La semaine close a été marquée par la cession de la moitié de NANOBIOTIX (FR0011341205-NANO), qui demeure la plus ancienne ligne de notre portefeuille. Nous vous invitons à conserver le solde alors que le groupe vient de se voir attribuer le prix Galien France 2019 pour son produit innovant Hensify.
Parmi les grandes interrogations qui se posent pour le début de l’année 2020, après un excellent cru 2019 (du moins pour la plupart des grosses capitalisations boursières occidentales), figure notamment la capacité de l’économie américaine à rester sur un trend de croissance de 2%.
La semaine boursière a été marquée par de fortes variations auxquelles nous n’étions plus habitués. Le CAC40 a ainsi reculé sous les 5 700 points lundi dernier, mais a terminé la séance de vendredi à 5 872 points. Alors que l’actualité est plutôt calme sur le front microéconomique, la thématique de la guerre commerciale continue de faire la une de l’actualité financière et boursière.
Les performances des indices qui regroupent les sociétés de notre compartiment ne sont pas déshonorantes en soi. Le CAC Small a en effet progressé de plus de 10% depuis le début de l’année, tandis que le CAC Mid & Small s’est adjugé environ 16%.
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Compte tenu de la fébrilité des marchés actions, avec un CAC40 qui a décroché de 2% hier et cédait encore 1,2% ce mardi à 1h30 de la cloche, et surtout des grandes difficultés de la filière automobile dans son ensemble, il me semble préférable de sortir de FFP (FR0000064784-FFP) aux cours actuels.
La semaine close aura été assez calme sur les indices boursiers, avec de surcroît une volatilité réduite en raison notamment de la fermeture du marché américain pour Thanksgiving. Au chapitre microéconomique, la thématique des fusions-acquisitions revient en revanche en force. LVMH a ainsi frappé un très grand coup en lançant une OPA sur Tiffany. Le géant du luxe a mis 16,2 Mds$ sur la table pour racheter le joaillier américain et réaliser la plus importante opération de croissance externe de son histoire. Ce faisant, il concurrencera frontalement Richemont, propriétaire entre autres de la marque Cartier.
La semaine écoulée aura été des plus calmes sur la cote parisienne, à l’exception bien sûr des premiers pas boursiers plus que réussis de La Française des Jeux. En léger repli hebdomadaire, le CAC40 est toutefois reparti de l’avant depuis lundi, mais dans des volumes assez peu étoffés. En réalité, considérant l’absence d’accord commercial et à l’inverse d’informations de nature à redouter un achoppement des négociations entre Pékin et Washington, les investisseurs n’osent pas véritablement prendre position.
Les semaines se suivent et se ressemblent à la Bourse de Paris. Alors que le CAC40 pourrait viser les 6 000 points d’ici la fin de l’année (potentiellement sous réserve de bonnes nouvelles sur le front commercial) et engrange plus de 25% depuis le début de l’année, c’est toujours, toutes choses égales par ailleurs, la soupe à la grimace pour les petites et moyennes capitalisations.
Lorsqu’on évoque le ralentissement mondial, c’est souvent l’Europe qui vient en premier
à l’esprit. La croissance est il est vrai nulle en Italie, tandis que l’Allemagne, longtemps
locomotive de l’eurozone, risque fort de basculer en récession avec une nouvelle
décroissance au troisième trimestre.
L’écart de performance entre le CAC40 et le CAC Small demeure élevé. Alors que l’indice de référence de la Bourse de Paris a grimpé de près de 25% à compter du 1er janvier et tutoie les 5 900 points, le CAC Small n’a, lui, pris que 10,6% environ dans cet intervalle.
Plus ancienne ligne de notre portefeuille, que le groupe avait rejoint sur des niveaux de 13,45 € en janvier 2018, ORANGE (FR0000133308-ORA) l’a quitté pour de bon il y a quelques minutes. Le titre a en effet brièvement touché les 14,60 €, niveau sur lequel nous avions placé un ordre de vente.
550 Mds€… C’est la somme consacrée au financement de l’univers du non-coté sur le Vieux Continent. La France n’est pas en reste en la matière, avec plus de 150 fonds positionnés sur ce créneau et, souvent, des enveloppes conséquentes. Une aubaine pour de nombreuses sociétés comme BlaBlaCar, spécialiste du covoiturage, qui a pu lever plus de 250 M€ en l’espace de quelques années.
L’optimisme reste de rigueur sur les Bourses mondiales, avec un CAC 40 qui continue de grimper, cote environ 5 860 points ce mercredi en début de séance et se rapproche, lentement, mais sûrement, des 6 000 points. Les investisseurs semblent davantage confiants quant à un « happy end » entre la Chine et les Etats-Unis, qui s’écharpent depuis de longs mois sur le front commercial. Au surplus, l’économie américaine montre des signes de résilience. Le PIB américain a en effet progressé de 1,9% au troisième trimestre, alors que le consensus tablait sur une hausse plus modérée de 1,6%, avec une nouvelle fois une consommation des ménages dynamique.
Nous avons déjà fait un point sur nos positions hier et si je me permets de vous contacter à nouveau en ce dernier jour d’octobre, c’est parce que j’ai besoin que vous me rendiez un service. Mon équipe et moi souhaitions en effet vous demander votre avis au sujet de La Lettre PEA.
A Paris, le bal des publications se poursuit. Parmi les sociétés qui ont déjà dévoilé leurs comptes du troisième trimestre, ORANGE (FR0000133308-ORA) a été chahuté hier. L’opérateur historique a fait état d’un chiffre d’affaires en hausse de 0,8% en base comparable sur la période à environ 10,6 Mds€, le bénéfice opérationnel courant (Ebitda ajusté) ayant pour sa part augmenté comme attendu de 0,2% à 3,62 Mds€.
Le bal des publications se poursuit au sein de notre compartiment, mais le CAC Small reste nettement distancé par le CAC40. En cette toute fin octobre, il n’a en effet progressé que de 6,3% depuis le 1er janvier, alors que l’indice de référence de la Bourse de Paris affiche un gain de l’ordre de 21%. La situation ne devrait pas s’améliorer de sitôt au regard de la désaffection persistante des gérants, un phénomène que j’évoque régulièrement dans cette lettre.
Une fois n’est pas coutume, je ne m’attarderai pas aujourd’hui sur la performance de l’indice CAC Small, qui avec un gain d’à peine 5,5% depuis le début de l’année est vraiment à la traîne. C’est mieux en revanche du côté du CAC Mid & Small, lequel fait certes moins bien que son « grand frère », le CAC40, mais s’adjuge tout de même un peu plus de 12% à compter du 1er janvier.
Même si les investisseurs continuent d’avoir les yeux rivés sur la guerre commerciale sinoaméricaine et à un degré moindre sur le Brexit, nous aurions tort de perdre de vue que nous sommes entrés depuis quelques jours dans une période de publications de résultats. En avance de quelques semaines sur leurs homologues du Vieux Continent, plusieurs entreprises américaines de premier plan, notamment les bancaires JPMorgan et autres Goldman Sachs, ont déjà publié leurs chiffres.
Nous venons d’être exécutés sur KLEPIERRE (FR0000121964-LI) sur des niveaux de 32,50 euros, soit une plus-value de 11%, la deuxième cette semaine après la vente de Kering le 15 octobre. La valeur fait donc ses adieux à notre portefeuille PEA.
