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Pourquoi nos rédacteurs vont finir à l’asile

Par 6 mars 2019Alertes

« J’ai toujours nourri de la nostalgie pour la stabilité des prix inhérente à l’étalon-or ; une monnaie stable en était le premier objectif. »

Alan Greenspan

Chère Lectrice, cher Lecteur,

00:00 Aujourd’hui, commençons par un avertissement – une alerte aussi courte qu’efficace qui nous vient de Gilles Leclerc, dans une alerte du service Béchade Confidentiel : la situation est ultra-tendue sur les marchés, américains aussi bien qu’européens actuellement.

Soyez vigilant… et si vous avez des positions de couverture, renforcez-les (Philippe et Gilles n’ont pas attendu, de leur côté, et leurs lecteurs savent déjà quoi faire – pour les rejoindre, cliquez ici).

00:30 Maintenant que nous avons abordé le plus urgent, revenons à des questions de fond… à savoir, que faire une fois la crise passée ?

Le système économique, monétaire, bancaire, financier – et même politique – tel que nous le connaissons est à bout de souffle. Il ne va pas pouvoir durer longtemps en l’état, sauf à continuer de mettre en place des solutions de plus en plus extrêmes, qui fragilisent encore plus des structures ayant déjà atteint leurs limites

Que faire ? Vers quoi se tourner ? Quelles solutions les autorités ont-elles à leur disposition ?

Jim Rickards a la solution à toutes ces questions dans le dernier numéro d’Intelligence Stratégique – il en tire une analyse absolument passionnante, à tel point que j’aimerais bien vous la retransmettre ici dans son intégralité, mais a/ nous passerions alors aux Marchés en 5 HEURES, et b/ ce serait extrêmement injuste pour les lecteurs payants de Jim.

Je vous donne donc simplement la solution de Jim : pour résorber les déformations grotesques du système actuel, il suffit de… revenir à l’étalon-or !

Jim Rickards et des lingots d'or
Petit rappel au passage : Jim est un fervent partisan de l’or…
et verrait bien le cours multiplié par sept ou plus dans les prochaines années.
Une raison de plus de vous positionner !

Impossible ? Fou ? Pas du tout.

Bien au contraire – et Jim vous explique tout cela en détails dans son analyse (vraiment, je vous conseille de vous procurer ce numéro, quitte à vous désabonner tout de suite après –  j’espère que l’équipe marketing ne lit pas ces lignes…)

01:00 Voici sa conclusion détaillée ; elle montre qu’un retour à l’étalon-or n’est pas aussi insensé qu’on pourrait le penser, et qu’en tout cas, l’heure de l’or semble bel et bien revenue :

« Le monde ne fonctionne pas avec un étalon-or formel, à l’heure actuelle. Un véritable étalon-or international est peu probable, à court terme, en raison du manque de coopération et de vision de la part des principaux participants potentiels. Les plus grandes économies (États-Unis, Chine, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, Italie et France) sont pieds et poings liées à leurs accords actuels (les passifs des banques centrales censés être de la ‘monnaie’), car cela permet aux gouvernements de contrôler l’économie.

Pourtant, de plus en plus d’éléments prouvent que ce ‘contrôle’ est une illusion. L’argent émis par la Réserve fédérale de 2010 à 2014 n’a rien fait pour favoriser une croissance soutenable à long terme. La seule chose qui s’est produite est la suivante : une inflation de la valeur des actifs dans l’univers des actions, des obligations et de l’immobilier. Les taux d’intérêt négatifs dans la zone euro, au Japon, en Suisse et ailleurs ont révélé qu’ils avaient encore moins d’impact sur la croissance.

Alors que les banques centrales commencent à s’extraire de ce bourbier monétaire, l’issue la plus probable est une récession ou bien une nouvelle crise de liquidité mondiale. Cela force les banques centrales à renouer avec l’assouplissement monétaire. L’expérimentation monétaire mondiale inventée par Ben Bernanke et imitée par d’autres est un colossal échec.« 

02:00 Plus rien ne fonctionne, en d’autres termes… et l’or devrait sortir vainqueur de ce fiasco. Jim reprend :

« Parallèlement, un nouvel étalon monétaire apparaît via les réserves d’or qu’accumulent les banques centrales en Russie, Chine, Iran et Turquie, entre autres. Si le succès de ce nouvel étalon-or demeure incertain, il alimente bien une robuste demande en faveur de l’or physique.

C’est ce qui explique, entre autres, ce nouveau marché haussier de l’or qui s’est amorcé en décembre 2015, à partir des plus bas de 1 050 $ enregistrés après 2011. Aujourd’hui, le cours de l’or est de 1 340 $ l’once, environ, soit une belle hausse de 25% en tout juste trois ans.

Ce qu’il faut retenir, c’est que l’or n’a pas besoin de limiter la création monétaire ou politique monétaire discrétionnaire, mais il peut limiter les dépenses, ce qui est au cœur du problème. Avec une stabilité des dépenses, de la volatilité des taux de change et des prix, le décor est planté pour une croissance réelle durable.

Les particuliers ne sont pas en mesure de dicter l’issue de cette lutte entre les banques centrales occidentales en situation d’échec et leurs challengers, que sont les banques centrales de l’Est. Les investisseurs peuvent dicter la composition de leurs propres portefeuilles.

