°3 : 20% ;

Scénario n°4 : 10%.

02:15 Enfin, si vous vous demandez quoi faire – à part mettre une partie de votre épargne à l’abri hors de l’euro, notamment –, Jim suggère un trade :

« La livre sterling rebondira en cas de scénario 1 et 4, et chutera sur les scénarios 2 et 3. Cela rend une position long en sterling plutôt favorable, en termes de spéculation, avec 60% de chances de succès« .

N’oubliez pas que vous pouvez aussi retrouver toutes les idées et recommandations de Jim dans son service, Intelligence Stratégique, disponible ici.

02:45 Continuons avec une autre prédiction – qui nous vient de Bill Bonner cette fois-ci, dans La Chronique Agora, et concerne la Fed (un indice : elle ne fera pas ce qu’elle a dit…) :

« Mardi, Jerome Powell a prononcé son verdict sur la TMM (Théorie monétaire moderne).

Rappelez-vous que la TMM est devenue très populaire depuis qu’AOC (Alexandria Ocasio-Cortez) l’a proposée comme substitut au bon sens.

Tout en étant logiquement cohérente, cette théorie suggère que les gouvernements peuvent – et devraient peut-être – imprimer autant d’argent qu’ils le souhaitent, jusqu’à ce qu’une catastrophe se produise. Dans la mesure où un gouvernement peut imprimer l’argent nécessaire au remboursement de ses dettes, il n’a jamais besoin de faire faillite. Ainsi, selon ce raisonnement, la dette n’a aucune importance.

Powell, dans son témoignage mardi dernier, a déclaré que cette idée était ‘fausse, tout simplement’.

Nous prédisons qu’il va changer d’avis – lui ou son successeur.« 

03:15 Bill Bonner n’est pas le seul à sentir qu’un changement d’humeur est en train de se produire dans les salles de réunion des banques centrales planétaires.

La normalisation des taux n’est pas pour demain, avance Philippe Béchade dans La Bourse au Quotidien – en fait, nous pourrions même revenir aux jours enivrants de l’après-2008, avec LTRO et QE à gogo :

« Le président de la Fed Jerome Powell l’a du reste avoué une bonne fois pour toutes devant les membres du Congrès : le retour à une forme de normalité du bilan de la Réserve fédérale est impossible, moyennant quoi la banque centrale se retrouve prise au piège d’un provisoire qui dure éternellement.

Alors arrêtons de faire semblant et assimilons le fait que les reventes d’actifs vont bientôt cesser aux Etats-Unis. Cela devrait être annoncé lors de la prochaine réunion du comité de politique monétaire de la Fed, ou au plus tard durant la suivante.

En Europe et au Japon maintenant, il n’a jamais été question de revendre des actifs. A cet égard, les Kuroda, Draghi et autres Cœuré se sont récemment prononcés en faveur d’une nouvelle fuite en avant, avec plus de quantitative easing (QE) pour la BoJ, et concernant la BCE un nouveau TLTRO avec un an d’avance sur l’échéance prévue en mars 2020 (les banques devaient rembourser les 1 000 Mds€ injectés de septembre 2014 à mars 2015).

Mais ce qui commence à enflammer les imaginations, ce sont les dernières déclarations de Janet Yellen, ci-devant présidente de la Fed, laquelle estime que si des rachats d’instruments obligataires ne suffisent pas à soutenir la croissance, une banque centrale doit envisager d’acheter aussi des actions.

Rien de révolutionnaire sur le plan théorique puisque c’est ce que la Bank of Japan fait concrètement depuis presque cinq ans, mais le propos n’émane pas de la première venue et il flotte à présent comme un parfum de QE tous azimuts dans les salles de marché américaines ».

De quoi alimenter la hausse boursière pendant encore un temps… tout en augmentant la pression sur un système déjà chauffé à blanc. La situation deviendrait encore plus explosive et dangereuse, en d’autres termes – et si rien ne vous empêche de profiter de la hausse actuelle, il faut songer à vous couvrir en anticipation d’un futur retournement.

Philippe Béchade et son collègue Gilles Leclerc préconisent de se positionner sur l’or, ou plutôt sur un titre aurifère bien précis, qu’ils analysent dans la dernière recommandation envoyée aux lecteurs de Béchade Confidentiel…  

04:30 Mais il serait sans doute judicieux de vous intéresser aussi à un métal moins prestigieux mais tout aussi utile – j’ai nommé l’argent.

Et là… encore de l’inédit, que vous ne verrez dans aucun autre de nos services français puisqu’il provient de notre collègue américain Dan Denning, qui s’exprimait dans la lettre The Daily Cut. Je vous en traduis un extrait, afin de vous démontrer tout l’intérêt de ce métal pour la diversification de vos investissements :

« J’achète de l’argent-métal tout le temps et je l »empile’. C’est-à-dire que j’achète de l’argent physique bon marché qui n’aura pas de valeur de collection, comme l’or, mais évoluera en même temps que le prix.

Contrairement à l’or, l’argent a une utilité industrielle. Cela signifie que le contexte offre/demande est différent, et qu’il tend à s’échanger plus comme une matière première que comme une devise.

Certains achètent de l’argent en se basant sur le ratio or/argent, qui se situe historiquement aux alentours de 15. Actuellement, il est à 83 environ, ce qui montre que l’or a évolué (en tant que devise) alors que l’argent non. Il faut en quelque sorte se pincer le nez et acheter.

En termes pratiques, l’argent est lourd et prend de la place au stockage (j’ai un coffre-fort). En ce qui me concerne, cela revient à mettre de l’argent de côté sur un compte épargne.

[Pour vous positionner, vous pouvez] envisager les pièces d’argent de collection avec une vraie valeur.

 […] La plupart des haussiers sur les métaux que je rencontre stockent de l’or pour conserver des montants plus élevés… mais ils empilent de l’argent parce qu’ils pensent qu’il sera accepté comme devise durant une crise où la devise papier ne vaut plus rien. Vous ne voulez pas dépenser vos pièces d’or de collection pour acheter de la nourriture […]. Mais de l’argent-métal… oui, ça ferait l’affaire ».

Je vous laisse méditer sur tout cela (mais pas trop longtemps – il faut aussi agir !), et je vous souhaite une excellente soirée

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes


★★★  Le chiffre du jour  ★★★


3

C’est le nombre d’actions requises de votre part pour profiter de la prochaine attaque algorithmique détectée par Gilles Leclerc – qui ouvre une très belle opportunité, comme vous le constaterez en cliquant ici.

 

Non, j’allais oublier une quatrième action : agir absolument avant ce soir minuit. Tout est expliqué là, n’attendez pas !

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