Le fait d’allouer 10% de vos actifs disponibles à l’or physique ou aux actions des compagnies minières aurifères représente la meilleure façon de combler le fossé entre l’Est et l’Ouest, et de vous préparer face à une future volatilité« .

Pour lire le dernier numéro d’Intelligence Stratégique, c’est par ici : vous verrez que vous en apprendrez beaucoup sur le système monétaire… vous ferez une salutaire révision de la notion d’étalon-or… et vous découvrirez pourquoi le métal jaune est sans doute la clé de profits considérables à condition d’agir maintenant.

03:00 Passons ensuite à un « coup de gueule » salutaire, face justement aux distorsions du système et aux mesures que prennent nos autorités pour y remédier – et dont les contribuables comme vous et moi sont invariablement les premières victimes.

Qu’est-ce qui a poussé Simone Wapler à taper du poing sur la table ce matin dans La Chronique Agora ? Cette déclaration de Bruno Le Maire au sujet de sa fameuse taxe GAFA :

« C’est aussi une question de justice fiscale. Les géants du numérique paient 14 points d’impôts de moins que les PME européennes. Qu’ils paient moins d’impôts en France qu’une très grosse boulangerie ou qu’un producteur de fromage du Quercy, cela me pose un problème.« 

03:15 Effectivement… mais peut-être – peut-être ! – que la solution n’est pas celle proposée par M. Le Maire. Simone reprend :

« Psssstttt, Bruno, j’ai la solution à ton problème : taxe moins la grosse boulangerie (la petite aussi) et le producteur de fromage du Quercy (ou d’ailleurs). Aligne la fiscalité par le bas, pas par le haut. Tu auras moins de problème de bonnets rouges ou de gilets jaunes, moins d’heures supplémentaires pour la police et la gendarmerie, moins de frais pour remettre les voies publiques en état, moins besoin d’effectifs pour garder les résidences privées des huiles de ton gouvernement le samedi.

Ta ‘justice fiscale’, c’est un truc d’illusionniste. La justice n’a pas besoin d’adjectif, elle n’est ni ‘fiscale’, ni ‘sociale’. La justice, c’est simplement l’égalité devant la loi, une loi simple, claire, compréhensible, valable pour tout le monde, sans passe-droit, sans privilège, sans niche, sans taxation-subvention« .

Encore une notion complètement folle ! Décidément, entre souhaiter un retour à une monnaie stable et émettre l’idée que la fiscalité n’est pas la solution à tous les problèmes (voire l’inverse), nos rédacteurs vont finir à l’asile : l’excès de bon sens est dangereux pour la santé.

(Et vous pouvez retrouver l’intégralité de l’article de Simone en cliquant ici).

04:00 Tenez, j’en rajoute une couche avec ce conseil de James Altucher, dans Investissements Personnels :

« N’attendez pas que les grands médias vous apprennent comment faire fortune grâce à des idées nouvelles ou à des innovations. Ils ont toujours un train de retard.« 

Entre impératifs publicitaires et lenteur pure et simple, les médias grand public ne sont pas forcément la meilleure source d’information pour vos investissements. James illustre magistralement cela :

« Voici un rapide exemple tiré de mon expérience personnelle.

6 mai 2010. Le Dow dégringole de 1 000 points en 36 minutes. C’est la panique.

Selon le New York Times, les investisseurs ont retiré 33 milliards de dollars du marché boursier. CNN Money qualifie 2010 ‘d’année de l’incertitude et de la volatilité’. Le responsable en chef des stratégies de placement chez Standard & Poor’s laisse même entendre que nous pourrions revenir à un marché baissier en 2010.

J’ai joué ma réputation lorsque j’ai écrit, noir sur blanc : ‘le S&P 500 devrait retrouver ses plus-hauts historiques au cours des prochaines années’.  J’ai écrit cela le 6 juillet 2010.

Quiconque a acheté un ETF qui suivait le S&P à l’époque où j’écrivais ces mots a pu transformer chaque dollar investi en 3 dollars.

Même histoire le 1er juin 2011. Le Dow venait de vivre sa pire journée de l’année, perdant 280 points, à 12 249. Le S&P avait reculé de 31 points, à 1 313.

Tout le monde se mit à paniquer et une fois encore tous les journaux titrèrent ‘c’est la fin du monde’. […]

Pour ma part, le 2 juin 2011, j’ai prévu que le Dow atteindrait 20 000 et le S&P 2 000 – dès le LENDEMAIN du krach.

La dernière fois que j’ai regardé, le S&P 500 se situait aux environs de 2 700. Et le Dow se rapprochait des 25 000… ce qui, après un rapide calcul, est un chiffre supérieur à 3 300. »

Oui, que ce soit la hausse ou la baisse, mieux vaut les prévoir – et s’y préparer – avant qu’ils ne se produisent. Quelque chose que les médias traditionnels ont du mal à faire… et à quoi nous essayons de vous aider au quotidien (notamment ici même).

Dans cet esprit, j’espère avoir le plaisir de vous retrouver dès demain… et je vous souhaite une bonne soirée d’ici là

Françoise Garteiser
Les Marchés en 5 Minutes


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